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Sujet: I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli) Jeu 20 Mai - 20:21
"On peut mourir de se croire immortel" Friedrich Nietzsche, Aphorismes
Quelle avait été ma jouissance ? Cette renaissance était splendide. J'étais sublime dans toute cette horreur. Carnage. J'avais suivi les grandes lignes de fuite éternelles, et voilà où elles m'amenaient. Je m'étais régalé. Le plaisir était si grand, si profond. Il me secouait, silencieusement. Un sourire balafrait mon visage. Étais-je heureux? Assurément, oui. Il n'y avait plus de doutes sur cette question. Aucune vapeur ne trônait plus au dessus de ma face. Mon identité s'était révélée, encore une fois. Le meurtre était ma condition. Sans quoi je ne savais exister. Je m'en rendais compte, désormais, en saisissant mon entreprise. Que ce manque fut grand! Que son souvenir était terrible. J'étais implacable, je le suis redevenu, malgré moi, et pour la peine de tous. Doucement, je me relève, lançant un regard amusé sur les restes de ma victime. Une plaie profonde lui déchire la gorge. De longs fleuves sanguins s'en écoulent encore. La gravité est poétique jusque dans le cauchemar. Ce corps se vide. Je cherche en vain la détresse de ma proie. Ses yeux sont noyés dans son sang. Ils ne s'ouvriront jamais. Son cœur déjà ne bat plus. Quoi de plus normal ? Après l'avoir égorgée, mon déséquilibre lui a scié le crâne avec une fureur exemplaire. J'ai été bref, tant mon désir était puissant. L'os, tout aussi facilement que la chair, s'est livré à moi. Je l'ai disloqué d'un trait rageur et précis, précipitant cette mère dans des enfers plus terribles que les miens. Après avoir amputé le sommet de sa tête, j'ai caressé son encéphale. Il a vomi des litres d'horreur rouge. Cette cuisine s'est transformée en boucherie... Mes mains sentent la mort, toutes imbibées qu'elles sont de ce liquide encore chaud. Son toucher est onctueux. C'est sa vie qui tache mes doigts. Je ricane. Elle n'a pas fait long feu. C'est son humanité que j'ai aspiré. Allongée sur le sol, elle baigne dans ma violence. C'est un simple cadavre, encore vivant de ses fluides, mais mort dans l'énergie. Plus de liberté ! C'était le froissé. Cette femme était une bête. J'étais son anathème. J'étais sa mathématique. Théorème mortuaire. J'avais craché sur sa dignité de vivant comme on se moque d'une nuit. J'étais fier de ce chaos. Ma bestialité aurait pu être anticipée... Elle m'a démasqué, s'est dissimulée. Invisible... sa peur l'a trahie. Mon ambition a fait le reste. Je suis fort d'un nouveau potentiel. Tout sourire, je la salue de mon humour. Elle est ridicule, ainsi atrophiée.
"Je sais où vous trouver maintenant!" Immobilité. Je teste mon nouveau don. C'est remarquable. Je sais disparaitre aux yeux du monde. Je me camoufle, je deviens l'absence. Quelle énigme nouvelle vient s'ajouter à la mienne! Silence, une porte s'ouvre. Un homme, seul, rentre. Il appelle ce que je devine être sa femme. Il porte des commissions. Immédiat, mon cerveau réagit. Mon intuition murmure à mon âme, encore toute tremblante de colère, que cet homme aussi est exceptionnel. Bingo. L’abstinence m’est sympathique. Elle renouvèle le goût des surprises. Cet appartement reste immense. Je décide de l'attirer dans la cuisine. Lieu où j'ai commis mon précédent meurtre. Je fais tomber une pile d'assiette sur le sol gorgé d'hémoglobine. Bien entendu, le fracas l’alerte. Il se précipite dans la pièce, alors que moi-même joue de mon nouveau pouvoir. Son apparition est plus rapide que prévu. Cet homme est doué. Il s’arrête devant la dépouille de sa compagne, glacé d’effroi. Il hurle, il crie, il gueule comme si c’était lui-même que j’avais mutilé. Il se précipite sur le sol, soulève l’inertie de sa femme. Ses bras rougeoient. Il va exploser de désespoir. Sa peine est atroce. Il ne croit pas à mon massacre, il est projeté dans une brutalité qui le dépasse. Que l’amour blessé est tragique ! Cet homme a perdu sa moitié. Il ne revient qu’à moi de le priver du reste de sa personne. Alors qu’il se détruit en sanglots et en râles, en négations gratuites et illusionnées, une force invisible le soulève. Toute sa masse heurte avec douleur le mur opposé. Une volée de couverts s’élève doucement dans l’espace, semble danser dans le vide, vagues automates d’acier glacial. Comme fantomatiques. Dans une commune envolée, ils viennent fatalement transpercer les membres de ma seconde victime. Il est rapide, mais maintenant, je l’ai crucifié. Emprisonné par la morsure du fer. Cloué sur place par des lames avides de trépas… il ne peut plus m’échapper. Oui, j’ai profité de sa faiblesse, n’est-ce l’astuce de tous les prédateurs ? Ne suis-je l’un d’entre eux ? Ma ténèbre s’agite en moi. Je sens ma soif jaillir au grand jour. Je suis serein. Enfin, je déchire le voile immatériel qui me dissimulait à son regard. J’apparais. Je le poignarde des yeux. Sa colère m’est divine. Mêlée de souffrance, de toutes les peines qu’un homme peut supporter, elle n’en est que plus authentique. L’horreur n’est belle que lorsqu’elle est nue. Dénaturée de la nature elle-même. L’épouvante, c’est une affaire d’essentiel, d’inné, d’impudeur en somme. Je m’avance dans un silence de sépulture. J’ai pris soin de sceller sa bouche. Il gueulera plus tard. J’avance encore. Chaque pas est médité. Ce théâtre dure de longues secondes. Je m’arrête au niveau de sa femme décérébrée. Je lui lance un regard farouche, hausse les épaules, histoire de renier, dans mon cynisme, toute empreinte de culpabilité.
« Votre femme était ravissante. Qu’elle dommage qu’elle fut si… spéciale. Vous savez, au début, lui trancher la glotte n’était pas dans l’deal. Mais elle a été fatigante. Elle a été assez intelligente pour me démasquer, alors… notre discussion a très vite couper court… Ne vous en faites pas… elle a beaucoup souffert. »
Je lui décrochais un sourire en le fixant de nouveau. J’accompagnais tout ceci d’un fin lever de sourcil. Mise en scène remarquable. Je jouais avec lui. Il flippait, il claquait de peur. Je le voyais, je le sentais. J’étais puissant. Mascarade, qu’attendons-nous ?! Je ponctue notre divertissement sur un trait difficile. Ma voix est démoniaque, lorsqu’elle annonce :
« Et maintenant, pour honorer les liens sacrés du mariage… c’est à votre tour de morfler ! »
Lentement, avec toute l’élégance du monde, je lève mon bras. Il finit par se tendre, horizontal et parallèle au sol. Mon index suit ce mouvement. J’entame mon macabre rituel. Sa bouche déraille, il hurle de nouveau alors que mon doigt grave, dans la pulpe de son front, l’éternité de ma folie. Mon arme est immatérielle, d’autant plus violente que son emprise est injustifiable. Plus de frontières pour mon délire. En psychopathe vertigineux, je suis cérémonieux. Je découpe doucement, savoure les rideaux de sang qui s’échappent des lèvres de la blessure encore naissante. C’est une vie que j’entaille. Ma gourmandise vient tordre son visage. J’entends les os qui se morcellent, le sang qui coule à gros bouillon. Il se tait. Mon esprit décroche ses punaises tranchantes. Le corps se brise, s’écroule, désarticulé et crevé. Satisfait, je m’avance de nouveau… C’est en quittant ce cimetière, après avoir aspergé les murs d’éclaboussures et avoir signé de leur sang mon grand retour qu’un frisson me parcourut. Un mauvais pressentiment. Le monde allait enfin m’avouer. J’avais eu soin d’annoncer mon renouveau. « Sylar est de retour », avais-je écrit sur le sol, avec le sang noué de cette mère et de ce père trop humains pour mériter la vie.
Nathan Petrelli
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Sujet: Re: I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli) Jeu 20 Mai - 21:55
Me voici de nouveau en direction de mon appartement et seul. Je n'avais plus de nouvelles de Caitlin. Je m'inquiétais réellement pour elle. Cette fille est comme un ange pour moi alors que je ne la mérite pas. Au moment où elle disparait de ma vie, j'étais avec une autre fille certes charmante mais j'étais avec une autre fille. J'étais certes déboussolé de l'avoir perdu mais je lui avais dit toute la vérité sur ma vie réelle, mes souffrances et mes douleurs. Je lui ai surtout parlé de ma vengeance et de la Compagnie qu'elle avait vue lorsque nous étions à San Francisco. C'était d'ailleurs Lewis qui était venu. Ce n'était d'ailleurs pas un hasard. Il voulait provoquer cette rencontre et que je souffre. La dernière fois que j'ai eu des nouvelles d'elle, j'ai appris qu'elle avait reçu une balle. Depuis elle a disparu. J'étais fou furieux. J'étais prêt à faire la guerre. La Compagnie allait payer, Richard son père allait payer, Sylar aussi. Il était responsable de son enfer, du fait qu'elle vivait seule par sa faute. Il a détruit tellement de familles, tellement de vies. Je devais l'empêcher de nuire. Ce monstre m'a torturé et a révelé en moi un monstre en puissance, un monstre qui ne demande qu'à être révelé au grand jour. Je suis un homme brisé par les trahisons et les mensonges. Seul Sylar a su me dire la vérité. C'est étrange à dire. J'arrivais dans l'immeuble. D'habitude, je croisais le gardien qui me disait bonjour en me faisant un signe de la main. Mais là, il n'y avait personne. Je n'aime pas ça. Le gardien ne s'absentait pas d'habitude. Ma curiosité était un vilain défaut. Je m'approchais un peu plus de l'accueil de l'immeuble. Je regardais un peu partout. Il n'y avait personne. Je devais garder le contrôle. J'ai comme l'impression de connaître cette signature. Là, je voyais le gardien. Il a été découpé. Je sais qui est présent dans l'immeuble maintenant. Sylar est dans l'immeuble. Je devais être sur mes gardes. Mais pour moi, c'était l'occasion de me venger. Heureusement que Claire, Peter et mes deux fils ne sont pas là. Il avait brisé ma propre fille. Je n'étais pas là pour la protéger. Il a détruit mon frère. D'ailleurs, il est peut-être allé le voir après notre entrevue dans la chambre du Président. C'était plutôt une séance de torture où je devais dire les informations. J'ai passé un pacte avec le diable en personne. Cette fois-ci, je pouvais prendre ma revanche et lui montré de quoi je suis capable. Il m'avait rendu faible. Personne ne me rend faible ainsi. Cette fois-ci c'est à moi de prendre la main. On verra ainsi qui est le pire de nous deux Sylar. Je téléphonais à Tyler. Il ne devait pas sortir de chez lui. C'était hors de question. Mais je tombais sur le répondeur.
Nathan : Tyler, c'est moi. J'espère que tu n'es pas chez toi. Ne sors pas ou sinon pars le plus vite possible. C'est pour ta sécurité.
Au cas où Richard était là.
Nathan : D'habitude, on s'affronte mais là, je vais venger votre famille.
Je fermais les yeux du gardien afin qu'il repose en paix. J'avais du sang sur mes mains. Je prenais tranquillement l'ascenseur. J'appuyais sur le bouton direction le premier étage. Il ne valait mieux pas que je prévienne la patrouille, enfin pas encore. Capturer Sylar, serait une victoire pour moi. J'aurais gagné. Avec le sang qu'il y avait dans l'ascenseur, je savais que mon ennemi était passé par là. Il est peut-être dans mon appartement ou celui de Tyler. Je suis le voisin de Tyler. Sylar peut très bien aller le voir exprès afin d'avoir des informations sur moi. Je devais me dépêcher. C'est quand que cet ascenseur arrive à destination !!! Je ne devais pas me mettre en colère enfin pas tout de suite. J'arrivais au premier étage. Le sang était sur le sol. Sylar était encore passé par là. Il avait trouvé où j'habitais. Je regarde vers l'appartement de Tyler. La porte était ouverte. Mon inquiétude montait d'un cran. Je rentrais. Je vérifiais si tout allait bien. Il n'était vraiment pas là. Je pouvais être rassuré. Maintenant, je pouvais aller chez moi. Je savais ce qu'il m'attendait après cette porte mais j'osais y aller. Je devais me venger. Je devais le mettre hors d'état de nuire pour tout le mal qu'il a fait. Je devais le faire pour Peter, pour Claire, et ensuite pour Caitlin. Je pousse la porte et là, je le voyais assis sur mon canapé en train d'attendre. Il prenait ses aises comme s'il était en terrain conquis. Mais il se croit où ? C'est chez moi. C'est mon refuge. C'est même mon canapé préféré. Il met du sang partout. Il a tué des personnes et il met du sang chez moi. J'ai l'impression qu'il veut me montrer que je suis également un monstre sans scrupule capable de tout pour obtenir le pouvoir suprême. Il mérite de payer réellement. Je vais rester calme. On verra ce qu'il se passe ensuite.
