La peinture de l'enfer occasionnel (PV avec Caitlin Evans)

\*/ APPRENTI \*/

Il était réellement heureux. Je ne peux être que ravie de voir sa bonne humeur. Il ne sait pas vraiment s'il est quelqu'un d'exceptionnel mais cela lui a fait plaisir. Il ne sait pas réellement le sens de ce qu'il est, de sa véritable valeur d'ailleurs. En étant seul, il ne pouvait se rendre compte de cela mais je suis là.

Caitlin : Je suis là et je sais que tu es quelqu'un d'admirable. Je dis simplement la vérité.

Je mangeais un morceau de ma gauffre et il en fait de même. Il me dit qu'il ne sait pas exactement s'il est occupé mais avec tout ce qu'il fait dans une journée, cela doit être plus que probable. Je comprends. Il n'a pas envie de l'inquiéter encore une fois. Il pense l'avoir suffisamment fait.

Caitlin : Je comprends.

Il buvait encore un peu d'eau. Aucune douleur cette fois-ci donc ce n'est pas pour un problème. Il me dit que déguster le même plat mais avec d'autres accompagnements est chouette. Cela anime un peu une envie culinaire. Il a appris à apprécier différentes saveurs en exerçant le metier temporaire d'apprenti cuisinier. Wow ! C'est sensationnel !

Caitlin : Cela devait être intéressant d'être dans cette branche. En tout cas, tu te débrouilles très bien. Tu es doué même. Je suis totalement d'accord avec toi. Il faut savoir déguster le même plat mais avec d'autres accompagnements. On part ainsi à l'aventure !

On déguste nos gauffres tranquillement.

# WARRIOR #

La dégustation des gauffres se poursuivait dans une tranquilité qui me faisait réellement plaisir. J'étais heureux de vivre un moment serein. C'était vraiment ce qu'il me fallait depuis un long moment. Je ne pouvais que remercier le destin de m'avoir offert un moment tel que celui-ci. Je ne l'oublierais jamais.

- Je ne voulais que tester l'expérience de la cuisine, étant un adepte inconditionnel des emplois temporaires. Je ne suis pas en manque de quoi que ce soit. Je ne vis qu'avec le stricte minimum car je n'ai pas besoin de grand chose. J'ai attérit dans ce restaurant que je devais connaître seulement pendant un mois. J'ai découvert le rythme, l'envers du décor. J'ai appris à apprécier un talent qui sommeillait en moi. Je ne sais pas si je pourrais travailler dans cette branche de manière indépendante et régulière mais ce travail, bien que seulement temporaire, a été une très bonne expérience pour moi.

Même si cette dégustation était plus qu'agréable, je ne pouvais pas dire le contraire, je savais qu'elle n'allait pas être éternelle.

- As-tu une autre envie que les gauffres ? Une boisson particulière, autre chose à manger ?

Je me souciais de son bien-être, ce qui était normal dans le rapport entre hôte et invité. La recevoir chez moi était un plaisir.

\*/ APPRENTI \*/

On était tout simplement heureux. Il me disait qu'il ne voulait que tester l'expérience de la cuisine étant un adepte inconditionnel des emplois temporaires. Il n'était pas en manque de quoi que ce soit. Il ne vit qu'avec le stricte minimum car il n'avait pas besoin de grand chose. Il est allé dans ce restaurant pendant un mois seulement. Il a découvert le rythme, l'envers du décor. Il a appris à apprécier un talent qui sommeillait en lui. Il ne sait pas s'il pourrait travailler dans cette branche de manière indépendante et régulière mais ce travail, bien que seulement temporaire, a été une très bonne expérience pour lui. Je suis ravie d'entendre son histoire. La cuisine pour lui, c'était une passion. On sait quand les personnes sont passionnées par une activité.

Caitlin : Ton expérience est une réussite. Tu es doué. Tu devrais réellement montrer ton talent à tout le monde, crois-moi. Tout le monde devrait pouvoir goûter tes plats, tes gâteaux... L'important est de vivre selon tes envies et c'est ce que tu fais. Je t'admire pour ça. Tu pourrais travailler dans cette branche de manière indépendante. Je sais que tu es capable de ça. Pour moi, cela a été difficile de devenir une chanteuse professionnelle mais quelqu'un a été là pour m'aider. Tu auras du soutien si tu veux travailler dans cette voie. Bien sûr, c'est selon ton envie.

