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When things go well... [Peter Petrelli alias méchu]

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MessageSujet: When things go well... [Peter Petrelli alias méchu] When things go well... [Peter Petrelli alias méchu] I_icon_minitimeVen 23 Avr - 20:09

"Nul pouvoir, un peu de savoir, un peu de sagesse, et le plus de la saveur possible" - Roland Barthes, Leçons
    Il y a des ressentiments troubles, effacés, comme instinctifs qui modèlent les hommes plus assurément que la liberté. Cette force des choses, le regard biaisé sur le monde, le brouillard des lucidités. La croisée causale de l'espace, du temps, de l'être. Cette force aveugle, qui lie les hasards, qui contraint les sujets à se croire sujets d'autrui. C'est la destinée. Et puisqu'elle est la seule dynamique responsable du raccourcissement des distances, elle se veut impitoyable. Inhumaine, tout aussi inhumaine que ce qui est du dehors de l'humain. L'extérieur, qui nous enchaine tant et si bien qu'il nous exhorte à la machination. Nous inventons nos lois, les métaphysiques essences. Ce sont elles, les origines. Ce sont elles, les marionnettistes. Suis-je ainsi perdu, dans les torrents déchainés d'un Dieu giclé depuis l'imagination du mortel ? Suis-je englouti dans la masse des êtres, qui semblant être vivants alors qu'ils sont déjà morts ? Suis-je de ces étoiles, de ces galaxies, qui illuminent l'Histoire ? Ne furent-elles pas, elles-même, façonnées dans le même givre, dans le même chrome que les moules de nos chairs ? Mais alors, c'est la Destinée qui nous embrase. C'est elle qui consume les rideaux désespérés de nos habitudes. Le destin arrache les corps à leurs chaleurs, si loin, si loin il nous abandonne. Nous voilà étranglés par ces cimes, comme brisé sous le poids de ces regards. Qui ne sait pas que les étoiles ont des yeux ? Pour atteindre ces envolées sommitales, il faut accepté de se disloquer dans cette main de fantasmes. Telle avait été ma vie. Telle s'était-elle terminée. La chute. Si rude... si molle. Je n'étais plus un trou noir. Je n'étais plus un vide. Je ne le suis pas plus aujourd'hui. Non, aujourd'hui, je suis une conscience. Sylar n'est plus, et pourtant, sa légende filtre encore mon être.

    Ce constat est terrible. Mais mon action l'est plus encore : je suis devant une toile. Peinte de mes mains, après un délire soudain, saccadé d'inertie, de spasmes géniaux et détachés de toute réalité. Sans symétrie, mon art est laid. Certes. Il est surtout divinatoire. Je vois, je touche cette toile encore humide de ces liquides. Trempée par mon pouvoir. Peter est en face de moi, l'air menaçant. Les mains incandescentes. Nous sommes dans un musée. Que foutons-nous dans un musée ? Pourquoi est-il si agressif ? J'ai peur. Je crains cet homme. Je ne suis plus mon ancien-moi, mais lui ne me connait qu'à travers lui. C'est cette paresse qui va me tuer. La langueur d'un esprit, trop lent pour saisir et trop prompt à la saignée. Gabriel tremble. C'est mon miroir qui me le dit. La sueur coule. Longuement. Je vais mourir. N'est-il pas trop tard ? Je le veux, je le désire. Je veux échapper à cet abattoir. Déjà, ma paranoïa m'a sondé... Cependant, une idée claire vient me secourir. Qu'est-ce qu'un homme aussi chétif et bond que Peter pourrait tenter dans un musée ? La confrontation semble impossible sous tant de regards. Tant de potentielles victimes. Ma réputation me précède, et dans les méandres de ses chaînes, je devine un pas de danse. Le destin reste le destin. On m'avait prévenu, il y a longtemps... que je finirais poignardé par un japonais sur une place vide de toute signifiance. Alors au sommet de ma puissance, j'avais défié l'Imaginaire. J'avais défié l'onirique. J'avais défié ce Dieu mort qui ne vit que dans ses feu-follets. Cette tombe profonde où toute l'humanité enterre ses maux en priant qu'ils ne crèvent plus leurs yeux. J'avais échoué. Si le monde m'appelle, je répondrais. J'enfile une chemise, un pull puis un caban. Je peigne ma toison de ténèbres, je fonds dans la ruelle.

    Le Metropolitan Museum m'ouvre ses portes. Je n'ai aucune arme, aucune hostilité en moi. Toute cette violence est éteinte, et "je" s'en réjouis. Je ne sens plus d'appels, plus de fureur. Je suis profondément "moi", j'ai, en quelques sortes, mon contrôle. Après un sourire crucifié sur l'antipathie de l'homme du guichet, je pénètre dans le monument. Une démangeaison de tragédie me remonte. Que cette vie m'est obscène. Je lance des regards vides sur ces œuvres. Ma vacuité s’échangeait en eux, c’était comme si elles s’en abreuvaient. Je guettais, la moindre trace, la moindre piste. J’étais le chasseur chassant et chassé. Quelle douleur de se savoir ainsi destiné. J’étais fini. Bientôt, notre temps serait volumineux. Evaporé dans les essences de mes crimes. Froideur. Mon cœur s’arrête. Cette fresque, je la reconnais. Immédiatement. J’avais ça, exactement ça, dans ma peinture. Un instinct inouï me fait défaillir. Je me retourne, au milieu de ces statues de cendres et de métal. Je me dénie de ces masques, affreux de ferraille. Ils se moquent de moi. Ils portent mon déclin dans leurs chairs stellaires. Trop tard. Mon volte-face a précipité mon âme vers son morcellement. Peter est à quelques mètres de mois. Nos regards se croisent. Je ne suis pas surpris, alors, je mime la désinvolture.


