Souvenirs douloureux (Pv avec Gretchen Woodwork)

\*/ APPRENTI \*/

Encore un nouveau voyage pour moi mais cette fois-ci, ce n'est pas d'ordre professionnel mais plutôt personnel. Beaucoup d'évènements se sont produits depuis mon départ. J'ai revu mon père. Cela a été vraiment douloureux pour moi car il n'est plus celui que j'ai connu, celui que j'ai admiré pendant toutes ses années. Il est aveuglé par la haine et la vengeance. Je souhaite tellement le sauver et surtout retrouver mon père. J'ai rencontré des hommes charmants comme Peter, Tyler, Charles. J'ai également rencontré un homme exceptionnel à savoir Nathan Petrelli mais depuis que j'ai appris la vérité, je lui ai demandé une certaine distance. Il fallait que je réfléchisse à tout ça. J'ai fait aussi la rencontre de Georgina et de Zoé. J'ai fait face à mon pire cauchemar. Cependant, après ma rencontre avec Charles, on m'a tiré dessus. Je ne sais pas qui a voulu ma mort. Peut-être la Compagnie avec Lewis, c'est possible. Je me pose toujours cette question : qui a voulu me tuer ? Zoé a été là pour moi. Elle a permis mon rétablissement. Elle a voulu m'apporter son aide. New-York est une ville extraordinaire pour moi. Elle m'a permis de m'ouvrir un peu plus sur le monde. Je ne comprends pas tout ça. J'ai décidé de revenir sur mes pas et de me ressourcer dans ma ville natale : Odessa lieu où a commencé mon enfer, ma malédiction. Je ne voulais pas revoir mon père, ce serait trop dur pour moi. Mais je décide quand même d'aller voir mon ancienne maison. Ce lieu est chargé de souvenirs heureux. Je me souviens encore de l'anniversaire de mes 7 ans où j'avais eu un petit balladeur. J'étais la plus heureuse des petites filles et au moins mes parents étaient unis. Après, le cauchemar a commencé. Cela fait loin mais c'est le dernier souvenir qui me reste de bon avant d'apprendre que j'avais cette malédiction en moi. J'aurais tellement voulu empêcher la destruction de ma famille mais qu'est-ce que je pouvais faire face à tout ça. Tout se bouscule dans ma tête surtout que maintenant je me pose des questions. Je ne sais pas ce qui est le pire dans tout ça : les questions ou ma malédiction. Après ma petite visite, je décide de me rendre dans un endroit exceptionnel de la ville. C'est le The Burnt Toast Diner. Cet endroit n'était pas loin de la maison de mes parents. Je rentre directement dans le restaurant. La propriétaire me faisait un coucou de la main. Au moins, quelque chose n'a pas changé dans cette ville. Je vais vers ma table habituelle et je m'installe tranquillement. La serveuse m'apporte des gauffres. C'est mon pêché mignon. On se souvenait de mes habitudes. Cet endroit est un refuge pour moi. Je pouvais respirer et essayer de penser à autre chose. Je regardais par la fenêtre. Je pensais à autre chose. Cependant, c'était difficile pour moi sachant que je ressentais les émotions des personnes que je croisais mais je m'y rendais tous les jours jusqu'à la tragédie. Je n'arrivais pas à sortir après. J'avais quitté mes habitudes et après avoir vu mon père devenir ce monstre, je me suis enfuie. Je ne suis maintenant que de passage dans cette ville qui est devenue l'enfer pour moi maintenant. Je me décide à manger ses gauffres. Elles sont délicieuses. Ensuite, je vois une jeune femme qui rentre dans le restaurant. Je ne l'avais jamais vue. Peut-être que la ville toute entière a changé ou bien elle est de passage comme moi. Elle passait commande. De mon côté, je continuais tranquillement à manger ses gauffres. C'est mon pêché mignon. Soudain, deux hommes m'accostent. Ils pointent une arme sur moi. Oh, non Lewis m'a retrouvé. Ils me faisaient signe de les suivre sans faire de scandale. Je n'avais pas le choix. Je devais utiliser mon pouvoir contre eux si je voulais survivre. Je devais quand même faire attention. Cela ne fait pas longtemps que je sors de l'hôpital. Je sentais de la frayeur. Je pouvais me servir de ça contre eux. Ils étaient paralysés.

Caitlin : Je ne vous suivrais pas messieurs, est-ce bien clair ? Je ne le répèterai pas. Si jamais vous comptez revenir me voir, je vous jure que vous vous souviendrez de moi car je vous ferais vivre un enfer.

Les deux hommes faisaient un signe de la tête afin de me dire qu'ils avaient compris et partent en courant. J'ai essayé d'être la plus discrète possible. La jeune femme vient à ma table. Il est possible qu'elle ait vu quelque chose. Je dois être prudente.

Caitlin : Vous pouvez vous asseoir ici, pas de problème. A propos de ses deux hommes tout à l'heure, c'était des fans un petit peu collant. Ils ne reviendront pas me voir. Je me présente, je m'appelle Caitlin Evans. Et vous quel est votre nom ?

J'avais un peu menti, je l'avoue mais je préfère être prudente après ce qui m'est arrivée. Je me demande encore quel est mon rôle. Je ne suis plus simplement qu'une jeune fille solitaire. Maintenant, je suis traquée.

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Diriger une entreprise n'est pas vraiment de tout repos. Je délègue beaucoup mais la masse de travail est tellement importante que je me retrouve souvent sur le terrain à effectuer certaines missions. Il y a de quoi se poser des questions sur mes activités premières, mais elle sont tellement basiques que parfois j'ai besoin de m'aérer un peu.

L'une de mes équipes en poste à la Compagnie, m'avait relaté que mon homonyme Lewis avait échoué à attraper une spéciale. Elle devait être sacrément douée pour avoir pu leur échapper. Ces brutes n'avaient pas pour habitude de laisser quiconque leur fausser compagnie et pour avoir tester leur effectifs il était clair que leurs équipes étaient sacrément bien faites. Nous avions dû nous calquer sur leur organisation pour pouvoir leur faire face et déjouer leurs plans. Néanmoins il n'était pas toujours facile de les contrer car choisissant les spéciaux les plus forts et les plus puissants pour accompagner leurs agents, nous nous heurtions à de vrai murs à l'occasion, devant rebrousser chemin. Notre devise est de les empêcher de nuire et non de les affronter.

Voilà que je devais donc partir pour Odessa, le lieu ou se trouvait la base sous terre de la principale entité de mes "adversaires". D'après les agents qui devaient filer la rescapée, elle aurait prit un vol a destination de cet endroit pour y faire je ne sais quoi. De toute évidence cette jeune femme, qui sortait de l'hôpital, avait des choses importantes à éclaircir ou régler, personne ne se précipite pour prendre un avion aussi vite après une hospitalisation. Je décidais alors de m'y rendre pour discuter avec elle.

trois heures de vol plus tard, j'atterrissais au Texas et mes agents m'attendaient pour que nous nous rendions sur les lieux de son escale.