Nathan : Sylar ! Tu es épatant ! Tu oses rentrer dans mon immeuble et en plus tu oses venir chez moi. Cela ne t'a pas suffit la raclée de la dernière fois ? Tu en demandes encore ? Cette fois-ci, je ne te donnerais personne sous la torture. Cette fois-ci, c'est moi qui ais les cartes en main Sylar. Tu as fait une erreur en venant ici. Tu ne gagneras pas. Par contre, je vais gagner. Tu paieras pour tous les crimes que tu as commis y compris les plus récents. Par contre, tu as changé par rapport à la dernière fois. Tu es redevenu un monstre de la pire espèce. J'espère pour toi que Peter n'a rien car sinon, je te jure, tu vas passer un sale quart d'heure !
Cette fois-ci, c'est moi qui vait le mettre hors-jeu. Il doit mourir pour tous ses crimes. Je serais respecté après sa mort. Il le mérite. Je le regardais. Je gardais le contrôle attendant qu'il avance un pion. C'est une partie d'échec. La justice doit être rendue et je suis le garant de cette justice, du changement de notre société. L'envie de pouvoir me reprend comme si Sylar en était le moteur.
SG
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Sujet: Re: I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli) Dim 23 Mai - 12:47
En entendant le discours de mon invité miroité, j'avais secoué la tête et relevé un sourcil. Cet homme était bien impétueux. Quel cynisme devant ma personne et mon horreur. Après mon double meurtre qui signait mon grand retour, Nathan a été l'objectif premier. Et comment remonter jusqu'à la première des proies si ce n'est en l'attendant chez elle ? Mais pourquoi ce sous-homme ? Qu'avait-il à m'offrir ? Je n'avais plus besoin de lui, et encore moins de notre alliance de mascarade. Néanmoins, Nathan conservait un avantage certain. Il était politicien, chef des investigations contre les personnes douées de pouvoirs. Le prendre lui, c'était décapiter ce projet. C'était surtout acquérir de formidables informations. J'en avais d'ailleurs. D'un geste lent, presque sinueux, je déballais une liste récemment imprimée depuis les dossiers secrets de son ordinateur. Mon pouvoir originel arrive à bout de tous les mots de passe. J'avais accédé, depuis le bureau de Nathan, à la fameuse liste de Suresh... bien évidemment complétée par la rigueur gouvernementale. Elle était non-exhaustive avec ceci. Nom, prénom, âge, occupation et domiciles de 289 personnes y figuraient. N'était-ce formidable ? Il semblait même y avoir un indicateur de dangerosité. De nombreux noms étaient rayés. Chassés ? Disparus ? Enfermés ? Morts ? Aucune idée, mais hors-d'état de présenter un quelconque intérêt, cela était certain. Lancinant, j'étalais mes pieds sur le canapé du salon, me foutant de la propreté et de toute politesse, j'entamais une lecture tranchante, en jouant avec ma main. Histoire de faire bon genre. Ma voix était forte, agressive, pénible d'immoralité.
"Martin Cooper, Charles Mercier, Connor Terrencie, Elena Brooke, Tyler Laughlin... quel menu! Dieu! Si tu savais comme c'est appétissant! Tu as remis au plus terrible des psychopathes le plus précieux des trésors. Je me sens comme... écrasé par tant d'égards, vraiment Nathan, c'est trop pour moi. Haha. Ta naïveté et ta débauche viennent de signer l'arrêt de mort de toutes ces personnes. Deux sont déjà mortes ce matin, et toi, tu remets ça. Combien de vies vais-je pouvoir aspirer grâce à ton irresponsabilité ? D'après ce document, mmh... plusieurs centaines. Quand j'y pense... beaucoup m'auraient échappé. Des mères de familles, des enfants aussi. Mais plus maintenant putain! J'ai leurs noms dans mon crâne. J'ai leurs adresses, ancrées pour toujours dans ma mémoire. Je vais tous les tuer. Tous, sans exceptions. Je vais verser assez de sang pour repeindre la Maison Blanche. Elle sera écarlate de ma démence, toute sanguine. Les murs du monde vont transpirer toute cette chair fraîche. Tout ce bétail va finir sous la pulpe de mon doigt. Je suis un abattoir vivant. Grand conquistador devant les nouvelles Amériques."
Je me relevais pour planter mes yeux dans les siens, comme des poignards aux lames exsangues. Je lui souriais. J'étais heureux de son erreur. Je commençais à croire que ce type était fondamentalement bête. Quelle prétention avait-il ? Il me prenait de haut, il pensait me contrôler ? Cet homme était une vermine, et comme tout insecte digne de mourir, il finirait avec la gorge broyée sous ma main. Chacun de ses instants de Narcisse allaient payé. Les rats ne traitaient pas avec les Dieux, et ce Nathan n'était qu'un corbeau des tempêtes. Politicien plus pourri et rongé qu'une charogne poétique. Il me défiait... il devait s'attendre à être servi. Savait-il seulement à qui il s'adressait ? Plus je le dévisageais, plus je lui faisais comprendre sa chute. Il allait regretter ardeurs et arrogances aussi vite que promis. J'abandonnais la liste. Lentement, très lentement, je me levais, pareil à une ombre infernale. Je le dominais, de toute ma hauteur, de toute ma légende. J'étais froid. Ma face s'était changée. Mon visage exprimait une colère sourde et profonde. J'avais l'aspect d'un prédateur. Le sourcil serré, le regard grave. Tout mon être était menaçant. Je m'approchais de lui. Il allait mourir. "Des cartes ? Quelles cartes ? Tout ton appartement est une vaste prison."
En un éclair, portes, fenêtres, stores et volets se scellèrent dans le fracas immense d'une angoisse naissante. La pièce était plongée dans l'obscurité.
"Tu as trahi notre pacte. Je compte bien faire de toi un appât. Combien de prisonniers spéciaux le Gouvernement serait-il à m'abandonner pour conserver ta misérable vie ? Hein ?".
Je souriais. L'éclat de mes dents gicla dans les ténèbres.
"Je vais t'apprendre à me menacer, et c'est dans la douleur que tu constateras ton échec. Tes cartes, aussi fictives qu'elles soient, je compte bien te les arracher. Une par une".
Ma télékinésie arracha un pied de chaise et le précipita dans ma paume. Mes doigts se resserrèrent sur cette arme, la métamorphosant en un lourd gourdin chryséléphantin. Cette même main, empoignant avec férocité la masse ainsi formée, heurta la cage thoracique de Nathan, lui extirpant une douloureuse expiration avant qu'il ne s'écrase sur le sol, le souffle éteint. J'avais frappé si fort, si aveuglément, que des côtes avaient surement volées dans ma colère. Il ne pouvait plus se relever, trop tordu par sa souffrance. Il était étalé sur le ventre, il toussait. Je ricanais sournoisement. La douleur osseuse était la plus dure à supporter. Avec un peu de chance, aucun organe n'était touché. Si Nathan était brisé, au moins, il vivrait. Alors oui, il mordait la poussière. Pouvait-il en être autrement ? Je le saisissais par les cheveux, le relevais sèchement. Un mince filet de sang tachait sa lèvre. "Rappelle-toi qui je suis. Tu as en face de toi l'ennemi public numéro 1!"
Je lui retournais un coup de pied sur le flanc. "J'ai déjà pris soin d'alerter les autorités de ta disparition. Le président lui même en a été informé. La rançon a déjà été demandée. Alors, bien-sûr... les premières heures vont se jouer sur du bluff. Mais bientôt, je vais recevoir mon premier cadeau, contre quoi, je ferai preuve au monde que tu es encore en vie. Je compte bien rafler des dizaines de personnes spéciales grâce à ce petit chantage. Puis, à la fin, c'est toi que je vais ouvrir. Je vais te scier le crâne, tss tss, tout doucement, jusqu'à ce que la douleur t'emporte 6 pieds sous terre. Ensuite, ce sera au tour de Peter, puis d'Angela. Je vais faire le plus beau génocide de l'histoire. Celui d'une espèce véritable."
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Sujet: Re: I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli) Dim 23 Mai - 22:24
Il allait vers mon ordinateur. Il y avait des listes, celles qui me servaient pour mon grand projet. Il la voyait. Il pouvait décapiter tout le monde. C'est comme si je regardais une nouvelle fois cette scène en entrant dans l'immeuble. C'est horrible. Il regardait attentivement la liste en ayant bien sûr réussi à trouver mes mots de passe. Il avait cette liste imprimée maintenant. Il était installé tranquillement en mettant bien sûr ses pieds sur mon canapé préféré. Il commence la lecture de cette liste. Il prenait un air supérieur. Il jouait avec sa main. Cette fois-ci, je ne serais en aucun cas son jouet. Je ne veux pas. Je ferais tout pour le mettre hors d'état de nuire. j'entamais une lecture tranchante, en jouant avec ma main. Histoire de faire bon genre. Ma voix était forte, agressive, pénible d'immoralité. Il disait les noms de Martin Cooper, Charles Mercier, Connor Terrencie, Elena Brooke, et puis enfin Tyler Laughlin. J'écoutais en restant froid et distant. Sylar me montre mon côté le plus sombre, l'homme de pouvoir que j'aspire à devenir. Et voilà que cela recommence. Sylar est bien finalement le précurseur des monstres. Je risque d'en devenir un moi aussi. Pour lui, cette liste est le plus beau des trésors. Il me remercie à sa manière bien sûr. Il dit que je suis naïf. Si seulement, il savait qu'il était le "père" d'un nouveau monstre arrivé en ville. Son air supérieur sera vite oublié. Je ne serais pas responsable de ses morts en aucun cas. Je l'arrêterais. C'est mon but, mon objectif numéro 1. Il était fier. Il avait des personnes à tuer, massacrer même. Il avait toutes les coordonnées.
Nathan : Moi ? Irresponsable ? D'après toi, pourquoi j'ai mis en place tout ce projet ? C'est pour te capturer toi Sylar. J'aimerais tellement te capturer, te mettre hors d'état de nuire pour ce que tu as fait aux personnes qui me sont le plus cher. Tu ne tueras pas non plus les personnes qui sont sur cette liste. Je t'en empêcherai avec tous les moyens mis à ma disposition. Crois-moi, depuis la dernière fois, je me suis préparé.
Il relevait lentement sa tête et me regardait droit dans les yeux. Il me souriait, il pensait avoir gagné la partie. J'étais heureux de son erreur. Il me dévisageait. Je comprenais que je n'avais plus rien à perdre. C'était lui ou moi. Je savais que quelqu'un prendrait ma place si jamais il devait m'arriver quelque chose. Il laissa la liste de côté. Il connaissait les noms comme il l'avait précisé tout à l'heure. Il se lève et il le faisait comme un fantôme. C'est d'ailleurs plus un homme qui s'incruste dans mes pires cauchemars. Son visage avait changé. Je reconnaissais ce visage. C'était celui du combattant. Sylar pouvait en finir avec moi. Je le savais. Mon pire cauchemar pouvait se réaliser. C'était peut-être lui celui qui allait me tuer. Il était étonné que j'ai des cartes en main. Là, j'avais une chance à saisir. Je pouvais reprendre l'avantage. C'est vrai que mon appartement est une prison. Je l'ai choisi ainsi afin d'éviter que des personnes comme lui ne viennent. Mais cela ne marche pas. Il y a eu Richard, Elle et ensuite lui.
Nathan : Oui, j'ai des cartes en main. Une jolie carte en main d'ailleurs. Elle Bishop, cela te dit quelque chose non ? Tu as tué son père. Elle te traque et je l'ai poussé à te détruire. J'ai aussi un autre monstre qui veut ta mort également. J'en ai des cartes oui. Ils te détruiront.
Toutes les portes, fenêtres, stores et volets se ferment devant la volonté de Sylar. Mon cauchemar pouvait recommencer. J'étais dans le noir le plus total. Il me dit que j'ai trahi le pacte. Quoi ? C'est plutôt lui qui l'a trahi. Lors de notre rencontre, j'ai réussi une sortie remarquable. Je ne me savais pas aussi combattant. Il compte faire de moi un appât. Comment ça ? Qu'est-ce qui entend par là ? Il se demande combien de prisonniers spéciaux le Gouvernement serait-il prêt à lui céder afin qu'on épargne ma vie. Voilà, ce qu'il voulait, c'était ça. J'étais toujours en colère. Et cette colère continuait d'augmenter. Je savais ce que j'étais capable de faire.
Nathan : C'est toi qui a voulu me tendre un piège cher Sylar. Tu voulais me tuer. Tu voulais tuer Peter alors que je t'avais dit de ne pas le faire. C'était les termes de notre accord. Je n'ai fait que me venger. J'étais plus rapide que toi. Je t'ai dominé. Tu penses sérieusement que le Gouvernement serait prêt à te céder des spéciaux pour me voir en vie ? Je ne crois pas. Le Gouvernement n'est rien. Tu crois que je n'ai pas prévu de plan si jamais je devais mourir. Quelqu'un prendra ma place et crois-moi, il est plus dangereux encore que moi.