    « Hey Peter. Comme le hasard fait bien les choses. »
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MessageSujet: Re: When things go well... [Peter Petrelli alias méchu] When things go well... [Peter Petrelli alias méchu] I_icon_minitimeDim 25 Avr - 14:41

" Tant et Tant d'or j'ai dépensé... Pour l'écriture enfin trouvé"

La lumière et les ténèbres, le mal, le bien, lequel est bénéfique ? L'un dans l'autre, ils subsistent pour donner un nouvel essor au monde. Ce monde corrompu qui est le nôtre. Montrant bien que chacun a choisie sa voie. Détruire, reconstruire, tuer, sauvé, pourquoi des personnes décide de rependre le mal quand on peut rependre le bien, décide t-elle de faire un trait sur leurs convictions, leurs idéaux ? Où bien faire un trait sur leur raison de vivre. Chacun a le choix de décidait comment vivre son avenir, mais encore faut-il pouvoir le vivre. Ces gens qui portent le nom de spéciaux, œuvrent soit pour l'un soit pour l'autre, mais causant beaucoup plus de dégât au monde qu'il n'a déjà vécue. Si certains ont choisie leurs voies pour survivre, d'autre l'ont choisie par pure envie, certains veulent se cacher, d'autre se montrer aux yeux du monde, dans leurs choix, ils entraîneront l'humanité dans les abîmes.Même moi je ne sais où me plaçais,mes récentes activités ont engendré quelque chose en moi, avant j'œuvrais pour sauver le monde et par la suite j'ai failli le détruire. Même si je déteste Sylar pour tout le mal qu'il a fait, je me dis que je ne vaut pas plus que lui maintenant qu'on a la même capacité. Je devrais peut-être arrêter de penser à ça... L'idée de m'échapper de mes tourments m'a amené au Metropolitan Museum of art. Ce nom évoque de grand tournent dans l'histoire, même si les gens passent à coter et n'y font aucunement part. S'avancer vers le guichetier est peut-être judicieux, voir les œuvres de cet endroit me fera oublier mes pensées, surement. Marchais pas par pas dans cet imposant bâtiment est envisageable. Le destin veut jouer avec moi, l'homme a l'exact de contraire de moi, celui avec qui je me suis battu depuis le début, celui qui a voulu me tuer à plusieurs reprises. Gardez son sang-froid est le plus adapter à la situation, surtout face à lui. M'adressant la parole, je ne peut que répondre.

Peter : Si le hasard pouvait se trouve plus clément, que viens-tu faire ici ?

Cet homme, je ne peut pas croire qu'il soit devenue un heroes, il ne peut être comme nous. Je le ferais payer pour ces crimes autrefois commis, les meurtres et les désastres. Quand on est liée au ténèbres, il ne faut pas être prêt à être accueillie comme un dieu, un sauveur, les antécédents sont a la mesure des horreurs qu'il a commis. Le monde qui nous entoure est différent, on se pourrait se croire invisible, inexistant, peut-être que nous somme ainsi, que nous somme des rejetés... Des gens qui doivent s'écarter de la société et rester en dehors. Qui somme nous réellement ? Qui du héros ou du traire qui sommeille en nous remportera la victoire...

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MessageSujet: Re: When things go well... [Peter Petrelli alias méchu] When things go well... [Peter Petrelli alias méchu] I_icon_minitimeLun 26 Avr - 19:21

La séduction a toujours été une histoire de manipulation., François Raux

    "A vrai dire, je n'en ai aucune idée. J'aurais espéré que tu puisses m'éclairer à ton tour. Tout a toujours été si facile pour toi. N'es-tu pas le grand Petrelli, celui qui, à l'instar de Dieu, a failli nous faire disparaitre ? Non pas dans un déluge liquide, mais sous un feu nouveau. Tu sais très bien de quoi je parle... ce "boom". L'incandescence nucléaire ! La destinée, c'est un peu toi qui la trace. Tes petits doigts sont tout entier d'énergie. Tu es le magicien qui joue de nos vies. J'ai rêvé cette rencontre. J'y suis convenu, comme tout à chacun. J'ai du respect pour la fatalité, malgré les plaies qu'elle laisse en moi. Puisque j'ai agit, c'est à toi de réfléchir. Je ne sais pas ce qui m'attend. Mais l'instant était trop séduisant pour le laisser fuir. Tu restes une proie Peter, même si je suis libéré de ma condition d'assassin."