Il me demande si j'ai une autre envie que les gauffres comme une boisson ou autre chose à manger. Je pense qu'une boisson serait l'idéal après toutes les gauffres que nous avons mangé. J'ai terminé la dernière.

Caitlin : Je pensais à une boisson en faîte. Tu aurais du jus d'orange par hasard ?

Je ne sais pas s'il en a. Mais si ce n'est pas le cas, je prendrais autre chose.

# WARRIOR #

Elle souhaitait du jus d'orange et en même temps moi aussi.

- Bien sûr que j'en ai, je vais en chercher.

Je m'éloignais d'elle afin d'aller chercher la grande brique de jus d'orange ainsi que deux verres, avant de revenir vers elle.

- Et voilà une nouvelle fantaisie exaucée, je te sers.

Je remplis son verre et ensuite le mien avant de reprendre là où on en était resté.

- Je ne sais pas si je pourrais. J'ai les capacités mais j'ignore si je pourrais suivre le rythme s'il s'avère que cela fonctionne vraiment. Pendant deux mois, il fallait apprendre à être sur tous les fronts. J'ai pu supporter tout cela mais je sais que je n'aurais pas pu tenir plus de deux mois dans des conditions telles que celles-ci. J'aurais certainement craqué bien avant. Monter une affaire indépendante peut être une très bonne idée mais cette facette dont j'ai parlé de la cuisine me fait un peur. Cela passera peut-être avec le temps.

Je buvais un peu dans mon verre. Pour une fois, ce n'était pas dans la bouteille d'eau !

- C'est bien d'avoir du soutien. J'ignore qui t'a aidé mais peu importe qui est cette personne, elle a bien fait de le faire. Tu t'épanouis dans ton métier.

On continuait tous les deux de profiter de ce moment qui ne sera malheureusement pas éternel. Ce sentiment que j'appréciais énormément allait bientôt partir.

\*/ APPRENTI \*/

Il en a et il va en chercher. C'est super. J'ai l'impression de retrouver une certaine tranquilité grâce à lui. Il s'éloigne de moi afin d'aller chercher le jus d'orange. Je le vois en train d'attraper une grande brique de jus d'orange ainsi que deux verres. Il vient vers moi. Il me dit que la fantaisie est exaucée et qu'il me sert. Il remplit mon verre et ensuite le sien avant de reprendre là où on en était resté. Il me dit qu'il ne sait s'il pourrait le faire. Il a les capacités mais il ignore s'il peut suivre le rythme s'il s'avère que cela fonctionne. Pendant deux mois, il fallait apprendre à être sur tous les fronts. Il me dit qu'il a pu supporter tout cela mais il sait qu'il n'aurait pas pu tenir plus de deux mois dans des conditions telles que celles-ci. Il dit qu'il aurait craqué avant. Je ne sais pas, je ne pense pas qu'il l'aurait fait mais c'est vrai que je ne le fréquente pas depuis longtemps. Monter une affaire indépendante peut être une très bonne idée mais cette facette dont il a parlé de la cuisine lui fait peur. Je suis d'accord. Le temps peut arranger les choses, c'est sûr.

Caitlin : Merci pour le verre. Je pense qu'il faut bien réfléchir à la question en effet. C'est vrai aussi qu'il y a un rythme acharné. Avec le temps, tu pourras peut-être changer d'avis. Tu es doué, c'est sûr. Il faut exercer un métier selon son envie. Si tu te lances, tu auras du soutien à commencer par le mien.

Il buvait son verre de jus d'orange et moi le mien. Il me dit que c'est bien d'avoir du soutien. Il ignore qui m'a aidé mais peu importe qui est cette personne, elle a bien fait de le faire. Il ajoute que je m'épanouis dans mon métier. C'est vrai. La chanson a été une échapatoire à tous mes problèmes.

Caitlin : C'est vrai, j'ai eu de la chance. Un manager est passé au moment où j'ai chanté. Il a trouvé que j'avais la voix d'un ange. C'est ce qu'il m'a dit à l'époque. J'ai enregistré mon premier CD et c'est comme ça que j'ai commencé. J'ai eu de la chance et je pense que tu en auras toi aussi.