Il me souriait comme si ce que je lui disais ne l'atteignait même pas. C'était effrayant. Mon cauchemar continuait. Il fallait que je m'en sorte. Il était énervé. Il me dit que c'est dans la douleur que je vais apprendre mon échec. Il verra bien. Il compte me retirer mes cartes une à une. C'est ce qu'il verra. Il ne connaît pas la colère de Richard Evans, le père de Caitlin. Il va apprendre qu'il n'est pas le meilleur dans ce domaine.
Nathan : Je pense que tu as déjà du rencontrer l'une de mes cartes. Tu as eu de la chance d'être encore en vie.
Je savourais cet avantage mais pas vraiment pour longtemps. Il arracha le pied d'une de mes chaises. Il le prend. Il savourait cette instant. Il serra fort ce pied. Il me frappe avec une telle force. Il heurte ma cage thoracique. Et moi qui n'avait pas encore subi de douleurs, j'étais servi. Je respirais difficilement. Mon souffle était coupé. Je m'écroule sur le sol. J'avais tellement mal. Je savais que j'allais encore être abonné aux hôpitaux comme le disait Tyler. Je ne pouvais me relever. Je souffrais le marthyr. Je toussais pour essayer de reprendre mon souffle. Il ricanait devant ma faiblesse. Je voulais tellement lui dire ce que je pensais à cet instant mais je ne pouvais pas. J'étais pris au piège. Je ricanais sournoisement. Je pensais à ma vie encore une fois. Je pensais à toutes les personnes qui comptaient le plus dans ma vie. Cela me faisait encore plus souffrir que le reste. Il me saisissait rapidement par mes cheveux. Je saignais de la lèvre. Ce n'était pas étonnant vu comment je me suis écroulé. C'était violent. Il me dit que je dois me rappeler qu'il est l'ennemi public numéro 1. Il me donne un coup de pied violent sur le flanc. Ma souffrance allait continuer encore plus. Il me dit qu'il a déjà pris le soin d'alerter les autorités de ma disparition. Le président lui même en a été informé selon lui. Je sais qu'il ne fera rien. Je ne suis qu'un pion même si je pense que finalement, je mène la barque au gouvernement et que le président n'est finalement qu'un employé pour moi. Il parle même de rançon demandée. Je ne pense pas qu'il le fera et j'ai vu juste. Il pense avoir des spéciaux contre ma vie. Quel est finalement la valeur de ma vie dans ce monde ? Je n'ai pas ma place. Je ne suis qu'un monstre parmi les humains et les spéciaux. A la fin, il m'ouvrirait comme ses autres victimes. Il me décrivait avec horreur ce qu'il comptait faire. J'étais à sa merci. Il me dit que ce sera ensuite au tour de Peter, puis de ma mère. Ce ne sera jamais terminé. Il compte devenir le plus grand meurtier de tous les temps. Je reprenais mon souffle. J'étais faible. Je devais resister.
Nathan : Tu n'auras jamais mon frère, jamais. Il ne se laissera pas faire. Pour lui, je ne suis plus rien. Quand à ma mère, tu peux en faire ce que tu veux. Elle n'est plus rien à mes yeux. Tu as ma bénédiction en ce qui la concerne comme ce que tu as fait à mon père. Tu penses que je suis un monstre, elle c'est pire.
Je suis un horrible fils. Mais elle qu'est-ce qu'elle était ?
Sujet: Re: I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli) Mar 1 Juin - 14:05
¤ Lumière sur les agissements du malin ¤
Temps exécrables aux premiers abords, pluie sans fin, vent capable de soufflé chaque particule de poussière qui règne dans les rues de cette grande ville, cheveux trempé, vêtements humides qui colle au corps comme une sorte de ventouse. Les gouttes s’amassent sur les quelques mèches posaient sur mon front, parcourant mes joues puis se glisser toute en délicatesse sur le bout de mon menton. Les nuages couvraient de toutes leurs masses ce ciel qui doit être d’un bleuté éblouissant derrière et si nous voulons aller encore plus loin, un endroit où certains pense qu’un homme à crée toute chose sur cette terre, animaux, matière, terre, planète, système solaire et tant d’autre chose qui à mon sens est totalement déconcertant. Les scientifiques on prouvait que le big bang à crée la terre il y à cela un bout de temps, mais les croyants dise que c’est dieu qui à crée cette chose tout à fait phénoménale, quelle réponse sans fondements, ces pensées sont futiles, rien ne prouve qu’une divinité est put crée tout ceci. Le plus étrange c’est que ces adeptes disent que c’est lui qui nous à crées, mais si nous reprenons l’hypothèse à son fondement, ne serait-ce pas nous qui lui à donner un nom, des droits, des idées, des histoires, qui l’avons inventé, qui à eut ‘idée de penser à lui. Au fondement de l’espère humaine, un homme à voulue ce réfugier, ce dire qu’après la vie il y à la mort, qui sont guidé, que quelqu’un veillent sur eux, quelles inepties… La peur engendre beaucoup de chose. La bible, le Coran et les autres livres qui tracent les exploits de ces inepties ont-elle un véritable fondement, une réelle raison d’être, non. Si nous parlons de la religion à notre temps, elle n’engendre que des guerres, des désaccords, des famines et tant d’autre chose, toutes ces personnes qui offre des montagnes de bien à l’église ou à la mosquée alors que des milliers de personnes meurt de faim, sans logement, vive dans la rue, souffre, c’est tout à fait décevant et incompréhensible, mais qui suis-je pour prononcer de tel parole n’est-ce pas ? Je ne sais moi-même, mais tout ce que je sais c’est qu’en croyant en soi-même qu’on avance, qu’on trouve une rédemption, un but… Toutes ces réflexions s’arrêtèrent aussi vite qu’elles sont apparues. Pas par pas j’avance à pas feutré dans cette imposante ville, sans savoir trop allé, je suis un peu perdue aujourd’hui, les récents événements ont soulevaient plusieurs doutes et question au fond de moi-même.
Enfin l’heure n’est plus à la culpabilité, Sylar est redevenue lui-même, je savais qu’un jour ou l’autre il redeviendra un assassin, cette homme, non, ce monstre qui tue par sang froid, par plaisir, par soif de pouvoir, il à déjà mutilé presque toute ma famille, il ne manquerait plus qui s’attaque à Nathan, j’espère que ce dernier ne c’est pas jeté sans discernement dans la bataille, je suis le seul à pouvoir l’arrêter, le seul à pouvoir le contrer. Le temps ne s’arrange guère et entraine même de la grêle, c’est vraiment étrange, comment le temps peut changer d’un moment à un autre surtout à une telle extrémité. Les gens se hâtaient de rentrer chez eux, de finir leurs courses ou je ne sais quoi, les bousculades s’intensifiaient ce qui entraine ma chute au sol, ma tête cogne de plein fouet contre un lampadaire d’un gris immaculé, bien sur le choc fut si fort que mon crâne est ouvert, bien sur le pouvoir que ma confier Claire ma soigner. Je me frotte délicatement le derrière de mon crâne et quelque trace de sang resté, quand je mis ma main devant moi, cette dernière était rouge sang, quelques passant m’ayant remarqué resté soit paralysé soit s’enfuit comme s’il n’avait rien vu, c’est assez triste de se dire qu’on fait peur à cause de nos dons, de notre faculté, je suis peut-être moi-même un monstre, une erreur de la nature. Je me relève d’un bond et attrape ma capuche de ma veste et la pose sur le sommet de ma tête, la grêle m’atteignaient, mais elle ne me faisait rien. Hum… Quelque chose me chagrine, je n’arrive pas à m’enlever de la tête que je me soucie de Nathan, j’aimerais savoir juste où il est. Il n’y à qu’une solution pour y remédier, utilisé la perception, pour sa il me faudrait un endroit confiné et une carte géographique des alentours. Un café se trouvait à ma droite, par simple réflexe, ma main fit entrebâiller la porte ce qui déclenche une petite sonnette qui déclare ma venue. Les personnes qui c’était réfugié ici se retournèrent puis repartirent à leur occupations, je fais tomber ma capuche sur mon dos puis pris une table dans le coin, l’atmosphère rappeler les vieux bistrots d’avants, pendant que j’examinais la pièce, une demoiselle qui était surement la serveuse s’avance avec des pas rapide devant moi.
Serveuse : Que prendrez-vous ?
Peter : Un café s’il vous plait et avez-vous une carte, un atlas ou quelque chose du genre.
Serveuse : Bien sur, je vous rapport ça de suite.
Elle se griffonna sur son carnet et partit s’occuper des autres clients. Je me mis à l’aise et attrape quelque serviettes, une idée me vient en tête, puisque je suis pourquoi pas dessiner le futur, ça me donnera plus de détails sur les événements à suivre. La serviette posait devant moi et un crayon attrapé sur un peu plus loin, j’entamai les desseins. Mes yeux deviennent blancs et ma conscience s’estompe pendant un moment.
10 minutes passent.
Ma conscience repris ces droits, la tasse de café était posé sur la table et la carte à côté, la serveuse à dut être très pressait et n’a même pas vu mon état, ce qui est un point positif. Mon doigt vint se glisser dans l’anneau de la tasse et qui finit au creux de mes lèvres. Mon attention se porta sur les quatre desseins posaient devant moi, un montré Sylar, dans toute sa puissance usait de ces pouvoirs, l’autre une fille qui à en croyait les coups de crayon couraient à une vitesse phénoménale, ce qui me rappelle vaguement quelque chose, le suivant me montrait en train de projeter des éclairs dans un endroit clos, une bataille je suppose…Le dernier m’intrigue au plus haut point, je prends une gorgée de café et examine du mieux possible le dessin, il représenté Nathan, mort, recouvert de sang, le regard livide, un frisson me parcourt l’échine, mes doutes étaient bien fondé, le plus étrange est que Sylar et Nathan soit sur mes desseins, ce qui va dire qu’il y a une confrontation entre eux, je dois me dépêcher. J’attrape la a carte à la volée et l’étale de tout son long sur la table, la carte était celle de la ville, pratique si il est ici, inutile s’il se trouve autre part. Je me concentre du mieux possible laissant le pouvoir de Molly s’emparait de moi, mon doigt bougea tout seul, cherchant l’endroit où il se trouvait, il vaguait sur les rues, les places, les bâtiments et autre. Il vint se posé sur un coin de rue pas très loin d’ici, j’arrache un bout de papier d’une serviette et griffonne la rue dessus, buvant mon café d’une traite et laissant la monnaie à côté je me lève d’un bond d’un pas pressé et pousse la porte de l’établissement. Dehors, j’identifie l’endroit où je me trouve, j’ai pris soin de prendre la carte pour éviter de me perde, rue identifié, j’examine la carte avec attention, à en croire cette dernière, je suis à deux voir trois rues de l’endroit où se trouve Nathan.
Je commençais à trottiner, à éviter les passants et à accélérer de plus en plus, je ne mis même pas cinq minutes à arriver. La bâtisse datait bien du dix-huitième siècle à en croire les fissures, aux canalisations extérieures et à l’aspect de la maison. La boite aux lettres postaient à la gauche portaient le nom d’un jeune couple, je me demande si je ne me suis pas trompé dans l’adresse, que ferait Nathan dans un tel endroit. Je pousse doucement la porte, à en croire la pognée, elle à était forcé de l’extérieur, hum… J’espère que mon frère ne c’est pas encore embarquer dans des histoires malsaine, se serait bien son genre… Cette maison était bien entretenue aux premiers abords, bien rangé, rien d’étrange.
Peter : Il ya quelqu’un ?
J’avance un pas après l’autre sur ce qui doit être du parquet à en croire les craquelures qu’on entend à chaque pas. Ma main vient se pose sur le rebord d’une porte, elle donnait sur la cuisine. L’odeur et la vision est horrible, tout ce sang, les cranes ouvert, horrible, il n’y a qu’un homme pour ce compter ainsi. A peine je reprends la situation en main qu’un grand fracas retentit dans toute la maison, je me précipite vers la pièce concerné et je peux apercevoir mon frère fatigué, complétait pas de vilaines blessures, son opposant n’est autre que Sylar, ce monstre. Par simple reflexe mon bras se projette en avant, envoyant des éclairs bleuté dans la direction de Sylar, espérant qu’ils ont touché ma cible. Je m’approche de mon frère et constate ces blessures.
Peter : Dis moi ce qui se passe ?!
Je pris son bras droit et le passe autour de mon cou, je le lève et essaye de le transporter hors de la vue de notre ennemi. Je le pose derrière un mur de la cuisine, les corps des défunts me fait parcourir une multitude de frisson, pour oublier cette vision je plonge mes yeux dans ceux de mon frère. J’aimerais bien savoir ce qui se passe ici, à en croire les faits, Sylar aurait tué ces individus pour leurs capacités, hum… Si ça continue comme ces pouvoirs risquent de me mettre en bas de l’échelle, j’espère qu’il n’en a pas récupéré de trop puissant ou de trop problématique. Je ne pense pas que ma vulgaire décharge la mis hors d’état de nuire, je dois me battre contre lui, mais avant ça j’aimerais bien que Nathan m’explique ce qui fait ici.