- Un café dites vous?
- Oui une sorte de snack bar, où ils servent de la nourriture, vous voyez un peu?
- Ok je vois. Alors messieurs nous savons qu'elle fuit la compagnie et j'aimerais savoir comment elle a put leur échapper la dernière fois, j'aurai donc besoin de votre aide sur ce coup là.
- Bien patronne.

Je leur expliquais donc l'illusion que je projetterais et le rôle qu'ils y joueraient.

- On est bien d'accord, dès qu'elle se montre menaçante vous partez, pas la peine de vous prendre au jeu, je veux juste voir un peu son caractère, voir ce dont elle est capable, et lui faire réaliser qu'elle ne sera jamais tranquille avec la compagnie à ses trousses.
- On a comprit, dit il en cognant son collègue.

L'illusion débuta juste un peu avant que je ne pénètre dans les lieux.

Ils firent leur petit numéro, qui fonctionna comme prévu, et une fois partis je m'approchais d'elle pensant m'asseoir à la table à coté d'elle, mais elle m'invita à la sienne.

- Je vous remercie c'est très aimable de votre part, et aux sujets des deux hommes ils sont reparti précipitamment je trouve pour des fans, mais bon peut être l'excitation.

Rien de spécial à signaler, j'étais impatiente de savoir ce qu'elle avait bien pu leur faire, mais quoi que ce soit, c'était indolore et invisible.

- Enchantée, je suis Gretchen Woodwork. Excusez moi mais votre nom ne me dis rien, vous êtes célèbre dans la région?

Je mangeais mon omelette paradis, qui s'agrémentait de gouda, mon fromage préféré, qui avait fondu à l'intérieur de la mixture cuite et refermée sur elle même telle une Calzone. Le fromage qui coulait après que j'ai coupé un morceau du met, s'étala dans mon assiette et avec les quelques toasts qui l'accompagnaient je me délectait de ce petit déjeuné copieux.

- Pardonnez mon ignorance, je ne suis pas de la région, je suis ici pour affaire, mais bon je parle beaucoup, je dois vous faire penser à une groupie, je vais vous laisser manger et nous discuterons après si vous préférez.

Et je portai à ma bouche un morceau de ma délicieuse omelette.

\*/ APPRENTI \*/

Elle est gentille c'est en tout cas l'impression qu'elle me donne. Je n'avais aucune raison de me sentir menacer mais je dois rester quand même rester très prudente. Elle trouve que ses hommes sont partis précipitemment pour des fans. Peut-être qu'elle sait que j'ai menti, c'est possible. Je dois vraiment rester sur mes gardes. La Compagnie peut être partout. En tout cas, c'est ce que j'ai bien remarqué quand j'étais à San Francisco. Si cela se trouve maintenant quand j'y pense, il n'était peut-être pas là par hasard. Il me surveillait. Mais je ne fais confiance qu'à une seule personne pour mes déplacements. Je sais déjà que ce n'est pas mon père. Il a une certaine facilité pour trouver les personnes. Non, mon manager ne m'aurait pas trahi. Je n'arrive pas à croire ça. Je fais rarement confiance aux personnes car j'ai peur qu'elles me prennent pour un monstre. Là, je me suis bien faite avoir.

Caitlin : J'ai l'habitude vous savez. Certains fans sont bizarres, vraiment bizarres. D'habitude, mes fans ne me remarquent pas quand je ne suis plus sur scène. Mais certains arrivent à me reconnaître s'ils font bien attention. J'essaye de faire la distinction entre les différents fans. Ils ont juste compris que je n'étais pas là pour signer des autographes. C'était sûrement l'excitation de rencontrer une célébrité.

Elle s'appelle Gretchen Woodwork mais par contre elle n'a pas l'air de me connaître. Je ne suis pas vraiment une star. Je fais simplement mon métier.

Caitlin : On me connaît bien en effet dans la région voir même un peu partout dans le pays. Je suis chanteuse. J'ai donné récemment un concert à San Francisco puis ensuite à New-York. Je ne suis que de passage même si je connais bien cet endroit.

Elle avait pris une omelette paradis. C'était une des spécialités de cet endroit. Je n'avais jamais eu l'occasion d'en prendre. Je préférais me réfugier dans des gauffres. Cela me permettait de faire le point. Je ne pouvais pas trouver les mêmes gauffres ailleurs, ce n'était pas possible. C'est la seule chose qui me manque ici. J'en mange un bout encore. J'étais au milieu de mon repas. Je savais par contre qu'elle était de passage mais pour affaire, je l'ignorais. On reconnaît facilement quelqu'un qui n'est pas de cette ville. Elle n'est pas une groupie loin de là. Dans cette ville, j'étais une âme solitaire qui était invisible aux yeux des autres. Je m'écartais volontairement de la civilisation. Quand je suis arrivée à New-York, je pensais vivre la même chose mais cependant, mes rencontres m'ont prouvées l'inverse. Mais je n'ai compris que plus tard qu'il y avait plus en jeu que le simple fait de faire des rencontres. J'en ai malheureusement fait les frais. Je suis une fugitive. Elle me propose de me laisser manger et ensuite de discuter. Non, cela ne me dérange en aucun cas de discuter maintenant. C'est même le contraire. Cela pourra me changer les idées et éviter de me poser trop de questions en rapport avec ce qui m'est arrivé.

Caitlin : Non, je ne pense pas que vous soyez une groupie, loin de là. Nous pouvons discuter maintenant, il n'y a aucun problème. Les personnes sont très sympas dans ce coin. Vous avez d'ailleurs choisi un très bon plat. C'est une des spécialités de cet endroit. Vous m'avez précisé que vous étiez là pour affaire. Mais quel est votre métier exactement si ce n'est pas indiscret bien entendu ?

J'espère ne pas avoir posé une question trop indiscrète. Elle mangeait un morceau de son omelette. Je mangeais encore un bout de gauffre. C'est vraiment très délicieux. Mais j'avais bientôt fini. C'est vraiment mon pêché mignon. Il faut vraiment que je demande la recette au propriétaire. Je ne dois pas repartir à New-York sans cette recette. Ce que je souhaite le plus c'est qu'elle ne travaille pas pour Lewis. J'aimerais vraiment avoir un peu de chance car vraiment je cumule tout avec mon père puis la Compagnie ensuite. Je m'étais éloignée du monde extérieur mais je n'aurais jamais pensé qu'il était comme ça non plus.

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Quoi de plus succulent que ce que j'étais en train de déguster? Rien je dirais, mais il e s'agissait là que de mon avis, car Caitlin pouvait très bien m'en dire autant de ses gaufres. Nous mangions toutes deux quand elle m'informa que cela ne la dérangeait pas de discuter en mangeant, alors moi qui mâchait encore quand elle eut finit de me le dire, je dut finir ma bouchée pour lui réponde, car on ne parle pas la bouche pleine, n'est ce pas?