On continuait d'apprécier notre petit déjeuner. J'étais ravie

# WARRIOR #

Sa présence me suffisait, toute cette simplicité de ce moment était source de ma joie. J'étais heureux et cela me rendait vraiment ce que les obstacles m'avaient volés, ce que j'étais au fond de moi-même. J'étais cette personne qui ne souhaitait que vivre sa vie sans se soucier de ce qui allait lui causer sa propre mort, quelqu'un d'une simplicité enfantine. Être en sa présence était tout ce qu'il me fallait en cet instant.

- Tu as eu vraiment de la chance de rencontrer cette personne. Ce manager a su t'aider au moment où il le fallait et cela a changé ta vie dans un très bon sens. Je ne peux qu'être heureux que ceci te soit arrivé.

Je repensais à tous ces compliments qu'elle m'avait fait au sujet de ma cuisine. Elle me trouvait réellement doué et pensait que je devrais poursuivre cette voie car elle correspondait à mes envies, à ce que j'aimais faire. Elle avait raison sur ce point mais pour l'instant la peur demeurait. Allait-elle s'estomper ? Je l'ignorais.

- De toute façon, il n'y a pas que la cuisine dans ma. Si je souhaite un jour me fixer quelque part de manière définitive, j'ai d'autres domaines que celui-ci en tête.

Rien qu'en étant avec Caitlin, cette peinture était devenue celle d'un bonheur occasionnel, cette vie idéale que je souhaitais du plus profond de mon coeur. Elle apaisait ma mélancolie existencielle.

\*/ APPRENTI \*/

Il était vraiment heureux. Moi aussi j'étais heureuse et il y avait une raison. Je n'avais jamais pu commencer une journée comme ça depuis bien longtemps, trop longtemps d'ailleurs. Le fait de ne pas être seul est quelque chose de réconfortant. Finalement, pour que le monde soit en paix, il faut que les personnes se sentent moins seules. C'est ce qui nous arrive à Tyler et à moi. Je ne pouvais pas demander mieux. Il me dit que j'ai eu vraiment de la chance de rencontrer cette personne. C'est vrai. Il a été là au moment où j'étais à un point de non-retour. Cela a changé ma vie en effet dans un bon sens. Il est heureux pour moi.

Caitlin : Merci beaucoup. C'est vraiment très gentil. En effet, cette personne a été là au bon moment. J'ai eu de la chance en effet. Je pense que tu en auras toi aussi.

Il me dit qu'il n'y avait pas que la cuisine qui le passionnait. S'il souhaite un jour se fixer quelque part de manière définitive, il avait d'autres domaines que celui-ci. Il était doué donc dans d'autres domaines.

Caitlin : Je comprends. Mais tu dis que tu as d'autres domaines en tête, il y a quelque chose qui te passionne en particulier ?

Je devais poser la question. Serait-il doué pour autre chose que la cuisine ? C'est possible. C'est un homme extraordinaire.

# WARRIOR #

Cette question était plus que prévisible venant de la part de n'importe quel interlocuteur. Je me devais d'y répondre.

- En effet j'ai deux domaines qui me passionnent beaucoup mais cela date de plus longtemps que la cuisine. Depuis tout petit et même encore aujourd'hui, le dessin est une partie de ma vie. Certains croquis dans les petits cadres sont de moi. Je ne sais pas ce qu'ils valent concrètement mais ils me plaisent tels qu'ils sont.

J'en attrapais un afin de servir d'exemple et le montra à Caitlin.

- A un moment donné, vers l'âge de 15 ans, j'ai pu avoir l'occasion d'aller voir une pièce de théâtre de Shakespeare, Hamlet, que j'ai vu au moins plus d'une dizaine de fois. Je m'étais amusé à représenter l'acteur qui jouait le rôle principal sous forme de croquis fait au crayon. Je n'ai pas osé le colorier car je trouvais qu'il avait une simple valeur comme ça.

Cette occasion que j'avais décrite, n'était pas une simple occasion que l'on croise dans une vie. Jillian m'avait offert ce cadeau, pensant que cela allait me plaire. Elle n'avait pas tort. J'avais vraiment accroché à cette histoire. Tout ceci était une grande parcelle de bonheur.