    J'avais lancé des mots comme autant de poignards dans le vide. Avais-je touché mon interlocuteur ? Était-il sage de le provoquer ? Je vaguais dans sa vanité. Je l'irritais. Lui rappeler ses échecs, puis venir mendier son aide, attitude profondément déraisonnable. Paradoxalement, la situation en tirait un arôme nouveau, presque inattendu. Le grand Petrelli, cet humaniste de faiblesse, ce géant de lait, encore sous la doctrine métallique de sa génitrice allait-il tenter quelque chose ? Question clef. Le tourmenter pour le pousser au delà de ses limites était une manière de me rassurer. Comment ? Comment pouvais-je savoir, anticiper, le futur direct de cette rencontre ? Mon angoisse restait vive. Je craignais de mourir, sous sa main. Alors, il me semblait idéal de le tester. S'il ne craquait pas à ma pression, ma vie serait sauve. Le destin ne m'aurait pas planté ici pour finir vide de sang. Étalé et révolu. Subtile ? Peut-être. Néanmoins, cette tentation du danger présentait un risque flagrant. A trop le chercher, je risquais de précipiter ma propre déperdition. Son courroux pouvait-il égaler le mien ? Dans le passé, pareille réflexion se pâmait d'absurde. Peter, je l'ai tué. A deux reprises. Il était établi que je le dominais. Ma supériorité était flagrante. Plus puissant, plus intelligent, plus atroce et maître de moi-même, il n'avait aucunes chances. Les rapports de force étaient maintenant échangés. Cet homme avait l'ascendant sur moi, car j'étais devenu son ombre. J'étais destitué de toute rage. Ma folie était morte, et l'agressivité n'osait plus éclore de mon cœur. Sèche ! J'étais incapable de le battre, mais si confrontation il y avait, j'étais encore en mesure de me défendre. En avais-je seulement l'envie ? Devrais-je dire le besoin ? Non. Absolument pas. Que faire alors ? Tenter le diable ? Gratuitement ? Eh si... ma conversion ne prenait racine dans le réel qu'avec la défection de Peter ? Ma mégalomanie me rongeait, lucidement j'entends. Le sentiment du devoir grondait en moi. C'était ça, la réponse ? Le destin m'avait amené ici pour conclure ma transition, tandis que je devenais enfin le bon gars de l'histoire... Peter devait céder son étiquette de héros ? La vie se régale de ces paradoxes. Pauvres hommes, qui ne saisissent rien aux bribes naturelles et aux farces dantesques ! Il n'y avait pas de sens dans cette existence, pas plus que de mystique. La vérité n'existait pas... seulement, elle se fabriquait.

    "J'ai changé, Peter. Je te l'ai dit, je ne suis plus l'homme de Kirby Plazza. Je ne suis plus un meurtrier. Le sang de mes mains, je te le concède, je dois en payer le tribut. Je n'ai plus envie de tuer. Ce que je veux, ce à quoi j'aspire, c'est à la vie. Au bonheur, à la symétrie. Je suis devenu un être de cohésion. L'harmonie manque après mon chaos, peut-être peux-tu le comprendre. Si des crimes furent perpétrés par ma personnes, ils ne le furent pas à mon nom. Sylar n'est pas Gabriel, et si ce sont les mêmes yeux qui te regardent, soit assuré que l'intention s'y est muée. Des choses terribles se sont passées, je n'en ai aucune connaissance. Il se trouve néanmoins qu'elles sont à l'origine de ma déperdition... et je me demande, si tu leur es resté indifférent. Je comprends tes sentiments Peter. Mon oreille ne me trompe pas. Tu as de la colère contre moi. Laisse-la exploser. Tu es un héros, puisque la justice est soluble dans la vengeance, il ne revient qu'à toi de défaire toutes les peines causées. Tu peux m'anéantir Peter, je le sais. Plus qu'un potentiel, c'est une volonté. Je devine dans ta tête, malgré ta lâcheté maladive et ton altruisme, une envie féroce de me dégommer. La question te reviens. Peut-être suis-je ici pour payer mes délits ? Qui d'autre que toi est capable de le faire ? Tu es mon antagonisme, tu l'as toujours été. Je suis démuni, toi, tu es tout puissant. Es-tu assez fort pour surmonter ta bien-pensance et me dégommer ? Ta morale peut-elle survivre à mes déclarations ? J'ai tué une trentaine de personnes. Les parents de Molly Walker, Eden, Suresh, Sprague... et j'ai mutilé ta tendre Claire."

    Je m'étais avancé d'un pas pour l'envouter. Je ne pouvais pas l'agresser, il fallait qu'il tape le premier. Alors je le dévisageais. Certes, je n'avais plus de condescendance, je n'avais plus ce charisme terrible, ni cette force dans le regard. Mon cynisme restait intact, et il me semblait suffisant pour faire imploser cette bombe humaine. J'en jouais, atrocement. Mes yeux tombèrent dans les siens, en guise d'ultime provocation, je relevais un sourcil et faisait une moue innocente. J'avais trouvé une malédiction toute empoisonnée d'hérédité.