Une fois déglutis, je peux lui apporter une réponse.

- Figurez-vous que je suis chef d'entreprise, je dirige une société de marketing du nom d'ISIS, vous en avez peut être entendu parler? Mais je ne pense pas car bien qu'importante, nous ne sommes connu que des firmes, alors je ne pense pas qu'avec votre secteur d'activité vous puissiez savoir quelque chose à notre propos.

Après avoir dit ces quelques mots, je portais à nouveau une part d'omelette à ma bouche. Je la regardais avec un sourire, à la fois pour être polie mais surtout parce que c'était trop bon.

- Vous avez raison, je ne savais pas que cette omelette pouvait être encore meilleure que celles que j'ai déjà mangé auparavant, et croyez moi que j'en ai mangé. Je vais devoir en commander pour mon retour à San Francisco.

Et à nouveau une bouchée.

*Gretchen ne perd pas le nord là, tu n'es pas venu pour discuter bouffe avec une copine, t'es là pour en savoir plus sur cette jeune fille*

J'avalais de travers. Toussant à m'époumoner je dus me lever pour me diriger aux toilettes histoire de ne pas tout recracher sur la table. En me levant je fis un signe de la main à Caitlin, de façon à ce qu'elle comprenne que je m'excusais de sortir de table, et j'allais directement au petit coin.
Je toussais encore un peu pendant une bonne minute puis ma toux s'estompa. Je me regardais dans le miroir, j'étais toute rouge, alors je passais un peu d'eau sur mon visage, histoire de me rafraichir, et je m'appuyais contre le mur pour me refaire. Voilà que je me faisais m'étouffer par la pensée...

De retour à la table, je présentais mes excuse à ma compagne de table, et j'enchainais après qu'elle m'ait répondu aux précédentes questions.

- Alors dites moi vous avez de la famille dans le coin, qu'est ce qu'une star comme vous fait dans une si petite ville?

Il était grand temps que je fasse ce pourquoi j'étais là, car dehors j'étais attendue, même si l'illusion que je projetais ne laissait pas voir mes acolytes dehors, tout comme le fait qu'ils empêchait quiconque de rentrer dans le snack, malgré ce qu'il paraissait. Une pancarte indiquait à l'entrée que le restaurant était fermé pour raison sanitaire, même si à l'intérieur nous étions une bonne dizaine à évoluer ici et là à l'intérieur, vu de l'extérieur tout était vide. Quant à nous dedans, des gens entraient et ressortaient comme si de rien était.
j'aimais beaucoup ma capacité, je pouvais faire voir ce que je voulais, à qui je voulais, aussi longtemps que je voulais, et ce, sur des kilomètres, population incluse. Des années de pratique me furent nécessaire pour y arriver, mais j'avais eut de nombreuses migraines foudroyantes pour obtenir ce résultat, c'était le prix à payer, et je n'en suis pas moins ravie.

\*/ APPRENTI \*/

Bien sûr, je la voyais en train de terminer bien sûr de manger avant de me répondre. Finalement, moi qui pensait que c'était une question indiscrète, je me suis trompée lourdement. Elle est dont chef d'entreprise. Elle dirige une société de marketing du nom d'Isis. Cette société ne me dit rien du tout. Je n'en avais jamais entendu parler jusqu'à aujourd'hui. Elle avait bien déduit le fait que je n'allais pas connaître cette société. Avec mon métier, c'était facile. C'est vrai que j'essayais de me couper du monde. Je ne regardais pas vraiment ce qui se passait autour de moi. Elle mangea un nouveau morceau de cette omelette alors que moi, j'arrivais aux derniers morceaux. Elle me regardait en me faisant un sourire. Elle me dit que j'avais raison et qu'elle n'avait pas mangé une omelette aussi bonne depuis longtemps. Elle allait en commander avant de revenir à San Francisco. Donc elle réside là-bas. San Francisco ? Cette ville me fait penser à ce que j'ai vécu avec Nathan et Lewis. J'espère qu'il n'y a aucun rapport avec ce que j'ai vécu là-bas. Je ne pense pas. Ce n'est qu'un pur hasard. Elle prena une nouvelle bouchée de cette omelette. Mon mal de tête me reprenait. Je n'arrive pas toujours à le contrôler correctement même si j'ai un peu plus de pratique. Il faut que je me reprenne. Je la vois se lever. Elle me fait signe de la main qu'elle devait aller aux toilettes. J'avais bien compris qu'elle n'allait pas bien. Je le ressentais très bien. Cela faisait mal. Elle part pendant quelques instants. Je pouvais ainsi reprendre correctement le contrôle. Je mangeais un morceau encore de ma gauffre afin de me calmer. Elle revenait et s'excuser de ce qui venait de se passer.

Caitlin : Votre société ne me dit rien, vous avez raison. San Francisco est une ville magnifique même si je n'ai pas vu grand chose malheureusement. La propriétaire sera ravie de vous en préparer. Vous ne le regretterez pas, j'en suis sûr.

Elle me demande qu'est-ce que fait quelqu'un comme moi dans cette si petite ville et si j'ai de la famille dans le coin. C'est une question légitime même si quand j'y pense, revenir ici est douloureux pour moi. Je me devais de répondre. Je devais rester évasive car mon passé est compliqué. Je suis chanteuse mais avec une vie chaotique, un pouvoir que j'arriverais un jour à maîtriser totalement enfin je l'espère.

Caitlin : J'avais de la famille dans le coin. Mais tout a changé maintenant. Ma mère n'est malheureusement plus de ce monde. Elle a été tuée il y a maintenant 2 ans par Sylar, celui dont on n'arrête pas de parler dans tous les journaux. Mon père est encore de ce monde mais il a changé. Il veut se venger. J'ai décidé de couper les ponts avec lui. Je vis maintenant seule. J'ai emménagé à New-York. Je suis revenue ici pour me ressourcer. J'avais besoin de retrouver mes repères après mon dernier concert à New-York et surtout après ce qui m'est arrivé. On m'a tiré dessus après ma rencontre avec un certain Charles. C'est douloureux pour moi de revenir dans cette ville.

J'étais triste en racontant cette histoire. Je suis une chanteuse. Tout le monde pourrait penser que ma vie est un conte de fées mais ce n'est pas le cas loin de là. D'un côté, une vie où je suis plutôt invisible aux yeux des autres et d'un autre la scène où les personnes sont ravies de me voir. Quand j'y pense, j'espère que Charles n'avait pas assisté à la scène. J'ai vu ce monstre, celui qui a détruit ma famille. Je l'ai trouvé changer. Il n'était plus le même. Je lui ai pardonné pour ce qu'il avait fait subir aux miens. Mon pouvoir a pris le pas sur mes propres sentiments. C'est à ce moment-là que j'ai compris que les monstres peuvent redevenir des hommes. Je souhaiterais tellement pouvoir changer tout ce qui est arrivé mais je n'ai pas ce pouvoir. Mon père est devenu un monstre comme Sylar maintenant. Il veut changer notre monde. Je ne sais pas si je vais pouvoir l'arrêter mais si Sylar a bien pu changé, pourquoi pas lui. Je veux retrouver mon père, c'est le seul lien qu'il me reste.