- De cette occasion est née un rêve un peu farfelu qui forge ma dernière passion : le théâtre. Je rêvais depuis le jour où j'ai vu Hamlet pour la première fois de remplacer l'acteur sur scène et de jouer moi-même ce personnage fascinant. Bon, on peut toujours rêver.

Tous ces domaines où j'étais un minimum doué étaient désormais connus. J'ignorais ce que Caitlin allait penser de tout ce que je venais de lui avouer.

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Il me dit qu'il a deux domaines qui le passionnent beaucoup mais que cela date de plus longtemps que la cuisine. Depuis tout petit et même encore aujourd'hui, le dessin est une partie de sa vie. Certains croquis dans les petits cadres sont de lui. Il ne sait pas ce qu'ils valent concrètement mais ils lui plaisent tels qu'ils sont. Il en attrape un afin de servir d'exemple et me le montre. J'étais bluffée. Je regardais. Il était doué aussi.

Caitlin : Tu es vraiment très doué. Tes dessins sont magnifiques. Pour moi, lors des soirées d'école, on m'avait toujours dit que je chantais bien. Je n'avais pas osé jusqu'à ce que mon manager d'aujourd'hui ne me remarque. Tu mérites aussi d'avoir ta chance. Tes dessins doivent être vus.

Il m'explique qu'à un moment donné vers l'âge de 15 ans, il a pu avoir l'occasion d'aller voir une pièce de théâtre de Shakespeare : Hamlet. Il l'a vu au moins plus d'une dizaine de fois. C'est un passionné. Il me dit qu'il s'était amusé à représenter l'acteur qui jouait le rôle principal sous forme de croquis fait au crayon. Il me le montre. Il me dit qu'il n'a pas osé le colorier car il le trouvait tout simplement bien comme il était.

Caitlin : Tu es réellement doué. Hamlet est une pièce magnifique. J'adore Shakespeare.

Il me dit qu'avec cette occasion est née un rêve un peu farfelu qui forgeait sa dernière passion : le théâtre. Il rêve depuis le jour où il a vu Hamlet pour la première fois de remplacer l'acteur sur scène et de jouer lui-même ce personnage fascinant. Il dit qu'on peut toujours rêver. Mais moi, je crois au contraire qu'on peut réaliser ses rêves.

Caitlin : Si c'est ton rêve, vas-y. Il faut croire en son rêve et si on y croit vraiment fort, on peut le réaliser. Je pense que tu serais un très bon Hamlet.

Il a plusieurs passions. C'est un homme accompli. Il doit croire en ses chances. Il a toutes les qualités pour faire de grandes choses. C'est un héros.

# WARRIOR #

Elle disait que j'étais doué, que je devrais me lancer afin de réaliser mon rêve. Là, je n'avais pas de raison particulière identique à ma peur concernant la cuisine. Je pouvais très bien passer un casting, le reste suivrait ou non plus tard. Ce n'était pas une si mauvaise idée que cela en fait. Je verrais plus tard pour la concrétiser, si je le pouvais bien entendu.

- Merci, vraiment merci pour tout ce que tu m'as dit. Je montrais rarement mes oeuvres jusqu'à aujourd'hui. Je n'avais pas vraiment évoqué ma passion pour le théâtre non plus. J'ai l'impression que la solitude m'a enlevé le fait d'oser. Je sais que chaque rêve mérite d'être réalisé un jour, je l'ai très bien compris. J'ignore, par contre, si je pourrais réaliser celui en rapport avec le théâtre, il est peut-être un peu trop ambitieux pour un débutant comme moi. Il relève surtout du domaine du fantasme plutôt que du domaine du possible. Je verrais avec le temps ce que je ferais. La chance me sourira peut-être.

Elle me redonna le petit cadre et je le remis à sa place.

- Si le temps commence à m'apporter le bonheur de ne plus être seul, peut-être que la chance viendra elle aussi me rendre visite pour éblouïr ma vie. Il suffit juste d'y croire, tu as complètement raison sur ce point. Je connaitrais peut-être la joie de réaliser mon rêve, je l'espère en tout cas.

Je finissais mon verre alors qu'elle n'en était qu'à la moitié du sien.