Nathan Petrelli
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Sujet: Re: I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli) Mar 1 Juin - 16:15
J'allais y passer. Sylar allait me tuer. La mort était encore au rendez-vous pour moi comme si je prenais un abonnement. Richard, le père de Caitlin voulait me tuer, Sylar, d'autres personnes également. C'est comme si l'enfer m'était destiné. Je commence à perdre espoir. Finalement, je suis destiné à aller tout droit vers cet endroit et mon frère quand j'y pense est destiné à devenir un être bon, celui que je ne serais plus après avoir appris la pire des vérités de ma vie. Tout se bousculait dans ma tête. Je pensais mon frère, à ma fille, à mes fils, à Tyler et même à cette jeune femme que j'admirais pour son courage. Je la cherche desespéremment. Là, j'entends une voix. J'étais heureux de l'entendre. Elle voulait venir me voir. Mais elle allait rencontrer Sylar. Oh, non Caitlin, tu ne dois pas venir. Tu ne mérites pas cette mort comme moi. Je ne l'entendais plus. Richard est passé par là. Heureusement, elle est notre espoir à tous. Je n'attendais pas la réponse de Sylar. Je devais prendre les devants. Je devais survivre. C'était lui ou moi. J'étais quand même faible mais il fallait tenter le tout pour le tout. La mort ne me fait pas peur. Je l'ai déjà affronté à plusieurs reprises et le destin a toujours fait en sorte de me garder en vie j'ignore pour quelle raison.
Nathan : La mort ne me fait pas peur. Si tu savais le nombre de fois où j'ai gagné face à elle, tu serais bluffé. Tu vas payer Sylar ! C'est la fin pour toi. Je vais en finir avec toi.
Il me regardait. Il me pensait sûrement faible et lâche, que je suis peut-être bête mais j'ai déjà réussi à m'échapper une première fois. Je le referais encore et encore. Je prenais mon élan. Je devais voler quitte à détruire une partie de l'appartement. Je devrais ensuite faire des travaux mais ce n'est pas grave tant que je réussis à obtenir le plus beau des trophées : Sylar. Ce sera l'apothéose. Et c'est parti. J'arrive en volant bas. Je le prenais de force et on passe à travers le mur tous les deux. On était chez mes voisins. Le risque était de rester ici, dans cet immeuble, dans mon immeuble d'ailleurs. Personne ne devait savoir que j'étais une personne capable de voler. Je devais quitter cet endroit. Je sortais de l'immeuble en prenant Sylar et en volant de nouveau. J'étais bien fatigué et faible. Mais ma volonté était plus forte. La fin était proche. Il ne devait rester seulement que l'un de nous deux. Est-ce que le monstre d'origine devait survivre ou au contraire était-ce un monstre avide de pouvoirs comme moi ? Je perdais le contrôle de mon vol. Je ne pouvais plus tenir le coup physiquement et moralement d'ailleurs. J'étais encore plus blessé que tout à l'heure. Mon sang commençait à couler. C'était le prix à payer. On arrive dans une maison. On atterrit de manière brutale. J'étais le premier à terre alors que Sylar était un peu plus loin. Il commençait déjà à se réveiller. Finalement, il était plus fort que moi sur ce terrain-là. J'étais à la merci de cet homme. Cette fois-ci, je ne pouvais plus résister. Tout était trouble autour de moi. Je devais être vraiment dans un sale état. J'entendais le bruit des éclairs. Richard serait-il là ? C'était lui ? J'entendais quelqu'un venir vers moi. Il me regardait. Je n'arrivais pas à distinguer qui était cette personne. Mais quand j'entends la voix, j'étais surpris. C'était Peter qui me demandait ce qui se passait. Je n'arrivais pas à y croire. Ce n'était pas possible. Il prit mon bras droit. Il me lève et on essaye d'aller à un endroit où Sylar ne pourrait pas nous voir. Il me pose derrière un mur de la cuisine. Je sentais l'odeur à défaut de pouvoir bien voir ce qui se passe. Mais je devais répondre à sa question. J'essayais de me relever mais sans succès pour l'instant.
Nathan : Je n'arrive pas à croire Peter que tu sois là. Je croyais que c'était la fin pour moi. Je t'explique ce qui se passe. Sylar voulait m'utiliser afin de pouvoir tuer encore plus de personnes ayant des capacités. Il a tué des personnes ayant des capacités, trouvé mon adresse et m'attendait directement chez moi. Je savais qu'il m'attendait chez moi. Le père de Caitlin m'a mis au courant. Sylar a une liste en tête de personnes qui seraient intéressantes pour lui. Parmi elles se trouve Tyler, celui que je suis venu voir à l'hôpital et c'est là que nous nous étions retrouvés une autre fois après Central Park. Il faut le protéger. Sylar voulait échanger ma vie contre d'autres vies pour avoir plus de pouvoirs. Il aurait prévenu le président que je suis à sa merci. Il allait me tuer quand j'ai décidé de partir de chez moi. Je suis faible comme tu peux le constater et c'est pour ça que nous sommes ici lui et moi. J'espère que tu l'as touché, que tu l'as eu.
Je criais de douleur. Ce que Sylar m'a fait subir avant été déjà horrible. Là, c'était encore pire. J'avais du mal à respirer. La volonté a été plus forte que mon état de santé. J'espère que Peter ne remarquera pas que je suis si mal en point. Quand j'y pense, Caitlin, oh mon dieu, j'espère qu'il ne lui est rien arrivé. Je devais la retrouver. J'espère qu'elle n'a rien. J'ai besoin d'elle auprès de moi. Je devais tenir le coup rien que pour voir cet ange juste en face de moi. Elle a découvert qui j'étais vraiment. C'est cela qui est le plus dur pour moi et qui me fait le plus souffrir. Ses blessures ne sont rien comparées à la douleur que j'ai infligée à cette jeune femme si différente de son père. La mort n'est peut-être pas finalement pour aujourd'hui. Sylar va se relever dans pas longtemps. Je sais qu'il va vouloir me tuer. Je ne lui sers plus rien. Mais peut-être que je me trompe. Je dois l'arrêter à tout prix quitte à me sacrifier.
Nathan : Je ne serais peut-être plus là pour le faire mais je t'en prie, il faut me promettre une chose. Tu dois protéger Caitlin Evans.
Je devais penser à elle. Si elle méritait d'avoir une personne sur qui compter c'était bien Peter et non moi. Elle devait éviter de rentrer dans mes histoires. Elle pourrait permettre à l'humanité d'être meilleure.
SG
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Sujet: Re: I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli) Ven 4 Juin - 0:44
La rencontre était splendide. Le destin m'ouvrait ses bras, enfin. Il tendait ses mains, me livrait les Petrelli. J'étais abasourdi par tant de facilité. La victoire dernière de Peter était une affaire de tempérament. Fort de mes nouveaux pouvoirs, je me sentais, à juste titre, proprement immortel. Je lui souriais, bougeant mes bras en guise d'invitation. Mon carnassier fut bien mal accueillit. Une rage bleuté fondit sur moi. Une foudre bruyante et poétique censée me terrasser. Seulement, j'avais en main la célérité des Dieux. En un instant, l'éclair fut esquivé. Transformé, métamorphosé en être invisible, je muais un choc. Peter courait à la rescousse de son frère. Patient, stoïque, effacé. Je savourais ces retrouvailles. Je savais, jusque dans la pulpe de ma chair que cette victoire serait mienne. J'étais un traqueur, et ces misérables proies, comme enchainées à leurs passions finiraient par en mourir. Nathan était de loin le plus faible des deux. Moins puissant sur le plan biologique, il me servirait de laboratoire à affect. Sans distinctions ni sentiments, un plan machiavélique gonflait en moi. O Machiavel, qu'étais-tu si ce n'est mon ombre ? Je contemplais mon théâtre : ces deux frères, gisant piteusement dans cet océan de sang et de fer si charnier, si mouvant. Quelle tragédie plantée en ce lieu. Cimetière de couleurs ocres et rougeoyantes où coulaient des styx stagnants. Absurde me direz-vous ? Oui! Précisément comme tout cette narration oppressante. J'étais moi-même cette atmosphère. Cette sensation plurielle et dogmatique. Cette colère plate qui tombe sur les homme, toute aussi lourde que le Soleil des terres noires. J'étais plus encore : le petit démiurge qui s'excitait de son temps et de son espace. Grand seigneur des dimension, grand saigneur tout court. Meurtrier jubilant, aux doigts si crochus de massacres. Je ricanais dans le noir de ma transparence. Mon corps se matérialisa, à quelques mètres des hommes. Intact.
"Quelle surprise que tu viennes te joindre à nous Peter! Je ne m'attendais pas à te voir de si tôt. Si Nathan est si mal en point, ce n'est certainement pas de ma faute. Vois-tu, je crains qu'il n'ai glissé dans tous ces fleuves de sang. Fleuves dont je dénigre toute responsabilité. Non. Ces meurtres, c'est à toi que je les dois. Ta dernière décharge m'a pour ainsi dire... réveillé. Tu m'as recadré le ciboulot. Quelle fierté d'avoir réhabilité le plus grand tueur de l'histoire. Tu m'as échappé au Musée, mais maintenant, tout est fini." En tendant le bras, je le projetais télékinétiquement contre un mur, l'arrachant à Nathan qui, déséquilibré par mon attaque, vacilla à son tour. Des couteaux de bouchers, lancés sous les mêmes horizontales vinrent mordre la chair de Peter aux épaules, au ventre et au torse. Planté par 5 lames épaisses et douloureuses. Placardées, balancées contre lui à la vitesse de la lumière. Il était scotché au mur, épinglé comme une peau morte. Il criait. Je jouissais. Bientôt, il vivrait de sa mort, baigné dans son sang divin mais souillé par les yeux de Nathan, révulsés puis explosais sous ma botte. J'étais violent... mais j'étais un psychopathe. Je raisonnais en terme de blessure. Le relativisme est si bon lorsqu'on se place en deça du monde. Lorsqu'on transcende l'être pour affluer contre lui, contre son courant et contre son espèce. Oui, solitaire, jusqu'aux crocs. Solitaire gonflé de pouvoirs, c'est-à-dire de Liberté. J'avais toujours dans mes projets de faire tomber Dieu de son ciel. De nouer la corde de mon orgueil autour de son cou, de le hisser jusque sur terre pour que son corps s'y disloque et que l'humanité s'en nourrisse. Narcissique ?! Pleinement, mégalomane avec ça. N'étais-je Sylar, l'homme le plus dangereux du monde ? Je le regardais.
"Tss. Notre lutte semble éternelle, ne trouves-tu pas ? Où allons-nous trouver la force de se mettre continuellement si ni toi ni moi ne prenons la responsabilité de l'homicide ? Tu conviendras qu'ici-même, c'est moi qui détient le rôle du tueur. Je suis en quelques sortes le mauvais type, le bad guy. Ce que le monde ne comprend pas, c'est que je me fous de lui... Mais! Toi, tu es bien prêt à en prendre conscience, non ? N'es-tu accordé pour souffrir un peu ? M'offrir la fission de ton crâne ? Zeus des insectes, tu es loin, loin, très loin de me faire peur. Pour te le prouver, je vais d'abord buter ton frère."
Par télékinésie, je relevais Nathan aux côtes cassées. Un coup de pied fracassa sa poitrine sous les yeux impuissants de son frère. A ce titre, une tranchée spontanée déchira les veines de Peter au niveau de sa glotte. Je venais de l'égorger comme un vulgaire animal. La plaie était profonde et le sang grondait. Pourquoi faire ? Pourquoi le mutiler ainsi ? Par plaisir d'abord, mais surtout pour des raisons biologiques. Le sang étant le seul véhicule d'oxygène, découper la gorge de Peter, c'était limiter sa circulation sanguine, donc l'appropriation que son cerveau pouvait faire de l'oxygène. Sa cervelle était paralysée. Ses pouvoirs aussi. Sans alimentation, l'encéphale chavire très vite. C'est un Titanic mou. Non pas inactifs, seulement diminués, ses dons ne fonctionnaient plus pleinement. La régénération commençait déjà. Elle était lente, durerait plusieurs dizaines de minutes. Il était entre la vie et la mort, diminué par ma folie. S'étouffant dans son propre maelström sanguin, dans son chaos bouillant et organique. Quel pied! Le voir suffoquer. De longues vomissures tombaient de ses lèvres pour éclore sur le sol. C'était comme si sa bouche expiait à son tour. Parlait-il ? Je ne discernais rien entre ses hoquets rouges et ses grognements. Rien de lui n'était intelligible. Peter l'avait-il seulement été un jour, intelligible ? J'en doutais. Une envie féroce vint à moi. Je le voyais si impuissant, si transpercé, que déjà je voulais en finir. Oubliant Nathan, je pointais un doigt malicieux au niveau du front de son frère. Ma main se pose sur son cou. Son liquide vital, chaud et fluide de douleur lave ma main. Je l'étrangle. Ma poigne de fer lui broie la colonne vertébrale. Je vais le tuer. Maintenant. Maintenant que je le domine complètement, totalement, absolument. Pour toujours. Je suis si contrasté. Si valorisé dans les rapports de forces. Lui n'est plus rien, moi je suis tout. Je l'ai poignardé par la pensée, soudé à un mur, égorgé puis étranglé.