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La jeune femme se confia sans retenue. Je pensais qu'elle se ferait un peu plus discrète au sujet de sa vie privée, mais vu sa facilité à se confier, je pus en déduire qu'elle avait besoin de parler, de se confier à quelqu'un.
Elle ne m'avait rien apprit pour le moment, tout ce qu'elle me disait, je le savais par mes hommes, mais je devais trouver le moyen d'en obtenir plus, surtout au sujet de ce qu'elle avait bien pu faire à ses agresseurs pour en venir à bout. La stratégie ne serait pas évidente à mener mais j'étais le meilleur élément pour pouvoir nous obtenir cette information.

- Vous avez été blessée vous dites? mais comment cela se fait-il? Vous n'avez pas de garde du corps?

Je regardais autour de moi, cherchant, comme si j'aurais pu ne pas les voir ou pire comme si ils s'étaient fondus dans le décor, puis je fixais à nouveau mon regard sur elle.

- Visiblement non. Vous n'avez pas peur que cela se reproduise? vous devriez être plus prudente vous savez.

Puis je remarquai son regard fuyant.

- Quelque chose ne va pas?

Il fallait quelle m'en dise d'avantage et peut être que le fait d'être une inconnue pour elle ferait qu'elle n'aurait rien à craindre, à propos d'un jugement quelconque ou d'une prise de position. Moi je ne l'aurais pas fait et c'est là qu'il me fallait être très subtile.
La serveuse vint nous débarrasser et je lui demandais de me faire préparer une ou deux omelettes pour un peut plus tard.

- Vous voulez quelque chose Caitlin? je vous invite.

La serveuse était debout là, son calepin dans la main droite et son stylo dans la main gauche. Elle fixait Caitlin attendant sa réponse afin de pouvoir partir avec les assiettes et la commande. Au même moment mon téléphone sonna, et je n'avait rien à y voir, c'est ce qui m'interloqua.
Que pouvait-il bien se passer?

Je fis un signe de la main aux deux femmes pour m'excuser et je décrochai.

- Gretchen Woodwork, je vous écoute. je fis un grand sourire.
- Patronne, vous en avez encore pour longtemps car le shérif vient en direction du snack et il n'a pas l'air très convaincu par l'écriteau.
- Ok, occupez vous de tout cela moi je fais au mieux de mon coté et surtout, soyez discrets.
- Oui patronne.

Cela m'exaspérait de les entendre m'appeler 'Patronne", on aurait dit une femme de la quarantaine, assise derrière un bureau avec ses lunettes et sa cigarette , n'en branlant pas une. La parfaite vieille peau quoi.

Je devais me dépêcher là mais bon ce n'était pas gagné, le mieux serait peut être qu'on sorte d'ici? Je ne savais pas trop le mieux serait que ej propose à ma compagne de table, qui était alors en pleine discussion avec la serveuse.

\*/ APPRENTI \*/

Elle était stupéfaite par ce qui m'est arrivée. Je comprends. Je ne pensais pas un jour me retrouver dans cette situation où finalement chaque personne souhaite m'avoir dans leur camp. Je suis une personne indispensable surtout pour la Compagnie. Le fait de ressentir les émotions des autres est difficile. Tout à l'heure, j'ai réussi encore à faire fuir des membres de la Compagnie grâce à leur peur. Je ne sais pas si je pourrais tenir longtemps. Ce que j'espère c'est que je ne sois pas leur nouveau jouet. Cependant, ce n'est qu'une question de temps. Elle se demande pourquoi j'ai été blessée et surtout pourquoi je n'avais pas de garde du corps.

Caitlin : A vrai dire, j'ignore qui m'a bien tiré dessus. Mais j'ai peut-être une idée là-dessus. Mon manager avait prévu une série de concerts pour moi à San Francisco. Au moment, où je suis arrivée là-bas, je savais que j'avais un peu de temps devant moi et je me suis dit que visiter la ville serait idéale. J'ai décidé de visiter l'île d'Alcatraz. C'est là que j'ai rencontré un homme. Il s'appelait Lewis Hardison. J'ai appris plus tard pourquoi il était là en réalité. Il voulait me capturer car il sait que je suis exceptionnelle. Depuis, je fuis cette organisation.

Elle regardait si j'avais des gardes du corps. Elle se demande si je n'ai pas peur que cela se reproduise. J'ai peur en effet. Mais il existe autre chose que cette tentative d'assassinat : c'était mon père. Elle pense que je devrais être plus prudente. C'est vrai, elle a raison. Je sentais des émotions néfastes. J'avais un peu mal à la tête. Heureusement, ce n'était pas pour moi. Je regardais quand même un peu partout afin d'être sûr que la Compagnie ne soit pas présent. Elle se demandait si quelque chose n'allait pas.

Caitlin : Je n'ai malheureusement pas de gardes du corps. Je me méfie un peu d'eux en fait. Je pense que le fait d'avoir rencontré ce Lewis Hardison n'était pas un hasard. Mon manager m'a trahi. Je me suis dit que me réfugier dans ma ville natale serait un bon moyen d'éviter à cet homme de me retrouver mais je me suis trompée en arrivant ici.

La serveuse arrive afin de nous débarasser la table. Gretchen demandait à la serveuse de lui préparer une ou deux omelettes pour un peu plus tard. Elle me demande si je souhaite quelque chose. Elle m'invite. C'est très gentil de sa part. La serveuse attendait ma réponse.

Caitlin : Pour moi, ce sera comme d'habitude, une petite série de gauffres que vous savez très bien faire d'ailleurs, ce sont les meilleures ! En tout cas, merci pour l'invitation. J'accepte.

Le téléphone de Gretchen sonne. Elle fait signe à moi et à la serveuse afin de s'excuser. Elle décroche. Cela devait être pour son travail. La serveuse s'inquiétait pour moi. Je le sentais bien.

Caitlin : Ca va, tout va bien maintenant. Ils ne pourront rien me faire.

La serveuse : Des hommes enquêtaient sur ton enfance et tes parents. Ils insistaient sur la tragédie.

Caitlin : La prochaine fois, je leur ferais pas de cadeau.

Gretchen a terminé sa conversation. Je faisais signe de préparer ce qui avait été demandé. Cette serveuse me connaissait bien. C'était d'ailleurs cette jeune femme qui était avec moi avant que je ne découvre ce que mes parents étaient capables de faire. Gretchen a du entendre une partie de la conversation. Ma tête recommençait à me faire mal. Cette fois-ci, ce n'était pas rien. Je ressentais une grande menace. A chaque fois, c'était pareil. J'essayais de voir d'où cela provenait. C'était vraiment difficile. Il fallait vraiment que je parte d'urgence. Mais je ne pouvais la laisser seule. J'avais réellement mal.