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Il me remercie encore pour ce que je viens de dire. Il ajoute qu'il montrait rarement ses oeuvres jusqu'à aujourd'hui. Je suis une privilégiée. Il n'avait pas vraiment évoqué sa passion pour le théâtre non plus. Il a l'impression que la solitude lui a enlevé le fait d'oser, d'aller de l'avant. Il me dit qu'il sait que chaque rêve mérite d'être réalisé un jour. Il ignore par contre, s'il pourrait réaliser celui en rapport avec le théâtre. Il pense être trop ambitieux pour un débutant comme lui. Il ajoute que cela relève du fantasme plutôt que du possible. Il verrait ce qu'il fera avec le temps. La chance peut lui sourire. Je sais qu'il peut y arriver. Le fait de chanter et d'exercer m'aide. Seulement, je n'arrive pas à concilier les deux. Je pense qu'il peut réussir là où je n'y arrive pas encore.

Caitlin : Je suis ravie que tu m'ais montré toutes tes oeuvres. C'est vraiment très gentil. Tu es doué réellement crois-moi. Pour moi, le fait de chanter m'aide énormément. J'ai quelques instants dans la journée où je peux me sentir libre de tout ce pouvoir, du fait de se sentir seul et de ne pas pouvoir tout contrôler. Le théâtre peut être quelque chose d'enrichissant pour toi et pourra t'aider à tous les niveaux. Avec le temps, je sais que tu choisiras ta voie. Tu pourras faire de grandes choses.

Je lui redonne le petit cadre et il le remet à sa place. Il me dit que si le temps commence à lui apporter le bonheur de ne plus être seul, peut-être que la chance viendra elle aussi lui rendre visite pour éblouïr sa vie. Il suffit juste d'y croire. Il me dit que j'ai raison. Finalement, j'aide bien les personnes qui m'entourent. Je suis comme mon père lorsqu'il était encore un homme bon et généreux. Je me suis toujours demandé comment il avait une telle force en lui. Mais il a perdu tout ça à cause d'Arthur. Il dit qu'il connaitra peut-être la joie de réaliser son rêve, il l'espère.

Caitlin : La chance te sourira un jour. Ton destin va changer, je le sais. Il a déjà commencé à changer et cela continuera.

Il finissait son verre alors que je n'en suis qu'à la moitié. Je buvais une gorgée. J'espère que tout va bien.

# WARRIOR #

Elle était vraiment ce soutien qui me fallait, cette personne qui réussissait à me convaince d'aller de l'avant et de résister face aux assauts des obstacles à ma pincée de bonheur. Elle était vraiment quelqu'un de bien. J'étais heureux avec elle.

- Merci vraiment de me dire tout ça. Je suis vraiment heureux de voir que cela te plait. J'espère aussi que le destin prendra enfin un tournant heureux pour une fois dans ma vie. Je ne souhaite que vivre et non de connaître tous ces obstacles.

Le théâtre était peut-être comme elle disait ma chance de pouvoir sortir un peu de ma solitude quotidienne. Elle n'avait peut-être pas tort. Mais, je ne savais pas vraiment comment m'y prendre pour aider ce rêve farfelu à se réaliser enfin. Me pointer quelque part et dire simplement ce que je souhaitais n'était pas la solution. Je devais y réfléchir. Qui sait, cela pourrait peut-être marcher. Je parlais de moi en train de faire du théâtre son métier et non de la solution que je venais d'évoquer bien sûr.

- Tu crois sérieusement que je pourrais faire un bon Hamlet ?

Je voyais que son verre et également notre petit déjeuner allait être fini sauf si elle souhaitait autre chose encore. J'avais toujours la maudite manie de vouloir gagner du temps à chaque fois que j'étais heureux en la présence de quelqu'un. J'étais vraiment ce que l'on appelait un cas plus que désespéré.

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Il me remercie encore de lui dire tout ça. Je le pense sincèrement. Il est heureux de voir que cela me plaît. C'est vrai que quand j'y pense, j'ai toujours eu une âme d'artiste. Il espère aussi que le destin prendra enfin un tournant heureux pour une fois dans ma vie. Il ne souhaite que vivre et non connaître tous ces obstacles. Je peux le comprendre mieux que n'importe qui.