    "Que ferait ton père s'il apprenait... que son fils est à ce point peureux qu'il refuse de venger la dignité des siens ?"
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MessageSujet: Re: When things go well... [Peter Petrelli alias méchu] When things go well... [Peter Petrelli alias méchu] I_icon_minitimeMer 28 Avr - 17:07

¤ Ta vie n’est qu’infamie ¤

La tension dans cette endroit avait monté d’un cran, on pourrait étouffer rien qu’en se retrouvant à proximité de nous. On pourrait croire que le temps c’était arrête, que nous somme dans une autre dimension, que nous somme séparé, impossible à percevoir ou à toucher. Mon regard se perdait dans le siens, je serrais les dents et mon visage su durcissait, que répondre à ce genre de tirage, s’énerver ? Répondre ? Frappé ? Le sang me monte vite à la tête, il m’exaspère au plus haut point en me prenant de haut. Je l’attrape par le col et pris un élan puis le plaque contre le mur, un grand boom retentit dans la pièce, le musée étant grand et imposant, le bruit résonna dans tout le bâtiment, des regards se posèrent sur nous, apeuré ou intéressé , mais je n’y prête aucune attention et me concentre plus sur mon interlocuteur. Mes yeux reflétaient de la haine profonde pour Sylar, la mort de tellement de proche ou de personne innocentes… Il se croit un homme bien, mais sa condition d’assassin ne s’effacera jamais de lui, il à causé trop de malheur pour qu’on le considère comme quelqu’un de respectable, il aura beau faire tout les efforts qu’il veule… Pour moi il restera ce qu’il est, une monstruosité…

Peter : Pour qui tu te prends pour me parler ainsi ? Hein ? J’ai peut-être failli causer la destruction de New York, peut-être tuer plus d’un millier de personnes, mais n’oublie pas que tu as causé plus de tort au monde, combien de personne as-tu tué par plaisir ou par pur envie ? Dis moi combien ? Toutes ces personnes qui cherchaient juste de l’aide, qui voulait qu’on les soutienne, qu’on leur apprend à maitriser leurs pouvoirs, tu les as tués sans pitié, ouvert le crâne comme de vulgaire bête, tu te rends compte de ce que tu as fait. Te souviens-tu du traumatisme que tu à causé a Claire, elle n’est même pas âgée de 16 ans et tu lui à ouvert le crâne, tu ne peux même pas être qualifié d’homme.

Je le lâche et reprit mon calme, j’avais besoin de dire ce que je pensais, ça me ronge tellement de l’intérieur, comme un poison sans vaccin. Pour moi il ne sera jamais un Heroes, je lui ferais ces crimes un moment ou l’autre. Tout ceux qui étaient autour avait arrêté de nous regarder et repartirent à leur occupation. Je réfléchie à ce que je pouvais bien faire maintenant, rentrer ? Hum…Non, ce n’est pas le moment, je devrais plutôt marcher en ville pour oublier les récents événements. Enfin, je vais m’activer, rien que de se trouver pas loin de lui m’énerve. Mais à peine je me suis retourné pour partit qu’il renvoie une deuxième salve. Il voulait me pousser à bout, mais malheureusement, je pouvais plus me retenir. Je me retourne à la volé et commence à lui hurler dessus.

Peter : Tu n’as pas changé du tout !! Tu es toujours le même, tu es le même homme qui a tué, celui qui avez du sang sur les mains ! Tu me traite de lâche, mais tu passe ton temps à te cacher dans l’ombre, à te battre en silence et derrière le dos de chacun en te faisant passer pour un heroe. Tu ose parler de ce que tu as tué comme sa, de Ted, Suresh et Claire. Mais tu a raison sur un point, j’ai une furieuse envie de te détruire, tu ne manqueras à personne et le monde sera débarrassé de toi.

Je fermais les poings avec une force à briser n’importe quelle chose, mais sa dernière phrase fut comme une bombe a retardement dans ma tête. Ma colère explosa, je me rue vers Sylar et le martèle de coups, même si tout le monde nous regardait, je continuais à frapper, à frapper, ma haine était à bout. Mes yeux reflétaient une envie de tuer. Je tuerai celui qui à causé du tord au monde.
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MessageSujet: Re: When things go well... [Peter Petrelli alias méchu] When things go well... [Peter Petrelli alias méchu] I_icon_minitimeMer 28 Avr - 18:25

La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine... mène à la souffrance. Maître Yoda , La Menace fantôme.