Caitlin : Est-ce que nous pouvons sortir pour continuer de discuter ? Je ne me sens pas très bien. On va essayer de me capturer encore une fois. C'est une autre tentative de la Compagnie. Les émotions sont trop fortes, réellement trop fortes. Je suis désolée que vous me voyez ainsi. C'est pour cela que l'on veut me tuer ou me capturer. J'ai un don. C'est celui de ressentir les émotions des autres personnes. Je peux renvoyer leurs émotions contre eux si jamais elles me veulent du mal. Je savais que vous étiez gentille mais il y a quelqu'un ici qui ne l'est pas.

Ma tête me faisait mal. Je ressentais encore trop d'émotions. Je regardais partout, absolument partout. Je ne trouvais rien pour l'instant. Une personne de la Compagnie devait être là mais où, je ne sais pas.

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Une fois de retour à table, Caitlin me proposa de sortir!

C'était vraiment une synchronisation parfaite. En la voyant je m'inquiétais tout à coup car elle semblait souffrir. Je ne savais pas si c'était à cause de l'expression sur mon visage mais elle me dit ce qui m'intéressait depuis le départ, c'est à dire ce que lui voulait exactement la compagnie, mais surtout son don.

- Je vois, lui dis-je.

Je me levai tout de suite, et me dirigeai vers les comptoir.

- Je vais récupérer nos commandes si elles sont prêtes.

La serveuse se dirigea vers l'arrière boutique. alors qu'elle revenait, un bruit aigu se fit entendre, comme du verre brisé mais le bruit était assez silencieux. C'est alors que je vis la serveuse s'écrouler au sol. Je tournai me regard vers Caitlin qui n'avait pas bougé de son siège. Soudain une série de bruits de brisures de verre se fit entendre. on nous tirait dessus.

- Caitlin, couchez vous au sol vite.

Mon illusion s'estompa et à l'extérieur je pu voir que mes hommes n'étaient plus devant le snack. Accroupi derrière une table, je me dépêchais de rejoindre Caitlin. Je sortis une Glock 20 de ma ceinture, et me plaçais à couvert. Je tirai deux coups vers nos assaillants. Je ne voyais personne mais au moins ils savaient que nous étions armées aussi.

Je regardais vers le comptoir et je criai assez fort pour que seules les personnes à l'intérieur puissent répondre.

- Il reste quelqu'un en cuisine ou de l'autre coté?

Pas de réponse.

- Écoutez Caitlin je suppose que vous vous posez des questions, sachez que je peux vous apporter toutes les réponses que vous voudrez mais pour le moment, on va devoir se concentrer sur notre sortie. Vous devez me faire confiance, je en vous veux aucun mal, par contre les personnes dehors oui visiblement. Je dois contacter mes collègues, alors vous allez devoir m'aider, en surveillant que personne ne s'approche d'ici.

Je sortis un mitraillette de sous la banquette.

- Visez la poitrine de quiconque viendra en notre direction.

Je sortis mon téléphone et contactai mes collègues mais rien à faire il ne décrochaient pas. J'allais devoir mettre en place une illusion pour nous permettre de sortir d'ici, saines et sauves.

\*/ APPRENTI \*/

J'étais vraiment en détresse. Mon pouvoir était en train de prendre le dessus sur moi encore une fois. Je perdais le contrôle. Elle comprenait que je veuille sortir. Elle voulait réellement m'aider. Je le sentais. Je pouvais lui faire confiance. Elle se lève et se dirige vers le comptoir. Je restais tranquillement sur mon siège afin de l'attendre. Je devais absolument me reprendre. Il était vital que je le fasse mais je n'y arrivais pas. J'étais comme coupée du monde extérieur. Personne ne pouvait m'aider dans ce cas-là. Soudain, Gretchen me disait de me coucher au sol. Je l'entendais. Je le faisais immédiatement. Je sentais encore beaucoup trop d'émotions fortes. Elle sortait une arme de sa ceinture. Elle tirait deux coups de feu. Elle travaille donc pour qui exactement ? Elle criait vers le comptoir afin de savoir si tout le monde allait bien. Ils ont du sortir. Elle venait vers moi. Elle supposait que je me posais des questions ce qui est le cas en effet. Elle m'assure qu'elle peut m'apporter toutes les réponses que je souhaiterais mais c'est vrai qu'il faut sortir. Je devrais lui faire confiance. Je sais par contre que les personnes qui sont dehors me veulent du mal. Elles veulent me capturer. Je suis l'ennemi public numéro 1 pour eux. Elle devait contacter ses collègues. J'allais l'aider mais comment exactement ? Il fallait que je surveille que personne ne s'approche de nous.

Caitlin : Je vous fais confiance. Je sais que vous ne me voulez aucun mal. Je vais vous aider. Je surveillerais les alentours.

Elle sortait une mitraillette. Wow ! La dernière fois que j'en avais vu une c'était lorsque j'étais encore à Odessa avec mes parents. Mon père avait gardé cette arme dans sa cachette. Elle me dit de viser la poitrine si quelqu'un venait dans notre direction.

Caitlin : Je le ferais.

Elle tente de téléphoner à ses collègues mais vu son visage et ce que je ressentais, je savais que personne ne viendrait pour nous sauver. Peut-être que c'était à moi de faire quelque chose. Gretchen n'avait rien fait. Elle subit malgré elle les attaques de la Compagnie alors que c'était moi la principale visée dans cette histoire. Il fallait que je tente une manoeuvre.

Caitlin : Je pourrais tenter quelque chose ? C'est une solution ?

Je n'ai jamais utilisé mon pouvoir sur beaucoup de personnes en même temps. Ce serait vraiment une première pour moi. Si je suis si importante pour eux, c'est que je suis finalement puissante. Peut-être qu'en leur montrant de quoi je suis capable, je pourrais les faire fuir. Les émotions humaines sont des armes si puissantes en fait. Mais par contre, il faut que je me contrôle si j'utilise la seconde partie de mon don. Je regardais un peu partour afin de voir s'il y avait quelqu'un. Et là, je vois une personne qui venait dans notre direction. J'utilise mon don sur lui. Je l'étouffais avec sa propre peur. Il tombe et perd connaissance.

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Pendant le temps où je téléphonais à mes collègues, nous n'eûmes pas de problèmes avec les personnes à l'extérieur, heureusement d'ailleurs car ma voisine de table semblait paniquée et je ne savais pas trop si elle saurait faire le nécessaire le moment venu.
De mon coté, le fait que personne ne décroche m'inquiétait terriblement. Ils n'avaient pas pour habitude de ne pas répondre à leur téléphone. Il devait leur être arrivé quelque chose, et dans le meilleur des cas, ils ne pouvaient pas me répondre, mais dans tous les cas cela ne m'arrangeait pas, car nous étions coincées ici, à la merci de nos agresseurs.