Caitlin : Mais de rien. Cela me plaît vraiment. Je peux comprendre. Tout le monde souhaite que sa vie change réellement et en bien. Les humains ne souhaitent que le bonheur toi et moi compris.

On était heureux tous les deux mais là, je suis en train de sortir un des discours de mon père. C'est très déroutant. Sur ce point, mon père avait toujours raison. Il se pose des questions. Il se demande s'il pourrait faire un bon Hamlet. Je pense que oui.

Caitlin : Tu peux faire un très bon Hamlet, j'en suis sûr.

Je buvais ma dernière gorgée de mon jus d'orange. Le petit déjeuner allait être fini. Je passais réellement un très bon moment. Je n'avais jamais été aussi sereine depuis tellement longtemps.

Caitlin : Je vais prendre un autre verre de jus d'orange. Tu en veux un autre toi aussi ? Je sers cette fois-ci.

J'attends la réponse avec impatience.

# WARRIOR #

Je ne voulais pas que ceci s'arrête maintenant. Ce moment était tellement rempli de joie, j'étais heureux comme je ne l'avais jamais été auparavant. J'avais enfin droit à cette tranquilité, que je réclamais depuis si longtemps. La simplicité de ce moment me rendait heureux. Je n'allais pas dire refuser un autre verre de jus d'orange, quand ma volonté principale souhaitait prolonger ce moment de joie, enfin d'extrême joie plutôt.

- Oui, je crois que je vais également en prendre un autre.

Pendant qu'elle servait cette fois-ci, je me frottais un peu les yeux et tournais également un peu la tête. J'avais un peu mal mais ce n'était rien comparé aux douleurs habituelles, que je pouvais ressentir de manière aléatoire. Elle allait certainement s'inquiéter pour moi encore une fois. Le cas désespéré avait encore gagné.

- C'était un étourdissement passager. C'est passé maintenant.

Je ne mentais pas car je savais que cela ne servait à rien de le faire. Elle ressentirait une douleur si j'osais lui mentir. De toute façon, cette manoeuvre aurait été idiote si je l'avais faite tout de même. Elle ne méritait pas de subir ce genre d'idiotie.

- Que comptes-tu faire après que cela sera fini ?

Dans le plus profond de moi-même, je regrettais vraiment la question, que je venais juste de lui poser. Elle allait certainement comprendre, que je n'avais pas envie de la voir partir ainsi. Ma dépendance envers la présence d'autrui avait été enfin démasquée.

- Excuse-moi pour l'idiotie de ma question. Je n'aurais peut-être pas du la poser de cette manière.

Histoire de compenser cette idiotie, je commençais à boire un peu dans le verre de jus d'orange, non pas par mal de tête mais juste par envie. Je n'avais pas mal, enfin pour l'instant. Cette pause heureuse et indolore n'allait certainement pas durer éternellement. J'allais donc replonger à un moment donné, va savoir quand.

\*/ APPRENTI \*/

Finalement, il va prendre un autre verre. J'étais ravie qu'il accepte. Je prenais la brique de jus d'orange et son verre. Je le servais d'abord. Je lui tends le verre qu'il prend avec plaisir. Ensuite, je me servais tranquillement. J'ai remarqué qu'il se frottait les yeux et qu'il tournait la tête un peu. Je sentais une petite douleur. J'espère que tout va bien. Il anticipe ma question cette fois-ci. Il me connaît. Il savait que j'allais ressentir sa douleur. Je maudis ce pouvoir. Il me dit que c'est un étourdissement passager. Je le crois.

Caitlin : L'important c'est que tu ailles bien.

Il me demande ce que je compte faire après que le petit déjeuner soit fini. Je sentais qu'il regrettait cette question. Je ne voyais pas vraiment pourquoi. Mais il avait besoin de moi. Je devais le rassurer. Mais il s'excuse d'abord. Il aurait voulu peut-être faire autrement. Mais je ne lui en veux en aucun cas. C'est un homme exceptionnel. Il buvait un peu de jus d'orange.

Catilin : Ce n'est pas une question idiote. Tu n'avais pas besoin de t'excuser, crois-moi. Je ne t'en veux pas. Tu pourras compter sur moi à chaque fois que tu auras besoin de quelqu'un. Tu es pour moi quelqu'un de confiance dans cette ville. Merci.