"Quel dommage que je maitrise si parfaitement le fonctionnement du corps humain. Te taillader la trachée était le moyen rêvé pour te soumettre à mon pouvoir! C'est bien de ça dont il est question. Qu'entends-je ? Je crois que ton débit de sang est trop important pour que tu puisses parler. Bientôt, tu vas sombrer dans l'inconscience. Tes gloussements me comblent. Ils me rappellent ceux de Claire. Oui, c'est ça. Cette surdité, cette horreur dans la voix. La même pitié, la même souffrance dans vos yeux. J'ai gagné Peter. Tu vas mourir. Si tu savais à quel point j'ai rêvé de cet instant. Quand tu périras en enfer, je penserai encore à toi. A tout ce que tu m'as offert. Rival de misère claquant sous ma poigne. Rappelle-toi toujours de ce nom, cite-le à Hadès lorsqu'il te questionnera. Parle-lui de moi. Dis lui... DIS-LUI QUE MON NOM EST SYLAR!!"
Une crevasse terrible se grave dans son front. Je lâche un râle de colère en même temps que je le scalpe. Je l'ai foudroyé! Ses traits se déchirent, emportés tout aussi vite que la course de mon index. Les os se flagellent, volent en éclats, sa peau est disséquée. Comme Jackie Wilcox, la plaie n'est pas méthodique mais pulsionnelle. D'un seul trait, je découpe grossièrement et violemment. Mon affect est une distorsion. Le voilà plié, aspiré en moi. Non, sa conscience n'est plus. Ma brutalité a dévoré sa vie. J'ai été expéditif, sentimental Cela témoigne de ma force. Je suis éclaboussé. Je suis emporté par mon triomphe. Je suis en train de décérébrer Peter Petrelli! L'excitation est si belle. Je sens mon cœur remonter jusqu'à mes tempes, je sens mon corps de prédateur se tendre de son entier. Je sens le réel tanguer entre mon rêve et son cauchemar. Mort, je retire par la pensée la partie supérieure de son crâne. Son cerveau se découvre. Mes doigts y plongent.
Erreur fatale.
Je ne sens rien, si ce n'est que je tombe. Mon pouvoir m'abandonne. Je bouscule mes névroses et mes pulsions. Je suis ivre. Je me fracasse par terre. La conscience m'abandonne à son tour. Tout se trouble puis disparait. Je ne respire plus vraiment. J'ai oublié Nathan. Pendant mon manège, trop emporté par cette cérémonie que m'inspirait la mort de Peter, j'ai négligé mon invité. Celui-ci a planté un couteau dans mon échine. Il m'a désœuvré et a probablement sauvé ma victime. Je m'étale de tout mon long sur le sol. Inactif, inoffensif. En mon fort intérieur, je sais que je n'ai pas eu le temps de terminer mon rituel. Peter n'est pas mort. Je n'ai pas eu le temps d'aspirer ses pouvoirs puis de broyer son cerveau. Bientôt il se régénérera. Bien mal en point, humilié, blessé, traumatisé, vaincu mais vivant. C'était mon sort qui était grave. J'avais perdu à ma manière. Qu'allais-je devenir ?
Sujet: Re: I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli) Dim 13 Juin - 13:20
¤ L’amour est une réelle source d’inspiration ¤
Han…Han…Han… C’est cette impression qu’on a quand on se noie, se sentir désarçonné, impossible d’émettre le moindre son, voir son esprit s’embrumait dans un brouillard épais, ce voir submergé par la mort et ne pouvoir rien n’y faire, c’est assez exaspérant n’est-ce pas ? Enfin, pourquoi je blatère autan de connerie alors que je n’ai pas mourir, je ne parle pas de ma régénération, mais plutôt de touts ceux à qui je dois de l’aide, toutes ces personnes qui n’attendent que du secours et une survit, une rédemption. Il n’y a qu’une personne dans ce bas monde que je dois laisser mourir, celui qui me lacère de pars en pars, qui me remet en question et qui est comme une tornade qui ravage tout sur son passage. Ressaisis-toi, ressaisis-toi, c’est ce que je dois faire, mais ces coups m’empêchent de faire le moindre geste, c’est horrible de voir comment on peut être si faible et désemparé. Je crois que je vais avoir du mal à m’en sortir sur ce coup là. Je n’arrivais même pas à distinguer l’endroit où je me trouvais, mon sang tombaient à foison, il ne me laisse pas le temps de me régénérer, je vais souffrir d’une anémie sans aucun doute. Mes pensées se trouble de plus en plus, est-ce la fin, je ne sais pas… Plus rien, plus de douleur, plus rien que me lacère mon cou, rien. Mon corps tombe à la renverse sur le sol gorgée par mon sang, je me sens lourd et faible, peu à peu la régénération fit son effet, mais très lentement, j’arrivais à peine à bougé mes mains pour me remettre sur mes jambes, à en croire le corps inerte devant moi, mon frère à dut le neutraliser, sans aucun doute, comment on a put en arriver là…
Retour 20 minutes en arrières
« Attend, on n’est pas en position de faire quoi que ce sois, contente toi de rester en retrait »
A peine ces paroles prononcées que mon corps fut propulsé contre un mur, cinq couteaux fusèrent sur moi, la douleur fut au rendez-vous, j’hurlais, lui devait prendre un malin plaisir à ce délecté de cette vision, moi son antagoniste, celui qui est sensé avoir tout eu, c’est rageant de ce voir ainsi, j’ai toujours était bercé dans le mensonge familiale. Si on ne peut même pas faire confiance à sa propre famille, vers qui se tourner ? Je suis un peu perdue, ce n’ait pas les blessures physiques qui vous affectent le plus ou qui vous fait le plus mal, ce sont les blessures psychologique, mental, celle qui vous détruit de pars en pars, vous laissant dans votre folie. C’est bien ce qui le touche ? Mais il à décider lui-même de tomber dans cette folie, si seulement il pouvait y mourir et ne plus jamais se relever. Il provoque ça propre décadence, il finira par mourir lui-même, sans l’aide de personne, ce serait un comble non ? Le mégalomane qui meurt dans propre folie, ironique ? Non… Réaliste oui. Rien que quand il déblatère ces paroles, on pourrait croire qu’il se prend pour un envoyer de dieu, qu’il est un ange déchue du ciel et qui veut mettre un terme à dieu, ce n’est qu’une hérésie, il tombera de bien haut.
« Ta connerie te tuera, tu n’arriveras jamais à me tuer, l’un dans l’autre, aucun de nous deux pourra en finir »
Je voyais doucement le corps de Nathan se soulever, qu’est-ce qui fait, le coup fut brutal, j’avais du mal à articuler à cause de la douleur, je ne pouvais rien dire, pour en rajouter une couche, Sylar me trancha la gorge, ce qui fut la limite, j’étais totalement désemparé, la régénération se faisait attendre, elle faisait plus de mal que de bien. Je crachais du sang en trombe, j’en étais submergé, qui aurait put croire que mon propre sang me noierait. Ma conscience s’estompait comme si elle tombait en lambeaux dans le néant.
Maintenant.
Ma régénération à fait son effet, mon cou avait repris sa forme habituelle, mais une vilaine trace était encore présente, elle mettra du temps à se dissimuler. Je me levais en douceur en m’appuyant sur mes mains, mais j’étais plus que fatigué, je tombe à la renverse contre le mur, adosser, laissant mon regard sur la pièce, là où git le corps de Sylar et mon frère, on peut dire qu’on l’a échappé belle ce coup ci, il va falloir se montrer plus fort que ça la prochaine fois ou sinon il risque d’avoir de sérieux problème.
Nathan Petrelli
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Sujet: Re: I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli) Lun 14 Juin - 11:51
Je savais finalement que Sylar se réveillerait tôt ou tard. Ce n'est pas son genre de rester à terre pendant très longtemps. Je le voyais en train de nous regarder. Il devait admirer le fait que j'étais mal en point d'un point de vue physique mais aussi d'un point de vue moral. Il a toujours réussi à me montrer la partie la plus sombre de mon âme. Là, où j'étais le plus cruel c'était avec lui. Cette rage arrive toujours à sortir à cause de lui. Je devais arrêter ce monstre à tout prix sans quoi il va continuer de torturer continuellement les personnes que j'aime et créer d'autres monstres. Soudain, il se mettait à rire. Cela me faisait froid dans le dos. Je savais qu'il allait préparer quelque chose. Je savais que le coup serait pour moi. Il voudrait se venger de ce que je lui ai fait subir pour être venu dans ce lieu apocalyptique. Il était supris de voir Peter maintenant. Je ne pense pas au contraire qu'il le soit. Si ça se trouve, j'étais encore l'appât comme la dernière fois. Seulement lors de la dernière rencontre entre Sylar et moi, je devais l'attirer dans la suite du Président. Cela aurait été entièrement de ma faute si Peter avait des problèmes. J'étais réellement en colère. La rage commençait à refaire surface lorsqu'il ajoute que ce n'est pas de sa faute si je suis mal en point. J'aurais selon lui glissé. Ce monstre voulait me faire souffrir. Le pire dans tout ça c'est qu'il ose dire qu'il n'est pas responsable de ces meurtres dans cette maison. C'est un comble finalement pour un monstre dans son genre. Mais en entendant la suite de son discours, j'étais surpris, abasourdi même. Peter et Sylar ont combattu dans un musée. Je n'arrive pas à le croire.
Nathan : Tu vas payer pour tous les crimes que tu as commis Sylar, crois-moi, tu vas mourir !
Mon frère ajoute qu'on n'est pas en position de faire quoi que ce soit. Il me dit de rester en retrait. J'ai promis que je le tuerais quitte à me sacrifier afin de libérer ce monde d'au moins un monstre. Il ne restera plus que moi et Richard. Je me relève un peu et je le tiens par le bras.
Nathan : Non, Peter, ce n'est pas à toi de t'en occuper, c'est mon combat.
Mais c'était déjà trop tard. il expulse Peter contre un mur. En même temps, je perds l'équilibre que j'avais retrouvé pendant quelques instants. Je suis de nouveau à terre. J'assistais impuissant à la pire des scènes de ma vie. Les spéciaux étaient capables de beaucoup de chose mais lui c'était au-delà de l'impossible, de l'inimaginable, de la cruauté. C'est un danger public qu'il faut maîtriser. Cependant, là, c'est l'inverse. C'est lui qui maîtrise mon frère. Des couteaux de bouchers s'ajoutent à la souffrance de Peter. Sylar les propulse. Ils attérirent aux épaules, au ventre et au torse. Il était placardé contre le mur. J'étais au plus mal. Je devais faire quelque chose mais quoi exactement. Mon frère criait. Si je n'étais pas capable de sauver mon frère, je serais devenu le pire des monstres et finalement je devrais être tué tout comme Sylar juste devant moi. Sylar lui était satisfait de la tournure des évènements. Il parlait de nouveau à mon frère. J'écoutais impuissant son discours de meurtrier en puissance. J'arrêterais ce combat coûte que coûte. Je peux te le jurer Peter. Tu ne souffriras plus. Jamais mon frère ne sera un meurtrier. C'est l'être le plus pur que je connaisse. Jamais il ne deviendra comme Sylar même si j'avais eu peur lorsqu'il voulait tuer Richard. Mes tourments seraient fini s'il était mort mais ma soif de vérité a été plus fort que le reste. Le pire c'est que je suis tombé amoureux de sa fille. Il est un tueur qui se fout du monde dans lequel il vit. On l'avait bien compris. Il ajoutait que Peter ne lui faisait pas peur et qu'il allait le prouver en me tuant ? Je suis mal. J'ai par contre adoré la phrase de mon frère. Sa connerie le tuera. C'est sûr. Personne ne pourra en finir. Par contre, là, je ne suis pas d'accord. Je le tuerais de mes propres mains s'il le faut. Mais là, je suis vraiment très mal. Je suis soulevé de terre comme une vieillle chaussette. Il me met encore un coup de pied là où j'avais déjà mal. Je m'étouffais sur place encore. Il fallait que je reprenne mon souffle. Cette fois-ci, cela va être la fin pour moi encore. Mais combien de fois est-ce que j'ai pu dire cette phrase ? Là, je vois l'horreur devant moi. Sylar venait de trancher la gorge de mon frère. Mon cauchemar était en train de se dérouler finalement. Ce n'était pas moi mais Sylar qui était son tueur, l'assassin. Mon frère était mal. Je devais réagir. Il pointait son doigt vers le front de mon frère. J'allais assister à son meurtre. Il est en train de l'étrangler, de le faire souffrir. Je souffrais en même temps. On me prenait ce qui me restait d'humanité. En tuant mon frère, Sylar sait que je ne serais plus jamais le même, que je deviendrais comme lui. J'étais en train de bouillir. Cette rage montait en moi à pleine puissance. Sylar était satisfait de la tournure des évènements. Je devais reprendre le contrôle de tout ça. Il disait qu'il allait sombrer dans l'inconscience. Tout ce qui disait était horrible. Je ne peux plus le supporter. Et là, il vient de faire une grossière erreur. Il vient de parler de Claire. Il pense avoir gagné mais il me connaît mal. Il ne périra pas dans les flammes de l'enfer car c'est ma destination. Je ne pouvais pas encore parler. J'aurais tellement voulu lui dire ce que je pensais mais je n'y arrivais pas. Par contre, je réussis difficilement à me lever. Il était en train de décérebrer mon frère. Là, c'est la pire chose que je n'ai jamais vu. Par contre, j'ai comme l'impression qu'il m'a oublié. C'est peut-être ma chance. Sache Sylar que tu n'as pas gagné, loin de là et que tu n'as pas réussi à me tuer. C'est moi le pire des deux. Je suis ici pour vivre. Le desin le veut ainsi. Je voyais un couteau. Je le prends et avec toute la rage que j'avais accumulé. Je lui plante dans son échine. J'avais gagné.