Soudain la porte s'ouvrit brusquement. Le moment arrivait et je regardais la jeune femme, essayant de lire dans son regard si elle appuierait sur la détente, mais alors que je m'apprêtais à nous faire disparaitre aux yeux de nos assaillants, je pus voir que les deux hommes s'écroulèrent.

- Vite venez, lui dis-je

Pas le temps de chercher à comprendre, je passais sous les tables et elle me suivait, en tout cas je l'espérais car dans ce genre de situation on fait au plus pressé et il faut être réactif, sinon on y reste. Heureusement pour moi, et pour elle aussi, ma partenaire dans cette "aventure" était très rapide et réactive. Une fois qu'on eut traversé l'ensemble de la pièce, nous enjambâmes les deux hommes tout de noir vêtus et nous passâmes par derrière.
Autour de nous tout n'était que chaos et des personnes gisaient au sol. Comment autant de personnes avaient pu mourir d'un coup? Une seule fois j'avais pu lire une telle situation, c'était au Mexique et il s'agissait de Maya Herrera, et la pauvre ne maîtrisait pas vraiment son pouvoir. Elle était parmi nous? je regardais autour, cherchant à repérer une jeune femme, mais rien aux alentours. d'un autre coté, nous aurions été tuées nous aussi, logiquement...

Je regardais alors ma voisine, je ne savais pas quoi dire. Qui aurait pu faire cela? Sans doute pas moi et si il s'agissait d'un spécial, il devait avoir notre survie pour objectif. Serais-ce elle?

\*/ APPRENTI \*/

La Compagnie voulait m'avoir, c'est certain. Je ne suis jamais tranquille avec cette organisation. J'avais de plus en plus peur que l'on veuille m'attraper. Je me souviens encore de la tentative d'assassinat à mon encontre. Je commence à croire de plus en plus que c'est la Compagnie qui est responsable de tout ça. Je devais partir avec elle. Gretchen tentait de me protéger. Elle n'avait même pas peur de moi. Cela était quand même un soulagement pour moi. Mon pouvoir est impressionnant. Je me suis toujours écartée de cette société à cause de lui. On passait sous les tables afin de ne pas se faire attraper ou même tuer par ces hommes armés. On arrivait vers les deux hommes que j'avais soigneusement mis à terre. Nous passons par dessus leurs deux corps. Je devais absolument tenter quelque chose afin que nos assaillants ne puissent plus nous faire de mal. Je devais absolument me concentrer. Cette manoeuvre est très difficile. Mon pouvoir sera capable de prendre le dessus sur moi. Je devais quand même prendre le risque. Je me concentrais. Je devais trouver toutes les émotions présentes à l'extérieur. Je les avais. Je commençais donc ma manoeuvre. Je sentais la vie en train de partir de chaque personne présente à l'extérieur. Cela me rappelait ce que j'avais fait à mon père la dernière fois que je l'avais vu. J'allais le tuer. Aujourd'hui, il était question de notre survie. Mais là, je commençais à perdre le contrôle. Je restais sur mon objectif. On sortait donc par derrière. En sortant, c'était comme si tout était stoppé. Je reprenais le contrôle de moi-même. Les émotions humaines peuvent être très fortes et destructrices à la fois. J'en prends conscience rien qu'en voyant tout ce monde gisant sur le sol. J'étais responsable de ce carnage. La seule chose que je pourrais dire éventuellement, c'était que j'avais reçu une aide d'une autre personne. Cela m'étonnerait que mon père m'ait suivi jusqu'à Odessa. Il devrait faire face à sa douleur. C'est le seul que je verrais capable de faire un tel carnage rien que pour me montrer que je ne devais pas retourner à New-York. Gretchen regardait autour de nous. Il n'y avait personne. Elle devait se demander qui était responsable de tout ça. Elle me regardait. C'était logique qu'elle fasse cela. Je suis l'une des seules personnes capable d'un tel carnage. Je regrettais ce que j'avais fait.

Caitlin : Je crois bien que ce soit moi la fautive de tout ce carnage. J'ai perdu le contrôle de mon pouvoir. Je suis tellement désolée. Je comprendrais maintenant que vous ayez peur de moi après ce qui vient de se produire. Je n'ai pas la maîtrise totale de ce don. Je ne devrais surtout pas chercher d'excuses. Il peut y avoir une autre personne capable de ce carnage mais je ne pense pas qu'elle soit ici.

Je comprendrais qu'elle puisse vouloir s'éloigner de moi. J'ai peur de ce que je pourrais être capable de faire. Je comprends pourquoi maintenant la Compagnie souhaite m'attraper. Je peux faire du mal à beaucoup de personnes. Je ne souhaite simplement que leur bonheur. Là, j'ai laissé la colère prendre le dessus sur tout le reste. J'ai agi comme mon propre père. Je ne veux pas devenir comme lui.

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Je crois qu'en la fixant, elle a comprit ce que je supposais car elle passa aux aveux. Je ne pensais pas que mes soupçons s'avèreraient exacts. Comment avait elle fait? Son pouvoir était t-il si puissant? Et de qui parlait-elle? Quelqu'un d'aussi puissant ne devait pas être laissé livré à lui même, nous pouvions l'aider à Isis.

- Pardon? Ce serait votre œuvre cela? Mais comment avec vous fait, c'est impossible, nous étions ensemble dans le café et vous pouvez ressentir les émotions à une aussi grande distance? Votre don me parait tout à fait spectaculaire et il est vrai que si vous avez une telle capacité, il vous faudrait effectivement apprendre à le contrôler. Ces personnes sont toutes mortes à première vue et même si elles nous voulaient du mal, c'est une véritable hécatombe, si jamais la police venait découvrir les motifs tout à fait inhabituels de leur mort, ce serait tragique.

Je ne devais pas perdre de vue la question de cette autre personne, car je n'avais pas entendu parler d'elle, qui cela pouvait-il bien être?

- Vous m'avez parlé de quelqu'un d'autre qui aurait pu intervenir? de qui s'agit il? Je sais que mes questions sont bizarre et vous pourriez douter de mes motivations, mais jusqu'à présent vous ais-je donné une seule raison de douter de moi? Vous pouvez me faire confiance, je veux vous aider.

Je ne savais pas si elle voudrait, en attendant il faudrait que nous partions d'ici avant que les autorités ne surgissent. une chose était certaine, qui que ce soit qui nous ait "sauvé", elle ou cette autre personne, cela avait été efficace, même si je ne cautionnais pas la mort d'être humains.

Il fallait que je trouve le véhicule tout terrain de haute gamme avec lequel mes collègues et moi étions arrivés. Il fallait que je découvre ce qui leur était arrivé également, même si je n'étais pas convaincue de les retrouver vivants.