    J'avais touché l'homme en plein cœur. J'avais saigné son orgueil tant et si bien qu'il avait explosé. J'avais excité sa mèche de héros. Maintenant, il était prêt à éclater. Ce qu'il fit d'ailleurs. Le public s'était retourné, l'altercation était devenue violente. J'avais fait un signe de la main pour calmer un vigile qui s'approchait de nous. Ce festin était mien, il ne devait pas s'éteindre dans l'action d'une force de l'ordre. A vrai dire, les mots de Peter étaient acides eux aussi. Ils me faisaient mal, ils me faisaient mal parce qu'ils étaient vrais. Oui, j'avais été un assassin. Oui, j'avais des remords. Oui enfin, j'avais été une bête, inhumaine et belliqueuse, égoïste et frénétique, qui avait mutilé des corps innocents pour ma propre satisfaction. Qu'étais-je ? Étais-je responsable de ma lubie ? Avais-je, en moi-même, le dessein de ces infortunes, et la mort-même de ces hôtes de vie dans l'intention ? Oui, je désirais leur trépas, mais ce n'était pas moi. C'était ma faim, c'était elle, Sylar. Je n'étais qu'un instrument. Mon corps, mon esprit tout entier était une arme. Comme toute manufacture digne de sang, j'avais été fabriqué. La Compagnie avait transformé le modeste horloger que j'étais. J'avais voulu mettre fin à ma vie. J'avais voulu qu'une corde me cingle la trachée. J'avais dans l'idée que la matière me prive de souffle. La Compagnie s'est servie de moi, elle m'a étudié. J'ai été leur cobaye, je le comprenais très bien. Ils se jouaient de ma douleur. Science de mort qu'était la leur. En voulant intimider le lion, ils en avaient libéré un plus terrible que leurs imaginations. La pulsion ainsi formée, plus forte que l'éthique d'une civilisation entière, était angoissante. Même mon humanité n'avait eu raison d'elle. Alors quoi, ces meurtres, en étais-je l'unique investigateur ? N'étais-ce pas cette putain de Petrelli qui m'avait enfanté, par la voie de la psychologie ? Mon horreur psychique portait le germe d'Angela. J'étais lié à sa génétique. Nous étions héréditaire de nos tourments. Elle était folle, si détachée du monde, l'oracle dégénérée ! Alors, dans sa grande lucidité, elle m'avait fait moi. Elle s'était déchargée de ses maux, de sa culpabilité, et de son esprit malade, aliéné par le temps et la force, mon projet s'était fermenté. Peter ne comprenait rien. Pour qui se prenait-il ? Il me jugeait ? Lui ? Cette loque, incapable du moindre écart de maturité, loin des côtes déchiquetées du courage. Il se noyait dans son optimisme. Ses coups étaient cependant violents. Après m'avoir plaqué contre un mur aussi froid que son intelligence, m'avoir averti, il s'était choqué de ma dernière lame. Cette phrase, décochée si singulièrement, déchirant le tissu de sa retenue. Je l'avais blessé. Son père était un excellent moyen de l'atteindre. Je le savais, comme toute chose en ce monde systémique, je le comprenais. Je l'analysais dans l'intuition ! Il saignait, ses coups étaient autant de témoignages de sa blessure. Peter était à moi. J'étais tombé à terre pendant qu'il me tabassait. Ses pieds s'acharnaient dans ma cage thoracique. Dans mon désespoir, j'ouvrais la paume de ma main. Par télékinésie, j'avais arraché un morceau de bois à une sculpture africaine. Mes mains se serrèrent contre cette arme de fortune. Une fine pellicule d'or se déposa sur sa surface. J'avais transformé, par le don exhalé de Robert Bishop, un simple rondin de bois en masse d'arme. L'or était un métal particulièrement lourd, alors, je brandissais ma création en adressant un coup affreux au crâne de mon agresseur. Sa face fut broyée par le choc, les os et le sang fragmentés rugirent depuis ses veines. Le bruit sourd attesta de l'ampleur de la blessure. Un nuage d'horreur tomba sur la pièce alors que Peter retombait sur le sol, provisoirement décédé. Déjà, son visage se régénérait, visiblement, je n'avais pas frappé assez fort. Je remontais mes manches, histoire d'être plus à l'aise, en avertissant foule et vigies par l'incandescence de ma main.

    "Je ne veux aucun blessé, sortez tous immédiatement, je m'occupe de ce terroriste. Cet homme est dangereux, c'est une affaire d'État de haute importance ."

    Mon message était passé. Les couloirs si vidèrent dans le chaos le plus total. Je décidais d'oublier ce vacarme, ravi de ce mensonge. J'avais plus important à faire. J'avais quelque chose à prouver. Je fis fondre mon arme, afin que Peter n'eusse pas la délicieuse idée de s'en servir, puis me rapprochait de lui. Sonné par la colère qui avait guidé mon bras, une tache de sang baignait sa bouche. Il était dans les vapes mais bel et bien vivant. Mon initiative aurait terrassé un mur de pierre, mais ce petit bout d'homme était costaud. Ma main s'aplatit sur sa gorge, l'étranglant fermement. Je savourais ce petit instant. Mon poing rougeoyant s'écrasa sur son visage, une fois, deux fois, trois fois. Je le lâchais, comme débarrassé d'un gros poids. Je n'avais pas envie d'aller plus en avant. Mon agressivité s'était dissipée dans le vent morne du désespoir. J'étais échoué. Peter aussi. Je voulais le tuer. Une tentation infime remua mon corps. Non. J'étais bon. Je ne devais pas céder. Duel schizophrénique. J'avais mal à la tête. Je craquais. Dans un excès de fureur, mon esprit envoya la silhouette blessée de mon adversaire voler à plusieurs mètres. Elle traversa une toile de peinture, heurta le sol dans une rotation surnaturelle. Le sol finirait de le briser. Le local semblait vide. Vide, d'un Dieu à l'agonie et d'une victime assassine. La police ne devrait plus tarder à arriver. Notre confrontation n'avait pas pu rester discrète. Peter se relevait, je ne le voyais pas encore, je l'entendais. Indicible.