Nathan (faible) : J'ai gagné Sylar encore une fois. Jamais tu ne seras Dieu car c'est moi. Jamais tu ne me tueras. Beaucoup de personnes ont essayé comme toi mais je suis toujours en vie errant dans ce monde.
Je tombais à la renverse. J'étais trop fatigué. La rage avait fait son effet mais elle n'allait pas me maintenir debout pendant longtemps. Je voyais mon frère en train de tomber à la renverse également contre le mur. Le combat était terminé. J'avais eu le dernier mot face à Sylar encore une fois. Mon téléphone était en train de sonner. Je l'avais oublié celui-là. Je voyais que c'était un numéro inconnu. Je réponds.
Nathan : Ici, Nathan Petrelli !
Une secrétaire : Lewis attend votre paquet !
Nathan : Il arrive, ne vous inquiétez pas. Mais vous allez faire par contre ce que vous avez dit. Laissez-la tranquille. Elle est meilleure que n'importe qui.
Une secrétaire : On l'attend.
On me raccroche au nez. Je devais me relever. Il le fallait. Je réussis difficilement encore. Je vais voir mon frère. Je m'approche de lui. Il s'était régénéré. J'étais rassuré. Mais par contre, lui, il va se demander si je tiens le coup. Je dois le faire.
Nathan : Peter, tu m'entends ? C'est moi, Nathan ! Il faut que tu te relèves, je t'en prie. On doit emmener ce monstre à la Compagnie. Je leur ai promis, je n'avais pas le choix si je voulais sauver la personne que j'aime.
Sylar était inconscient. Je l'avais bien eu cette fois-ci. J'avais dévoilé mes projets. Elle occupait toutes mes pensées. Je retournais vers Sylar et je le relève. C'était difficile.
Sujet: Re: I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli) Mer 23 Juin - 15:35
¤ Le monde à l’envers ¤
Je repris le contrôle de mon corps peut à peu, la fatigue s’estompe peu à peu. Mon corps était tout ankylosé, on dirait que je viens de me faire piétiner par un poids lourds. Mon regard vint se poser sur le corps inerte d’un homme qui hante beaucoup de personne dans leurs cauchemars, qui à ruiné la vie de certains et leur à même supprimer. Le tueur fut tué, quelle ironie, tuer entre guillemet je devrais dire. Les paroles de mon frère ont étaient un blocage pour moi « Jamais tu seras dieu car c’est moi ». Quand va-t-il comprendre que Dieu n’a aucun rapport avec ces situations macabres, c’est une hérésie, le temps n’est pas au débat, nous devons transporter Sylar le plus vite possible. Juste après le coup fatal, Nathan tomba à la renverse, la fatigue c’était acculé auprès de lui. Tout à fait logique, nous étions éprouvés, mais il ne fallait pas relâcher, rien n’est finie. Son téléphone sonna, mais je ne fis pas attention à ce qui se disait. Je me relevai juste et partit aider mon frère, je m’élance vers le corps de Sylar et à nous deux, nous le transportons en dehors de cette maison qui est devenue d’un coup plus vide qu’elle ne l’était. Ces gens demandé juste à être tranquille, mais maintenant plus personne n’est à l’abri du danger.
Peter : Au faite Nathan, qu’est-ce que tu à décider maintenant ? Tes projets continuent toujours ?
Je lui parler en même temps que j’entrouvre la porte qui donne directement sur la ville, quelques personnes tournaient leurs regards vers nous, mais continuaient leurs routes, peurs de se faire tuer, ce qui est tout à fait compréhensible vu que nous tenions dans les bras un homme ensanglanté avec une arme planté dans la tête. Je gardais mon objectif en tête, enfermé cette pourriture dans le niveau cinq, deux minutes après, une camionnette vint se garer devant nous, mon frère savait qui c’était, mais je doute que ce sois la compagnie. Il était impassible, hum… Je me demande si tout ça n’a pas était prévues dès le départ. Je garde mes soupçons pour moi, deux hommes armés ouvrent les portes et je le dépose à l’intérieur, Nathan et moi montent à l’intérieur, j’étais à l’opposé de lui, je ne voulais pas lui parler, en regardant Sylar allongé au sol, des pensées me reviennent en tête…
5 ans dans le futur.
Costa Verde.
La porte s’entrebâillent, mais mains se transformèrent en torches bleu et d’un pas feutré j’avançais doucement, si Sylar est ici, je dois rester sur mes gardes. Beaucoup de jouets sont éparpillés partout, ce n’est pas la maison à laquelle je pensai. Un petit enfant accourue en descendant les escaliers et m’adresse un bonjour, le plus étonnant et qu’il m’appelle tonton Peter. Il repartit aussi tôt dans le salon, je lui suivis plus détendue qu’avant et je fus stupéfait de voir Sylar aux fourneaux avec un enfant. Je ne sais pas trop quoi penser, dès qu’il me vu, je mis un pas derrière moi par simple réflexe, mais lui, il s’avance avec un large sourire et il finit par me faire une accolade. Je ne comprends plus rien.
Sylar (futur) : Sa fait longtemps Peter, si je savais que tu venais j’aurai fait plus de gaufres.
Il me tapote la joue et repartit s’occuper de la cuisson, c’est quoi ce futur. Où est passé cette homme qui tuait de sang froid et qui n’avais aucune pitié, il mène une vie de famille ordinaire, c’est sa ? Le petit me regarde avec un air interrogé.
Noé : Dis tonton Peter, pourquoi tu n’as pas de cicatrices aujourd’hui ?
Je reste cloué sur place, je ne savais pas trop quoi répondre.
Sylar (futur) : Bon je te découpe ta gaufre et oncle Peter et moi allons parler dans la salle de jeux, tu va y arriver. Mais oui tu es un grand garçon.
Il enlève son tablier et fit mine de le suivre. Dès qu’il referma la porte et adresse un sourire à son fils, il changea complètement d’expression. Je recule de quelque pas par simple réflexe.
Sylar (futur) : Tu es en plein décalage horaire non ? Tu viens du passé si je ne me trompe pas. Donc pour toi je suis le croque mitaine c’est ça ?
Peter : Je ne vais pas rester longtemps, j’ai besoin de tes capacités.
Sylar (Futur) : Je refuse de m’y plier, mon pouvoir ne consiste pas qu’a comprendre tout, il est complété par une soif de meurtre constante, j’arrive à tenir grâce à lui, grâce à Noé.
Peter : Si tu ne veux pas, je vais le chercher moi-même.
Sylar (futur) : Arrête de fanfaronner tu veux, tu ne comprends rien.
Peter : C’est toi qui ne comprends rien, j’ai vu le futur, j’ai vu le monde exploser. Tiens, si tu me crois pas, peins le futur et tu verras par toi-même.
Sylar (futur) : D’accord, mais je ne veux pas qu’il me voit dans cette état, occupe toi de lui pendant ce temps.
Il commence à assembler plusieurs couleurs et ces yeux deviennent blancs.
10 minutes après
Il reprit ces esprits et constate ce qu’il vient de dessiner, une terre totalement disloquer. Il comprit aussitôt l’envers de la situation. Il se retourne et me regarde d’un air décidé, il enlève la manche de son bras et décroche la montre de son poignet, il me la tendit et il me demande de la réparer. Je n’y connais rien en montre, à la différence de lui je ne suis pas horloger, mais si je la réparai j’acquérais ces capacités, il commence à entamer divers conseils pour la réparer, il suffisait de réparer les roue et de les placer au bon endroit. Dès que ce fut fait, la montre reprit sa course infernale.
Sylar (Futur) : Toutes mes condoléances…
Aujourd'hui.
Voilà à quoi ce résume mes pensée… Ce futur aurait put se produire, mais maintenant c’est trop tard. Nous devons aller de l’avant et ne jamais s’arrêter, trouver un sens à notre vie, trouvait une rédemption…
Nathan Petrelli
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Sujet: Re: I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli) Jeu 24 Juin - 17:24
Peter vient m'aider. Nous pouvions maintenant partir de cet enfer. Jamais, je ne me serais autant battu pour détruire quelqu'un. Cette vengeance est en train de consumer tout mon être. Sylar fait ressortir en moi toute la rage qui s'accumule depuis que j'ai appris la vérité concernant ma vie, qui était vraiment mes parents et surtout ce que mon père attendait de l'avenir. Le père de Caitlin représentait tout ce que je pouvais détester et pourtant, c'est lui qui m'avait le mieux cerné. Il me connaît mieux que n'importe qui. J'ai peur de ce que je vais devenir. Avec mon frère, on porte tous les deux ce monstre. Mais là, mon frère m'a posé la question piège, celle où mon esprit n'arrive pas vraiment à faire la part des choses à savoir ce que j'ai décidé et si je continue mes projets. Je suis devenu un être torturé tiraillé entre différentes choses et menant un combat intérieur pour garder le contrôle. Toutes les personnes que je rencontre me font pencher soit encore plus vers les ténèbres, soit me remette sur le droit chemin. Mais depuis que j'ai perdu Caitlin, depuis qu'elle est partie, je sombre de plus en plus. J'ai fait de son père un allié. Comment répondre à cette question ?
Nathan : A vrai dire Peter, j'ai tout perdu, je n'ai plus vraiment grand chose sur quoi me raccrocher. Je pensais avoir trouvé quelque chose sur quoi me raccrocher mais la destinée est plus forte que nous tous. J'ai perdu mon espoir à travers cet ange venu du ciel pour m'aider. Je l'ai détruite comme je le fais pour chacun d'entre vous, comme toi ou comme le reste de ma famille. Je suis hors de ce monde, je suis un être à part, quelqu'un que Dieu veut absolument sauver mais je ne le mérite pas. J'erre sans réel but. Je n'ai rien encore décidé de ce que j'allais faire. Le plus important pour l'instant, c'est Sylar. Enfin, nous avons réussi à nous en débarasser.
J'étais désemparé, perdu. Je ne devais pourtant pas le montrer à Peter. Pour lui, j'ai toujours été la personne qu'on devait prendre pour exemple. Mais ma vie est un mensonge. Je veux détruire la Compagnie à tout prix. Cette organisation ne mérite plus d'exercer. J'avais fait du mal à beaucoup de personnes au sein du Carnival ce qui a été le motif de la fuite de celle que j'aimais le plus au monde. J'espère que Richard pourra détruire la Compagnie pour moi. C'était une idée. Il avait entrouvert la porte en même temps qu'il m'avait posé cette question. Je lui ai répondu. C'était vague mais le plus important c'était de s'occuper de ce monstre. C'était la meilleure chose à faire. Chaque chose en son temps. Je pouvais respecter ma part de l'engagement envers Lewis et faire en sorte que Caitlin soit libre enfin. Elle est meilleure que n'importe lequel d'entre nous. La personne qui sera avec elle aura un avantage certain par rapport aux autres. Tout pourrait très bien basculer. On arrivait directement en ville. On n'était pas vraiment discret avec Sylar. Certaines personnes étaient en train de nous observer. Heureusement qu'elles continuent leurs routes sinon adieu la couverture. Mon secret aurait été découvert. Deux minutes après notre sortie, une camionnette arrive. Je reconnaissais le chauffeur. C'était Richard. Il applaudissait. Je m'approche de lui. Je lui serrais la main en guise de remerciement pour tout ce qu'il avait fait.
Nathan : Il vaut mieux que tu nous ouvres cette porte. Notre calvaire est enfin terminé. Tu es vengé à présent toi aussi. Il en est fini de Sylar.
Richard était d'accord. Il fait signe qu'il fallait ouvrir la porte. Deux hommes armés ouvrent la porte. Peter prend Sylar et le dépose à l'intérieur.
Nathan : Il vaut mieux que tu retrouves ta fille. Je n'en ai pas encore fini avec ce monstre.