\*/ APPRENTI \*/

Je suis responsable de ce qui est arrivé. Je voulais tellement que l'on sorte d'ici que mon pouvoir a pris le dessus sur mes intentions. Les émotions humaines sont tellement fortes et impressionnantes par moment. Le fait que l'on veuille me capturer n'arrange pas non plus la situation. Je commence à comprendre de mieux en mieux pourquoi la Compagnie souhaite m'attraper. Je suis une personne qui pourrait faire beaucoup de mal autour d'elle et si en plus, je travaille en plus avec mon père, cela risque d'être dévastateur. D'ailleurs, mon père, c'est peut-être lui, le fautif dans l'histoire. Il ne m'aurait quand même pas suivi jusqu'à Odessa pour me surveiller. Revenir ici était déjà douloureux pour moi mais pour lui, c'est pire. La douleur, la perte de ma mère a fait de lui ce monstre aujourd'hui qui veut à tout prix détruire le monde. Elle était surprise par ce qui vient de se passer. Elle se demande même si c'est réellement mon oeuvre et comment j'aurais pu procéder sachant que nous étions dans le café. Elle se demande si je peux ressentir les émotions à une si grande distance. Je ne savais pas vraiment jusqu'ici ce que j'étais réellement capable de faire. Le danger a pu très bien accentuer ma capacité à un moment prédéterminé. Pour elle, mon don lui parait tout à fait spectaculaire. Selon elle, si j'ai une telle capacité, il faudrait apprendre à le contrôler. J'avais quelqu'un sur qui compter il y a longtemps. Aujourd'hui, tout est différent. C'est vrai que toutes ces personnes sont mortes et même si elles voulaient nous faire du mal, c'est une véritable boucherie. La police pourrait découvrir tout ça et ce sera terminé pour moi. Je ne dois pas paniquer sinon, je ne contrôlerais plus rien.

Caitlin : Je ressens les émotions des personnes autour de moi. Les sentiments, les désirs des êtres humains peuvent être une arme redoutable. Personne ne connaît réellement la nature humaine. Avec mon pouvoir, je sais qui sont en réalité les personnes que je croise. La colère que je ressentais aurait pu accentuer mon don. Cela m'est arrivé mais j'étais devant une personne qui avait un lien direct avec mon passé. J'étais en colère et en même temps, je ressentais ses émotions. Je dois apprendre à contrôler tout ça et c'est pour cela que la Compagnie me veut. La police risque de voir tout ce carnage. Tout sera terminé pour moi. On m'a toujours considéré comme un monstre. Je me suis écartée du monde pendant bien longtemps de peur de faire du mal à quelqu'un et c'est ce qui vient d'arriver. Je ne voulais pas causer d'ennuis.

J'étais de toute façon responsable de ce carnage et si ce n'est pas moi, c'est sûrement mon père. Il aurait pu me suivre et seul lui peut faire une démonstration à tout le monde. A ce moment-là, je serais responsable car je ne l'aurais pas contrôlé. Elle me demande qui aurait pu agir si ce n'était pas moi la responsable de cette boucherie. Je trouve cela normal qu'elle me pose la question. Je peux douter de ces motivations mais je n'ai pas senti en elle ce désir de pouvoir que ressente toutes les personnes de la Compagnie. Celles-ci ne sont intéressées que par la capture. Elle me demande s'il y a eu une raison qui fait que je pourrais douter de ces motivations. A vrai dire, j'en vois aucune. Elle m'assure que je peux lui faire confiance. Elle souhaite même m'aider après ce que j'ai pu faire, c'est impressionnant.

Caitlin : La personne capable de faire une chose pareille serait mon père à vrai dire. Depuis la mort de ma mère, tuée par Sylar, il a changé. Il est devenu complètement différent et ne souhaite que détruire ce monde. Je ne doute pas de vous. Vous m'avez aidé. Je ne doute pas de vos motivations. Je sais que vous ne faîtes pas partie des méchants qui veulent m'attraper à tout prix pour que je serve leurs intérêts. Je vous fais confiance. Je ne pensais même pas que vous vouliez m'aider après ce qui vient de se passer. C'est vrai que j'ai besoin d'aide. Je n'ai jamais osé demander à qui que ce soit. Que me conseillez-vous ?

Je me sentais coupable, c'est certain de ce qui vient de se passer. Je suis perdue par ce combat que je mène depuis bien longtemps. Ma mère a été là. Aujourd'hui, je suis seule. Je combats mon père qui m'a annoncé ma mort prochaine. Je ne sais plus quoi faire pour m'en sortir.

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Cette jeune fille avait vraiment un don exceptionnel. Elle devait cependant apprendre à le maitriser et je comptais bien l'aider.

- Écoutez Caitlin, je ne vous jetterai pas la pierre, les personnes avec un don ne sont pas né avec le mode d'emploi pour se servir de celui-ci. Mon entreprise est spécialisée dans ce genre de procédé, en effet nous aidons les personnes avec une capacité, à s'en servir ou du moins à l'utiliser de façon volontaire. Je sais que tout cela est déroutant pour vous et je ne peux que vous proposer mon assistance.

Elle était vraiment bouleversée par ce qui s'était produit, elle ne l'avait pas fait exprès, je me devais de la réconforter.

- Rassurez vous, cela n'a rien de tragique en soit, des hommes ont péris mais il ne s'agissait pas de victimes innocentes, ils voulaient nous tuer et nous sommes sauvées grâce à vous, alors ne craigniez rien, cela ne devrait plus vous arriver si vous me faites confiance et que vous suivez notre programme.

Tout le temps qui suivit ses explications me parut un enfer à vivre sur Terre. En effet, quelqu'un d'autre aurait ce pouvoir, en l'occurrence son père! Voilà un danger dont il faudrait que nous prenions connaissance à Isis. Cet homme pourrait exterminer la race humaine d'un simple battement de cil si il le voulait? L'avantage était que sa fille ayant le même pouvoir elle pourrait probablement le contrer et pour cela il faudrait qu'elle maitrise correctement son don. Cela me motivait d'avantage pour l'aider.

- Sylar a fait beaucoup de mal et je suis navrée que vous en ayez fait les frais. Je peux vous aider et vous n'avez qu'une seule chose à faire, c'est d'accepter. Nous nous rendrons au siège de ma compagnie à San Francisco et vous rencontrerez on équipe. Là-bas nous sommes équipés pour parer à toute attaque de la Compagnie, vous y serez en sécurité, sans oublier tous les spéciaux qui y travaillent, vous verrez tout se passera bien.
Quant à votre père, je vous serais reconnaissante de nous informer à son sujet, afin que nous puissions travailler sur un moyen de parer à tout excès de violence de sa part. Si la Compagnie venait à mettre la main sur lui je n'ose pas imaginer l'arme dont ils auraient la possession.

Je plaçais ma main sur son omoplate, la dirigeant vers le véhicule tout terrain de mes collègues. Ils n'étaient pas là mais je pensais qu'ils étaient rentrer au siège, en effet en cas grand danger, la procédure est de donner l'alarme et de se replier. C'est ce qu'ils avaient du faire, du moins je l'espérais.