    "La rouste que je viens de te donner révèle très bien nos rapports de force Peter. Même en étant Gabriel, éloigné de mes vices de psychopathes, je conserve un ascendant sur toi. J'ai des révélations à te faire. Sylar n'est pas né de mes lubies. C'est l'Antéchrist qui te sert de mère qui l'a crée. Cette femme est folle. J'ai sa culpabilité sur le dos. C'est à cause d'elle que je dois subir tout ce qui a été éprouvé. C'est à cause d'elle que j'ai mutilé ce monde ! Tu entends ! C'est ta famille qui est à l'origine de ces massacres ! C'est ton sang qui a versé celui de Claire ! Alors, au lieu de te défouler sur ma conscience qui cherche rédemption et pardon, retourne-toi vers les vrais investigateurs de ce complot. Ouvre les yeux Peter ! Tu es le bâtard d'une lignée de conspirateurs. Arthur, Angela étaient tous fêlés !.. Ces gens s'étouffent dans leurs présomptions de grandeur. Leur orgueil crève dans le ciel comme une foudre. Peut-être sont-ils des Zeus de malheur après tout. En voulant se préserver de la mort, en taillant une place dans l'Histoire, ils ont ruiné une nation. Et même leur famille y passe. Regarde ton frère. Contraint à chasser les siens. Cet homme est le reflet de ses parents. Ton frère est aveuglé par sa volonté de puissance, tu sais que c'est ce qui le perdra ! Toi, même toi Peter, tu dégénères. Devant ma vérité, tu te mets à trembler. Tu devrais me comprendre. Au lieu de ça, tu t'acharnes à mourir. Tu es plus absurde que ta généalogie."
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MessageSujet: Re: When things go well... [Peter Petrelli alias méchu] When things go well... [Peter Petrelli alias méchu] I_icon_minitimeSam 15 Mai - 19:37

¤ Au point où j'en suis ¤

When things go well... [Peter Petrelli alias méchu] Vornie-iconslivejournal_HFiveYea-2

Une multitude de bouffé d'air caresse mon visage meurtrit par le coup donner par Sylar, mon regard se perdait dans le vide, pointait vers le sol immaculé, je crachais quelque filet de sang qui dégoulinait lentement sur le sol, on pouvait voir quelque fêlure à l'endroit où j'étaie couché, petit à petit ma joue se reformait doucement, les vaisseaux sanguins reprit leur place ainsi que les tissues de peau, plus aucune trace de coup à part peut-être un mal à la mâchoire. La toile que j'avais transpercé en étant projeté était étalé sur le sol, inerte, logique vous me direz. Nous étions maintenant seuls, la foule c'était ruée dehors, affolé, et lui qui se proclame le justicier, m'arrêter parce que j'étais dangereux, qu'elle ironie du sort. Il y à bien longtemps que je me suis pris un coup, à chaque fois nous nous attaquions par distance, à envoyer des éclairs ou à utiliser la télékinésie. Jamais nous nous somme vraiment battue avec nos poing et nos pieds, c'est bien ce qui nous fait défaut.
Crachant du sang pour me vider la gorge, je malaxe avec douceur ma mâchoire, ce coup à eu raison de ma folie, de ma furie, sur le coup j'ai attaqué sans discernement, sans valeur quelconque, garder son sang froid est preuve d'intelligence et de raison face à lui. Il peut me dire ce qu'il veut, il à assez de défaut pour éviter de citer les miens, j'ai beau être celui qui à une grande estime, celui qui va sauver le monde, lui donner une nouvelle facette, mais je sais qu'au fond de moi je n'ai rien de plus que les autres, ceux qui survivent, ceux qui se terre, je suis juste un homme comme les autres, un homme qui à le même corps, les même gênes, le même sang, qui je suis ? Le destructeur de ce monde corrompue, celui qui va le sauver ? Où se placé, où se dirigé, que de question qui sont sans réponse. Je ne suis l'ombre que de moi même au bout du compte, une entité, une ombre. Il faut que j'arrête de penser à sa, je dois penser à tout ceux qui se battent pour survivre, Claire, Hiro, Matt et tout les autres, je dois mettre un terme à tout ceci. J'ai enfin trouvé un but à tout ceci.

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Mon bras projetait en avant, de légère secousse parcoure ma main et suivie par se déversé dans l'air, en lançant de l'électricité. Elles partirent se jetaient sur Sylar, elle lui brulait la chair jusqu'à qu'on puissent voir les tissus organique, bien sur ils se reformèrent. Ma lucidité repris droit sur ma folie, sur ma frénésie, il faut dire que j'étais tombé bien bas, j'aurai put être mis au même niveau que lui, à la même enseigne mais j'en ai décider autrement. Maintenant que j'avais riposté, je peux voir qu'il était agenouillé au sol, se tenant la tête comme si il subissait un horrible mal de crâne, un excès de folie je suppose, venant de lui se serait presque naturelle, sa conscience flanche, un jour ou l'autre il se tuera lui même. Ces paroles devenait devenait acides, mais elles étaient creuse pour moi, sans fondement, sans aucune raison d'être.