Richard s'envole. Un troisième homme vient vers la camionnette et prend le volant. Je monte avec Peter à l'intérieur de la camionnette. On pouvait partir maintenant. Peter n'osait pas me parler. Je n'étais finalement pas convaincant sur ce que j'avais dit. Je pensais à beaucoup de choses. Je pensais aux personnes que j'avais rencontrées. Je pensais au plan massif que j'ai mis en route et dont le président avait approuvé. Je pensais à Tyler, la seule personne qui me prenait telle que j'étais sans se préoccuper de ce que je faisais. Enfin, je pensais à cet ange que j'avais rencontré à San Francisco. Elle a une voix sublime, magnifique et surtout un pouvoir qui pourrait permettre au monde de connaître un nouveau départ. Je comprends pourquoi la Compagnie souhaite l'avoir dans leurs rangs. Au lieu de la recruter, je suis tombé amoureux d'elle. Elle occupe toutes mes pensées. La pire chose que j'ai pu faire depuis que j'ai ce plan en tête est d'avoir fait souffrir cette jeune femme. Je regardais Sylar, mon ennemi. Je l'avais eu. J'étais fier de moi. Enfin, le pire des dangers a été écarté. Je pouvais être soulagé. Je regardais mon frère. A deux, on avait réussi à vaincre Sylar. Finalement, ce n'était pas un dieu. Il était un héros. Je ne méritais pas vraiment ce titre. Je repensais à mon cauchemar où je voyais que je tuais mon propre frère. Cela me fait encore froid dans le dos. Je regardais à l'arrière de la camionnette en pensant à tout ça. J'avais par contre toujours aussi mal. Ce combat a été une dure épreuve pour nous tous. J'ai comme un mauvais pressentiment. Je ne sais pas pourquoi. Je me tourne et là, je vois Sylar qui s'est réveillé.
Nathan : Oh, non, je pensais l'avoir tué pour de bon !
Que va-t-il nous faire ? Je n'en sais rien mais là, on est en mouvement. Il a l'avantage. Moi, je ne peux pas voler. Nous sommes pris au piège.
SG
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Sujet: Re: I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli) Mar 10 Aoû - 23:08
Une force titanesque soulève le véhicule. La main invisible de ma pensée renverse la camionnette par l'arrière, la projette dans les airs puis la disloque contre le sol. Elle s'écrase, lourde, inerte et molle comme une confiture, sur le toit. Renversée, elle glisse sur plusieurs mètres, tourne, se fracasse contre le bitume sec de la route. Les voitures rugissent, freinent plus glissent à leur tour dans un tohu-bohu triomphant. C'est un chaos monumental. Des carambolages, des culs de sacs, des hurlements humains. Les klaxons agonisent. Râle dépressif dans ce cimetière de carlingue. Les portes de la camionnette volent en éclats et blessent un passant. Je pose un pied à terre, nimbé d'hémoglobine, trempé dans mon entier. Je chancelle, m'immobilise. Ma fureur se stabilise. Mon regard de fer se projette sur le monde et c'était comme si ma représentation se faisait vraie. A quoi ressemblais-je si rouge, si menaçant ? Je respire, j'absorbe toute cette réalité. Elle rentre en moi, se découpe en étoile jusque dans mes veines. Ma colère monte. Une voiture fonce sur la camionnette renversée. Je tends le bras, comme pour l'arrêter. la voilà qui vole à son tour, roue céleste et striée. Elle se dissèque sur la route froide de frayeur, à ma droite désormais. Les passagers sont morts, broyés dans un estomac de troncs ferriques. Je me retourne et m'avance. Ma main agrippe une toison. Avec force, je la tire. Je traine un homme par sa tignasse. Il baigne dans beaucoup sang, son dos en est imprégné. Il nagerait presque dedans, mais ce sang n'est pas encore le sien. Je le traine encore, sur le sol. Il est inconscient. Un couteau est plongé près son cœur, mais il halète encore. Il est vivant. Plus pour longtemps. Oh non. Je ne suis pas tout à fait au fait de ma volonté. L'univers est une nuance qui tourne toujours. Je m'arrête et rigole. Je lâche ma proie et défie l'humanité en levant les bras. Toujours plus fort, je suis emporté dans un fou rire large et irrationnel. J'ai l'air fou, je suis fou. Je vais montrer aux témoins qui je suis. Il y a des morts, des blessés, des indemnes et surtout... de la peur. Oui... de la peur à faire sauter leurs yeux saturés. Je suis un alchimiste de l'atroce. J'ai de quoi choquer des âmes pour l'éternité...
"Mesdemoiselles mesdames et messieurs, vous allez assisté au premier meurtre public du tueur le plus dangereux des Etats-Unis! Mon nom est Sylar. Je m'apprête à liquider ce type. Oh... ne soyez pas jaloux, votre tour viendra bien vite!"
Mon pied tombe bruyamment sur la cheville de ma proie, la fracturant d'un coup sec. Je jubile à cet instant. Je vois dans sa phobie le spectre de mon désir. Dans sa respiration, c'est la mienne qui se transcende. L'excitation monte en moi tout aussi vite que les cris tombent de sa bouche exacerbée. J'aimais cette seconde. Celle où mes yeux trouaient les siens comme des lames d'essence. Il était choqué par tout ce qu'il s'était passé dans la camionnette. Tétanisé, horrible dans la pitié que m'inspirait sa détresse. Ma seconde divine, c'était celle où je dominais cette vie blafarde. Car oui, j'étais bien l'empereur de cet homme, qui bientôt expirera dans ma main violente et sous mes crocs, rassasiés de chair psychologique. Quel ascendant, quel pouvoir. J'en jouissais. Je pouvais crever de cette exaltation. Celle qui monte à la gorge quand je m'apprête à mutiler quelqu'un. A le faire souffrir comme jamais il n'a souffert. J'inspire. J'incise. Sa tête crache des gorgées d'un alcool rouge et noir. J'en suis ivre. Quel vacarme autour de moi. Ces femmes et ces enfants n'avaient-il donc jamais vu un psychopathe plongé ses doigts avides dans un crâne savamment découpé ? Quoi de si exceptionnel. Ce n'était qu'un meurtre. Oui, sanglant. Mais quelle boucherie c'était alors dans cette camionnette! Je me relevais. Ivre, fumant, monté de nouvelles vapeurs. Ma mégalomanie, grossie de ce massacre, plus tonitruante que jamais se dessinait jusque dans mes yeux sombres. L'homme qui venait de mourir, c'était Nathan. Je l'avais bien compris, Peter et lui ne pouvaient tomber l'un après l'autre. Au sommet de ma gloire, dans le brouillard si noir de mes fumées, j'avais marché contre eux. Mon glaive de Psyché avait raclé de la peau et bu leur sang. En étais-je vainqueur ? Leurs légions étaient trop fortes, leurs liens trop noués. A deux, les Petrelli étaient invincibles. Même pour moi. J'étais mort d'eux,il a de cela encore quelques minutes. Mort d'un couvert planté dans la pulpe de mon crâne. Maintenant, il trônait fièrement dans la poitrine tiraillée du décéphalé. Quel trophée. Il ne l'avait pas volé. Là voilà ma vengeance. Puisque Peter avait été retourné dans mon prodigieux accident, incapable de me retenir... j'avais tué son frère. Voilà comment je pouvais le détruire. Il ne me manquait plus qu'à fuir. Je transpirais le sang de cette camionnette tant je l'avais fait couler. Vu comme ça, elle ressemblait à un animal éventré. Je choisis de m'envoler. Propulsé par mon nouveau don, je disparaissais de la scène de crime, laissant derrière-moi un homme inconscient, un homme amputé de sa cervelle, une camionnette hachée et des cadavres épars en dizaines de lambeaux... un désespoir meurtrier surtout.
*Flashback*
J'avais ouvert un œil lorsque le couteau était miraculeusement sorti de mon crâne grâce aux vibrations puissantes produites par le véhicule. Je me régénérais rapidement. Sorti des limbes grecques de l'immanence, de la mort terminale. La télékinésie avait fait le reste. Les sangles claquèrent dans un bruit de cuir étouffant, s'arrachèrent en débris de matière. Des plaies grosses comme des doigts écœurèrent les gardes qui devaient me retenir. En un seul instant, ma démence avait ouvert dans leurs gorges des rives affreuses. De longs Danube, rouges sanguins en coulaient abondamment. J'étais en colère. Révolté contre ce monde, ce ciel si vide, ces âmes si misérables. Je ne contrôlais plus rien. Alors j'avais explosé. J'avais laissé mon esprit taillader ma prison et ses tenants. C'était comme libérer des tronçonneuses d'idées, des lames psychiques vertueuses d'Ouragan! Mécanique des fluides, gravité à l'esprit. Échouages hideux, gouffre noir et léviathans pourrissants. Ma tempête télékinétique avait massacré les corps. Les veines se scindèrent, les os se scièrent, les organes se strièrent puis implosèrent. Des griffes violentes marquèrent les torses et les visages. Les membres volèrent dans un ballet des plus glauque. Il fallait imaginer la scène. Une déflagration spirituelle fragmentant des hommes jusqu'à ce que des morceaux d'eux-même virevoltent et se répandent de toute part dans des échos violents, des souffrances brèves, des bruits psychopathes, inhumains. Une vraie symphonie, plus apocalyptique de violence que symétrique. Un joyeux bordel, rouge et liquide au possible. Les murs furent aspergés d'une eau chaude et accueillante, ces corps éjaculaient du sang de toutes parts, éclatant comme des œufs sous une main trop ferme. J'avais le sourire aux lèvres sans me rendre compte de ce que j'avais fait. Inconsciement peut-être, Nathan et Peter étaient épargnés. Mais il était trop tard. Le véhicule avait subit mon assaut psychique. Toute sa structure s'était hachée. D'une simple pulsion, je relevais son arrière, le projetant dans les airs... vous connaissez la suite. Pas tout à fait. Malgré ma description, les faits furent brefs. Les corps giclèrent de tous côtés en deux secondes. Ni Peter ni Nathan ne m'avaient anticipé. Le choc fut rude. Peter fut éjecté du véhicule ouvert sur son flanc, croupissant dans une mare d'huile et d'hémoglobine à quelques mètres. Nathan était le seul survivant mais la scène l'avait terrorisé. Comment réagir lorsque 6 hommes explosent devant vous, comme s'ils avaient avalé une grenade douce mais bruyante ? J'avais planté le couteau de mon crâne dans son ventre. Histoire de le calmer... Les hommes de la compagnie, censés me surveiller avaient très mal fini. C'était bête, car au final, j'avais gaspillé leurs pouvoirs. N'aurais-je dû les découper intelligemment pour m'approprier leur potentiel ? Mais qu'importait cela. J'étais libre. Libre de tuer. Encore.
Nathan Petrelli
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Sujet: Re: I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli) Dim 15 Aoû - 12:31
On était pris au piège Peter et moi. Le fait de rouler n'était pas du tout avantageux pour nous. Peter pourrait mieux se débrouiller que moi car il a plus de pouvoirs. Pour moi, je n'ai que celui de voler et lorsque l'on roule en direction de la Compagnie, ce n'était pas simple. La seule chose que je pouvais faire était d'expédier Sylar hors de ce véhicule. Je me retrouverais seul face à ce monstre. En sa présence, ma colère revenait de plus en plus. Je voulais le surpasser, lui montrer qu'il n'était pas Dieu. Sans la présence de cet ange à mes côtés, je redevenais de plus en plus un monstre, un démon de la pire espèce. Sylar nous expulsait tous avec sa télékinésie. Moi déjà qui était mal en point, j'allais être servi encore. J'étais de nouveau blessé. Je saignais beaucoup au niveau du torse. Mais les personnes avec qui Richard étaient venues l'étaient encore plus. Sylar se vengeait sur eux. Il les tuait un par un. On se croirait dans un film d'horreur. On assistait à ce massacre mon frère et moi. Sylar est un pur démon. Je savais qu'il existait des anges sur cette planète mais lui, c'est le diable en personne. Sylar souriait même à cette vision d'horreur. Cela lui faisait réellement plaisir. J'étais plutôt moi en colère. Je bouillonais de l'intérieur. Je voulais me venger de cet homme qui n'a fait que vouloir détruire les miens, ma famille. Sylar soulevait le véhicule. On était destabilisés. Le choc était rude, vraiment rude. Peter était éjecté du véhicule. Il était blessé.
Nathan : Non !!!!! Peter !!!!!!!!!! Espèce d'ordure ! Je t'aurais comme tout à l'heure et cette fois-ci, je te râterais pas. Je suis meilleur que toi.
J'étais seul, réellement tout seul. Je devais me battre contre lui. Je m'en étais sorti à chaque fois comme si le destin voulait absolument que je reste en vie sur cette planète. Voir ce qu'il vient de faire à mon frère était une raison suffisante pour que je laisse ma colère prendre le dessus sur mon humanité toute entière. J'étais terrorisé mais il fallait absolument que je fasse quelque chose. Cependant, Sylar m'avait devancé et le couteau que je lui avais planté dans son crâne allait directement dans mon ventre. Je me tordais de douleur. J'avais mal. La colère me permettait de tout surmonter y compris mes douleurs. Je sais que je suis plus mal en point que mon frère et pourtant, j'étais déterminé à tuer Sylar. C'est ce qui me faisait encore tenir le coup.