J'appelai ma secrétaire de mon mobile pour l'informer de ma survie et de mon retour au bercail dans la soirée.

\*/ APPRENTI \*/

J'étais perdue. J'ai un don particulier et certaines personnes veulent se servir de moi à des fins malhonnêtes. Je dois me défendre, c'est certain. J'ai d'autant plus de raisons d'éviter cette Compagnie surtout si elle veut capturer mon père. Les membres de cette organisation veulent profiter de sa déchéance et du fait qu'il est en colère contre le monde entier afin de réaliser leurs sombres desseins. Je dois me battre. Je dois contrôler mon don et surtout éviter que mon père ne détruise ce monde. Gretchen ne m'en voulait pas bien au contraire de ce qui venait d'arriver. Elle m'explique que les personnes avec un don ne sont pas nées avec le mode d'emploi pour se servir de celui-ci. J'étais rassurée car je n'étais pas la seule à ne pas le maîtriser. Elle m'explique que son entreprise est spécialisée dans ce genre de procédé. Elle ajoute qu'ils aident les personnes avec une capacité à s'en servir ou du moins à l'utiliser de façon volontaire. C'est impressionnant. Je ne pensais pas que cela pouvait exister. Elle sait que je suis perdue et déroutée par tous les évènements. Elle ne peut selon elle que me proposer son assistance. Je réfléchissais à la proposition. Je repensais encore à ce qui m'est arrivée pendant toutes ces années. Si je peux contrôler mon pouvoir, je ne peux être que ravie. Toutes ses années de galère et de repli seront peut-être enfin terminées.

Caitlin : Je ne pensais pas du tout qu'il pouvait exister une société capable d'aider des personnes comme moi à maîtriser leurs pouvoirs. Ce que vous faîtes est réellement quelque chose de noble.

Je me demandais comment je pouvais arriver à maîtriser ce don une bonne fois. J'avais à l'époque quelqu'un qui m'aidait mais Sylar m'a tout pris. Il a enlevé la personne qui comptait le plus pour moi. Je devais me reprendre en main, c'est important. Je ne dois pas laisser ma peur des autres prendre le dessus sur moi. Il en va de même pour la colère. Je me rappelle de ce qui est arrivé lorsque j'étais avec Tyler et que mon père était là. Aujourd'hui, c'est quelque chose de différent qui peut avoir un impact conséquent sur le monde. Elle essayait de me rassurer en me disant que cela n'avait rien de tragique en soi que des hommes soient morts car il ne s'agissait pas de victimes innocentes. C'est vrai, ils voulaient nous tuer et selon elle, nous étions sauvées grâce à moi. Je n'arrive pas à y croire. Je ne m'étais jamais considérée comme une héroine jusqu'ici. Elle ajoute que cela ne devrait plus m'arriver si je lui fais confiance et que je suis le programme. Je vais accepter.

Caitlin : Je vous remercie de vouloir m'aider, c'est très gentil à vous. C'est vrai qu'il est temps que je maîtrise ce don car beaucoup de personnes le convointent afin de changer le monde. Je dois me battre et c'est vrai, vous avez raison, ces individus voulaient nous tuer. Je ne dois plus fuir maintenant.

Je pensais à mon père encore. C'est vrai que la seule personne qui me reste de ma famille est contre moi. Il est devenu fou après la mort de ma mère et je me suis demandé s'il n'était pas comme ça depuis toujours et qu'il est devenu ce monstre de manière tout à fait naturel. Il m'avait dit de fuir, il m'a même dit que si je restais à New-York, j'allais mourir. Je devrais retourner là-bas afin d'aider un maximum de personnes. Elle était désolée que j'ai du subir toutes ses épreuves à cause de Sylar. C'est vrai qu'il a fait souffrir beaucoup de personnes et ce qu'il a fait à mon père est pire que n'importe quel meurtre. Elle me dit qu'elle peut m'aider et je ne dois simplement qu'accepter sa proposition. Elle m'indique donc qu'on irait directement au sein de son entreprise à San Francisco et que je rencontrerais son équipe. Elle ajoute que là-bas, ils sont équipés pour parer à toute attaque de la Compagnie, que j'y serais en sécurité sans oublier tous les spéciaux qui travaillent là-bas. Je suis convaincue. Par rapport à mon père, elle aimerait que je l'informe de tous ses faits et gestes afin qu'ils puissent travailler à un moyen de parer à tout excès de violence de sa part. Elle ajoute que si la Compagnie mettait la main sur mon père, elle n'ose même pas imaginer l'arme dont ils auraient en leur possession. Le monde serait perdu vu ses connaissances. C'est d'ailleurs une des raisons qui font que la Compagnie me pourchasse.

Caitlin : Je vous remercie. C'est vrai que Sylar a causé beaucoup de souffrances dans ma famille et c'est sûr, que notre vie ne sera plus jamais la même. J'accepte de me faire aider. Je dois pratiquer, c'est certain afin de maîtriser mon don. Je dois me battre c'est certain. Je veux bien venir dans votre société mais avant, je dois retourner à New-York. Mon père est quelqu'un d'imprévisible qui ne voulait qu'une seule chose, c'est que je parte de là-bas. Je l'ai malheureusement écouté après cette tentative d'assassinat à mon encontre. Il est actuellement à New-York encore pour essayer de changer le monde à sa façon. Il veut faire payer la société pour la mort de ma mère. Il est devenu complètement fou. La Compagnie nous pourchasse depuis bien longtemps et c'est sûr que cela doit cesser. Elle ne doit pas attraper mon père même si ce n'est plus celui que j'ai connu. C'est d'ailleurs une des raisons qui pousse la Compagnie à me poursuivre car je suis la seule à bien connaître mon père.

Je dois me battre. Je dois empêcher mon père de commettre des meurtres. Je dois éviter qu'il n'influence la seule personne qui compte énormément à mes yeux. Je dois inverser la tendance. Elle place sa main sur mon omoplate et on se dirigeait loin de toute cette agitation. Il n'y avait personne. Elle appelait sa secrétaire afin de l'informer qu'elle serait de retour dans la soirée. C'est décidé, je dois retenter ma chance auprès de mon père. Je ne dois plus le fuir car je suis la seule à bien le connaître. Je suis déterminée.

Caitlin : Votre société est bien à San Francisco. Je vais retourner à New-York et vous rejoindre directement là-bas, qu'en pensez-vous ?

Je peux la rejoindre là-bas, c'est une idée. Au moins, cela me laissera le temps de trouver une bonne stratégie pour essayer de faire entendre raison à mon père et de l'arrêter. Je dois sauver ce monde de la destruction. Je sais une chose, c'est que je pourrais prendre rapidement le prochain avion en direction de New-York. Là, au moins, tout le monde sera surpris de mon retour.