Peter : Tu ose me dire que tu viens de me mettre une rouste par un simple coup, tu à beau te dire que tu est Gabriel, tu reste la même personne, ne joue pas avec deux facette, tu n'en a qu'une, celui du tueur née, tu accuse ma mère ? Bien, accuse qui tu veut, je sais très bien qui elle est et ce qu'elle à fait mais ne dis pas que tu est un saint !! Tu dis que j'ai versé le sang de Claire, mais ces tes mains, ton visage qui la traumatisé, ton pouvoir qui la meurtrie, ne va pas me mettre dans tes horreurs, nous somme totalement différent, je suis ton antagoniste, ton inverse, nous avons rien en commun, garde tes idées pour toi. Donne leurs des noms, fais en une métaphore, évoque leur idéaux ça ne tient qu'à toi de vivre l'instant présent, à toi de crée ton futur, si tu rapporte tes fautes sur ma mère, libre à toi.

La police va pas tarder, je dois en finir vite. Je m'approche de lui et lui donne un gros coup de oing en plein visage, mon poing heurte sa joue gauche, son visage se déformait au fur et à mesure que le temps avançait, son visage finit sa folle course au sol, le tête heurte de plein fouet laissant une fissure, son sang tapissait le carrelage, je le relève et poste sa tête à hauteur de la mienne, le coup de tête lui arrive en plein dans le nez, le coup lui fit s'écarter. Je lui agrippe le bras et le gèle de toute mes forces, laissant place à un bras totalement recouvert de gèle et dans l'incapacité de bouger. Les sirènes de la polices retentissaient de plus en plus. Je sortis en trombe dehors, derrière le musée pour éviter d'attirer l'attention, personne en vue ? Je m'appuie sur mes jambes et prit un élan considérable, mon corps fusa en l'air dans la capacité de voler. je pouvais pas m'attarder plus ici, mais une intuition me dis que je le reverrais très vite.

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MessageSujet: Re: When things go well... [Peter Petrelli alias méchu] When things go well... [Peter Petrelli alias méchu] I_icon_minitimeDim 16 Mai - 2:19

"MY NAME IS SYLAR! " - Sylar, 1x14, Distractions

    Qu'avait été mon lot pour que tant de violence tombe de mon ciel ? Je l'ignorais, comme tout. Je n'étais que mon propre spectateur. Je voyais ces fureurs glisser, le longs des parois invisibles du temps et de l'espace. L'existence était une violence. C'était un tumulte, un tourbillon pulsionnel et physique qui arrachait à l'homme toute son humanité. Quelle était la place de la liberté dans cette horreur ? L'Enfer n'était pas plus en deçà que le Paradis nous était inaccessible. Nous brûlions tous sans exception dans ce Styx tragique. L'univers n'est pas plus logique qu'il n'est vrai. Il est analogique. Il est nuance, il est incohérence. La vérité n'a pas sa place dans une entreprise de matière, où l'interaction de l'atome avec sa propre nature suffit à déstabiliser des millénaires de certitudes. La vérité, c'est un objet conceptuel. C'est à nous de la créer, de la construire. Il ne revient qu'à la conscience de la plier. L'abstrait, il fallait le faire fondre. Les géométries se cassent sous les théorèmes démoniaques. La folie brise tout. Elle se renverse elle-même, s'alimente dans un cannibalisme tribal mais nouveau. Pareils à de misérables artistes, nous rampons, mortels incapables. Nous mordons terre et poussière avec la même faim. C'est notre moignon qui sanguinole, c'est notre chair que nous désirons! Que notre race est aveugle ! Que les étoiles se rient de notre néant ! Elles, si hautes perchées dans les sphères invincibles et célestes. Elles flagellent de leurs éclats splendides des pyramides temporelles. Tout notre cheminement, toute notre histoire disparait dans leurs grands éclats de rire. Que dire de leurs éloquents silences, de la brièveté de nos vies devant ces titans de mystères ? Je hais les constellations! Je hais ce désordre cosmique et bâtard qui nous prend à la gorge pour nous noyer dans notre absurde! Ces nuages de vapeurs ésotériques sont la demeure de Dieu. C'est là, et seulement là-haut que ses foudres triomphent. C'est ici que notre imaginaire l'installe. Sur son trône de fantasmes. Dieu est un délire dès l'instant où je ne suis pas lui. C'est précisément ce qu'il se passait avec Peter. C'était lui, Dieu, et moi, j'étais ver ! Zeus m'avait percuté de sa colère.