Nathan : Tu ne me tueras pas Sylar ! Tu ne me tuerais pas, crois-moi. Je survis toujours.
Il renverse la camionnette par l'arrière puis soulève de nouveau le véhicule dans les airs. Elle se disloque ensuite sur le sol. Mes blessures étaient encore plus grave. Je suis à la merci de cet homme. Je me demandais ce qui arrivait à Peter. Je m'inquiétais pour mon frère. La camionnette glisse sur plusieurs mètres aggravant mon état. Elle se retourne et se fracasse contre le bitume. J'étais encore vivant. C'est incroyable. Je restais encore sur cette bonne vieille planète. Dieu veut de moi encore. J'entendais les glissements de voitures, des carambolages, des cris. L'apocalypse était bel et bien là. Les portes de la camionnette volent en éclats et blessent un passant. Je ne pouvais rien faire pour lui. J'avais assisté à ça. J'étais bel et bien impuissant. Il était fier et conquérant. J'assistais sans pouvoir rien faire à ma chute comme tous les représentants des pays autrefois. L'histoire se répétait. J'entendais une voiture en train de fonçer sur la camionnette. Mais elle a été arrêtée. J'étais donc seul face à l'enfer. Je n'allais pas tenir longtemps, c'est certain. La mort allait arriver pour moi et cette fois-ci, je n'allais pas y échapper. Je laisse derrière moi ma famille qui me déteste, mon ami Tyler mais également celle dont je suis tombé amoureux. Elle sera seule face à son père, à ce monde et surtout face à Sylar qui serait capable d'éliminer toute trace de mon existence ici. Il me tire les cheveux. J'étais pris au piège. Je me dirigeais vers une marre de sang. J'étais imprégné du sang des victimes de Sylar comme si c'était pour me dire que j'étais aussi responsable de ce malheur. C'est vrai d'ailleurs. Il me traîne encore plus. Je tombe dans l'inconscience. Je respirais encore. Je pouvais assister à ce qu'il faisait. Un couteau est planté dans mon coeur. La mort était toute proche. C'était bizarre mais il me fait exactement mal là où Richard avait visé avec son pouvoir lors de notre première rencontre. C'est réellement une coïncidence. Il était heureux de faire ça. Il rigolait. C'était le rire du diable en personne. Je mérite de vivre un enfer vu ce que j'ai fait dans ce monde. Mais je ne pensais pas que mon tueur serait Sylar en personne. Il faisait de ce qui m'arrivait un spectacle. Il est vraiment diabolique. Malheureusement, je n'entendais pas ces paroles. Je sentais la vie en train de partir de ce corps meurtri par les coups, les blessures, les trahisons, les joies et les peines. Je ne pouvais être heureux dans ce monde. J'ai tout gâché. Je devais m'en aller. Il appuie son pied très fort sur ma cheville. J'avais mal mais je ne pouvais crier. Il était ravi de me voir dans cette position moi qui l'avait blessé dans son ego lors de nos précédentes rencontres. Je respirais difficilement. C'était dur pour moi de tenir. Je ne pouvais bouger. J'allais assister à ma mort comme un vulgaire spectateur. Il se mettait en position. Il allait m'ouvrir le crâne, prendre une partie de moi. C'est ce qu'il faisait. Je ne pouvais dire aucun mot. La vie partait de mon corps. J'allais monter. Mon sort va être scellé entre soit l'enfer, soit le paradis. Mon âme était en train de monter. Je voyais l'apocalypse. Je voyais mon frère au loin. Je pouvais voir ma vie toute entière à travers des flashs. Le dernier était pour Caitlin, la dernière personne qui avait souffert par ma faute. Je suis tellement désolé pour tout ce que j'ai fait. Je ne peux maintenant plus protéger ma famille. Je pars en laissant un goût d'inachevé. Je pars en pensant que tout le monde me déteste. Il n'y a qu'une personne qui est satisfaite par mon sort et c'est Sylar car il avait pris certes la chose qui avait fait de moi ce que je suis aujourd'hui mais c'était quelque chose d'essentiel. Je m'étais habitué à ça et c'est contradictoire vu que je n'ai jamais approuvé ce qui m'était arrivé. J'espère juste une chose, c'est que Peter s'en soit sorti car je ne vois plus Sylar qui est part tel un oiseau.
Sujet: Re: I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli) Lun 23 Aoû - 20:08
La vie à un prix
Je ne sais pas si c'est de le voir allongé face contre sol dans une voiture ou voir mon frère face à moi, mais j'ai un très mauvais pressentiment. La situation n'est pas très bonne, si jamais on subit une attaque maintenant on risque d'avoir du mal à s'en sortir indemne, surtout qu'on est pas au meilleure de notre forme, il faut se dépêcher de l'enfermer, si ça ne tenait qu'à moi je lui aurait déjà coupé la tête, mais mon frère avait d'autre projet pour lui, aussi longtemps qu'il restera en vie, le monde sera toujours en dangers. Quand mon regard vient se poser sur Nathan, je pouvais voir qu'il était emplie de haine et de désarroi, il me ferait presque pitié, mais il garder la tête froide dans tout les cas La tête baissé et les mains joints, je voyais un corps livide, sans aucune trace de vie. C'est étrange comment tout peut changer du tout au tout, en un claquement de doigt. Mon corps ne suivait plus mon esprit et je me cogna à toute les faces possibles et imaginables du véhicule, à chaque fois que je touchais à côté la douleur revenait. Je voyais rien tellement tout s'enchaîna si vite, d'un seul coup mon corps partit en arrière, explosa les portes de la camionnettes et finit sa course sur le bitume. Le seul son qui sortit de ma bouche quand j'ai heurtait le sol fut un hurlement de douleur, j'étaie complètement paralysé, on dirait que mon corps était en miette, j'avais affreusement du mal à respirer. Je baignais dans mon sang et mon regard fixait le ciel. La seule pensée qui me vient en tête... Qu'est-ce qu'on à put être naïf, comment on n'a put le laissé semi-endormie, mon corps se remettait doucement en place, quand mon dos revint à sa place initiale, je leva mon buste et attrapa mes deux jambes, toute deux craquèrent quand je l'ai remis en place. Quand je regardais où la camionnette avait fini sa course, je voyais le corps de Nathan qui gisait par terre. Je me leva et courue dans sa direction, Sylar était à quelque enjambés de nous. Quand je voyais son corps s'approchait, un seul truc sortit, un seul.
- ARRÊTE !!!!!!!!
Pile à ce moment-là, une onde de choc sortit de ma bouche, tout ce qui se trouvait fut projeté en tout sens. Même si Sylar avait juste était désarçonné, c'était juste assez pour aider Nathan. Il agonisait et il était déjà en mauvais point. Le couteau nichait dans son ventre ruisselait de sang, je le lui arracha d'un coup sec, je retroussa ma manche et le pointa sur mon avant-bras, je le fit tourner doucement jusqu'à faire une coupure. Je colla mon bras sur la bouche de Nathan pour que le sang fasse effet. Quand la plaie se referma et je remit ma manche et me leva en agrippant Nathan, je le traina derrière une voiture renversé par l'onde de chose. La situation était pas super, déjà qu'on avait du mal dans un endroit confiné, là je sais pas comment sa va se passer, surtout qu'il y a pleins de civiles tout autour. Je pouvais voir déjà un homme mort au sol, surement à cause des tonneau qu'a fait le véhicule, hé merde, je suppose que Sylar va pas tarder à riposter et à nous envoyer quatre pieds sous terre. Sa m'étonnerais qu'il s'enfuit, surtout vu sa supériorité sur le terrain. Quand je jeta un coup d'œil par dessus la voiture, je le voyais partir, d'un seul coup, je poussa la voiture d'un simple geste, ce qui me vient en tête. Une idée encore absurde, je m'élança et mon corps vola à quelques mètres au-dessus du sol fur et à mesure que j'avançais je me rapprochais de Sylar. Dès que son corps fut à quelque mètre de moi, je l'agrippa et partit à toute vitesse en plein dans un bâtiment, les débris s'accumulèrent de plus en plus. Je ne sais pas si des gens ont étaient blessé, je dégagea les gravats de mon corps et me releva. Je ne sais pas comment ça va se finir.
A ce que je vois Sylar était toujours en un seul état, je pointa mes deux mains devant moi et projeta une pluie d'éclair espérant qu'ils veulent bien toucher leur cibles, j'avais dû mal enchainer tout ces combats, je faiblissais peu à peu et mon corps commençait à devenir lourd, j'étaie tellement fatigué. Je stoppa pas l'électrokinésie et partit me mettre derrière un mur ou une quelconque chose qui pourrait atténuer les dégâts. En tout cas je ne sais pas comment va Nathan, mais j'aimerais un petit coup de main.
Nathan Petrelli
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Sujet: Re: I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli) Sam 28 Aoû - 13:46
Je n'agissais plus. J'étais complètement prisonnier de mon corps et de mon âme tout entier. La vie s'en allait. J'allais quitter ce monde. Je voulais que Sylar soit enfermé. J'avais passé un pacte avec une organisation diabolique pour sauver cette jolie blonde. L'amour rend aveugle. Quand je pense à elle, j'étais heureux mais en même temps, je partais avec le sentiment de l'avoir fait souffrir. Lui dire la vérité était finalement la plus grossière erreur de toute mon existence. J'avais l'habitude de faire souffrir les personnes les plus importantes de mon existence. Je suis un monstre. Je ne vaux pas mieux que Sylar voir même le père de Caitlin. Je pourrais devenir comme lui voire même pire encore. Peter venait vers moi. Je ne pouvais rien dire. La paralysie m'empêchait de tout faire. Je suis impuissant. Je voyais en train d'arriver mon frère. Il allait donc voir le massacre de Sylar. Je suis désolé petit frère si je t'ai fait tant souffrir. Peut-être que je mérite ce sort et que je ne pourrais jamais être heureux. Les sentiments sont plus que jamais le moteur de notre civilisation. Et moi, je me cachais derrière tout ça. Je refoulais tout et j'étais en train d'exploser. C'était mon heure peut-être. Il s'approche de moi. J'étais à la fois heureux de le voir mais également inquiet. Il approche sa main de moi. Il allait retirer le couteau de mon ventre. Il arrache d'un coup sec le couteau. Je souffrais encore plus. Mais je n'arrivais plus à crier. Je voudrais tellement lui dire qu'il ne peut me sauver, que j'étais prêt à passer de l'autre côté mais comment dire à son propre frère ce genre de choses. C'est la culpabilité qui me fait agir ainsi. Je ne pouvais résister. Je ne sais pas ce qu'il comptait faire. Je voyais par image qu'il retroussait sa manche. Il faisait une coupure et colle son bras sur ma bouche. J'avalais du sang. Il voulait me faire revenir comme lorsqu'Adam m'avait remis en état. La vie revenait peu à peu en moi. Ce n'était pas encore le moment pour la mort de refaire son apparition. J'étais faible, impuissant. Je m'étais promis d'être fort et je n'ai pas tenu cette promesse. Il me prend et m'emmène derrière une voiture que Sylar avait pris soin de renverser. Cet homme est un monstre. Je me suis pris pour Dieu et voilà ce que j'ai récolté : une place en enfer. Je restais là sans bouger le moindre petit doigt. L'homme puissant que je voulais être était devenu un légume que tout le monde pouvait voir. J'étais fini, c'est tellement logique. Je reprenais des forces petit à petit. Je n'avais pas d'autres choix. Peter est parti pour affronter Sylar et seul cette fois-ci. Je n'avais pas réussi ma mission. Celle que j'aimais pouvait très bien être retrouvé par la Compagnie. Je ne devais pas la laisser entre les mains de ses tyrans. Ils m'ont déjà assez fait souffrir. Je ne voulais pas que cet ange souffre comme j'ai souffert. Pourtant, avec moi, elle vit un enfer et je pourrais l'entraîner dans ma chute. Je suis seul maintenant, aux prises avec le destin. Une ombre arrivait devant moi. Peter ? Non, ce n'était pas lui mais celui qui m'avait entraîné dans ce combat contre Sylar. J'étais pris au piège. Je voulais crier. Je voulais appeler à l'aide mais on m'en empêchait. Il était là, mon pire cauchemar, juste devant moi. J'arrivais à sortir enfin quelques mots.
Nathan : Je veux la voir !
Il me prenait dans ses bras. Je ne pouvais bouger le moindre petit doigt pour l'instant. J'allais m'envoler avec lui en laissant mon frère seul aux prises avec un monstre. Je ne pouvais faire grand chose.
Nathan : A l'aide !!!!!!
J'ai pu crier mais cela m'étonnerait que cela marche. J'étais impuissant. Mon corps reprenait vie petit à petit. Avec un peu de chance, je pourrais de nouveau marcher dans ce monde, mais en étant encore plus à l'écart. Je repartais avec mon pire cauchemar au loin tout en reprenant vie et en laissant mon frère seul aux mains de Sylar. Mais je ne voyais plus rien au loin. C'était terminé. Qui avait gagné ? Là, c'était la bonne question. J'espère juste une chose, c'est que Peter n'avait rien.
Fin.
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I'm back ( Avec Nathan & Peter Petrelli)
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