    La décharge me transperça de plein fouet, me propulsa. Ma cage thoracique se consuma. Un courant intense planta ses crocs dans mon corps. Tout entier, il brulait. L'impact, la sentence électrique étaient tels qu'ils provoquèrent un arrêt cardiaque et cérébral de quelques secondes. Ma cervelle avait été foudroyée par cet assaut, poignardée jusque dans sa pulpe par des fragments d'éclairs. Mes neurones flambaient. Un mal de crâne effroyable prit plein pied. L'électricité avait déconnecté mon organisme. Les nerfs comme le cœur ne marchaient plus. J'étais parfaitement inconscient. Mort. Omniscient, ma peau me rappelait que des poings tenaces s'acharnaient à me démolir. Je ne sentais rien. Tétanisé par cette secousse magnétique, j'en oubliais d'agir. La tiédeur de mon sang, savamment étalé sur le sol ,contrastait, et de beaucoup, avec l'engourdissement provoqué par la cryogénisation de mon bras. Vaincu. Je n'étais plus. Je dégoulinais, je me vidais de la vie comme mon corps lui-même se perdait en liquides affreux. Je me diluais dans le réel. Dans mon échec final. Gabriel, lui aussi avait échoué. Tremblement, puis soulèvement. Mon cœur venait de rebattre. Mon esprit fut précipité. Des scènes se succédèrent, ainsi exhalées par ma mémoire. Mon premier meurtre, bref, humain, destructeur. Puis le second, le troisième, un autre, puis un autre, tous. Il n'y avait aucune logique. C'était les gènes des souvenirs qui s'exprimaient dans la caducité de ma coque. Ma conscience me revenait. Les lambeaux de ma légende défilaient toujours sous mon œil. Une tempête semblait y naître. Redoutable. Secousse. Les réminiscences dansent comme autant de feu-follets autour de moi. Elles crient. Secousse. Je pense... non, je me remémore. Je suis transparent à moi-même. Je suis virtuel. Je suis désir. Je suis chose. Je descends dans une agonie de métamorphose. Secousse. Maintenant, oui, je sens. Je sens ma peau carbonisée embaumer la pièce de son drame. Je sens mon bras cristallisé à jamais. Mes lèvres s'entrouvrent. Un murmure, long et douloureux s'en échappe. Des sirènes hurlent et se rapprochent. Secousse. Dernière. Mon cerveau est opérationnel. Ma conscience se réactive subitement. Mes yeux explosent à la lumière du jour ! Ils s'ouvrent à cette vie du passé. Les taches sanglantes de ma nostalgie déjà ne sont plus. Il est des ténèbres qui ne vivent ni meurent d'être seules. J'étais de celles-là. Ma naissance m'arrache un rugissement. Que la souffrance est belle! Je beugle, je beugle encore, je beugle à l'infini alors que mes cellules ressuscitent... et moi je suis leur mouvement! Je m'installe, de nouveau, dans ce réel des lames et des ambitions! Ce bouleversement physique a ruiné mes barrières. Peter a fait sauter la geôle. Pour la première fois depuis des mois... je comprends! Je saisis! J'absorbe le système responsable de ma descente dans le monde des haletants. L'analyse est plus limpide que le ciel. Le choc électrique a été si radical qu'il a déconnecté mon cerveau. Les pièges où Sylar était emprisonné fumaient. Bien malgré moi, j'avais vécu une "mise-à-jour". Les sortilèges psychiques n'étaient plus. Pas plus que Gabriel. J'étais libéré de ma prison d'inconscience. Je n'étais plus une voix muette et donc contingente. Je n'étais plus un refoulement. J'étais Sylar, puisque Peter avait court-circuité toute mon identité, tout mon organisme. Il était mon éclipse au négatif.

    Maintenant, je sais, pleinement. Tant qui je suis que ce que je fais. Mon membre se régénère à son tour. Je me relève, mes vêtements sont en loques, gorgés de mon sang. Instinctivement, mes yeux s"habillent d'un voile vitreux. Le lait de mon regard invite à la méditation, à la prescription. En réalité, c'est le signe impératif et macroscopique de mon talent. Le futur parle en moi. Je deviens devin dès l'instant où des perles remplacent mes sphères. Sans réfléchir, je m'agenouille. J'écris, à l'aide de mon doigt et de mon sang. Mon exercice se termine. Une adresse est visible sur le sol. Il s'agit très certainement d'une avenue de la périphérie New-Yorkaise. L'avenir semble avoir de grands projets pour moi. Sans prendre le temps de réfléchir, je décide de me précipiter à cet endroit. Ce musée sera mon berceau. Il était de bon ton de le faire disparaitre. Puisque Sylar j'étais redevenu, j'avais en mon pouvoir mon plein potentiel. Les secours ne devaient jamais me découvrir. Qu'il s'agisse de mon sang ou du reste. Je décidais de faire sauter le bâtiment dans une explosion radioactive. Une déflagration à petite échelle emporta le musée dans un vrombissement de cendres. Ces cendres, n'étaient-ce les miennes ? Dans un coin de rue, j'ai tué un homme. Rapidement. Simplement pour obtenir ses vêtements. Les miens ayant disparus lors de l'embrasement électrique. J'avais bien choisi ma cible. Un homme d'affaire pressé et inattentif. Mon nouveau costume me présumait bureaucrate. Donc civil. C'était dans cet uniforme que je décidais de parcourir la ville pour me rendre à l'adresse prescrite. Mon don de précognition devait me réserver une belle surprise. N'étais-ce la peinture du futur qui m'avait amené ici, qui avait engendré mon grand retour ? Ma légende se faisait vieille. Il fallait lui donner un sang neuf. J'espérais trouver des réponses à mes énigmes, et puisque Dieu n'avait jamais été, c'était à moi de le devenir...
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