J'espère l'avoir rassuré. Il ne mérite pas de souffrir.

# WARRIOR #

Elle me rassurait sur la question que j'avais osée poser, complètement idiote sur le moment, en disant que je n'avais pas besoin de m'excuser et qu'elle ne m'en voulait pas du tout. Toutes ces paroles qu'elle disait étaient tellement gentilles. Caitlin était vraiment un ange tombé du ciel, même si elle n'y croyait pas une seconde. Elle m'aidait vraiment à être heureux, à oublier cette solitude horrible, qui me pourissait la vie à chaque seconde

- Je te remercie sincèrement Cailtin pour tout ce que tu viens de me dire, pour toutes ces paroles tellement gentilles, que tu as prononcées devant moi. Tu me rassures beaucoup. J'avais vraiment peur de l'idiotie de ma question sur le moment. J'ai toujours cette manie-là et c'était surtout pour cela que je m'excusais. Merci pour tout et surtout pour m'avoir dit que je pouvais compter sur toi. Cette solitude m'empoisonne, je ne la supporte plus. Nathan et toi, vous êtes les seules personnes qui font vraiment attention à moi. Cette attention venant de vous me touche beaucoup, même encore plus que ce que je montre déjà en votre présence.

Remplissant mes paroles de la plus grande vérité, que je pouvais sortir, j'exprimais devant Cailtin tous les sentiments que j'éprouvais pour Nathan et pour elle, pour toute cette sympathie qu'ils m'apportent en restant avec moi. Ils me faisaient renaître de mes cendres vieilles de cinq ans. C'était comme si la joie, qui était partie au profit de la solitude, commençait enfin à reprendre sa place. Je ne pouvais qu'être heureux de cette perspective réjouissante pour mon avenir en tant que pyromane angélique. Etant heureux et rassuré désormais, je buvais encore dans mon verre de jus d'orange. Il allait certainement être vide très rapidement, si je continuais à boire avec cette cadence infernale, que j'adoptais.

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Il était rassuré finalement. Je suis ravie. Il me remercie sincèrement pour ce que je viens de dire, pour toutes les paroles gentilles que j'ai prononcées devant lui. Ce n'est rien et c'est normal. Il me dit que je le rassure et surtout qu'il avait peur de l'idiotie de sa question sur le moment. Il s'excusait surtout pour cette manie-là. Il me remercie pout tout, surtout pour lui avoir dit qu'il pouvait compter sur moi. Cette solitude l'empoisonne, il ne la supporte plus. Je sais malheureusement ce que c'est. Je me suis même éloignée du monde pour éviter de ressentir la détresse des autres. Mais c'est mon destin que d'aider les autres. Il me dit qu'avec Nathan, on est les seules personnes qui font vraiment attention à lui. Cette attention le touche énormément.

Caitlin : Je serais toujours là pour toi. Cela m'a beaucoup aidé de te connaître également crois-moi. Tu n'avais pas besoin d'avoir peur par rapport à ta question. Ce n'est rien. Tu ne seras plus jamais seul. Nathan, que j'aimerais bien connaître d'ailleurs, et moi serons toujours là pour toi. Je suis ravie de pouvoir t'aider à te sentir mieux. C'est d'ailleurs très gentil tout ce que tu as dit.

Il buvait son verre de jus d'orange. Il en buvait d'ailleurs beaucoup. Je sentais qu'il se passait quelque chose.

Caitlin : Rassure-toi réellement. Je serais toujours là. D'ailleurs, je vais te passer mon numéro pour me joindre. Je serais toujours présente.

Je notais le numéro sur une feuille que j'avais prise avant dans ma poche avec le stylo.

# WARRIOR #

L'infinité de ce que je buvais, allait être mince, si je continuais à cette cadence. J'avais presque fini l'intégralité de mon verre. Il fallait à tout prix, que je ralentisse cette envie constante de réhydratation, si je souhaitais m'occuper un minimum de ma santé, pour changer un peu mes habitudes. Caitlin notait son numéro sur un papier. Je pouvais au moins dire, que je pouvais compter sur une personne en plus qu'avant. Si je continuais ainsi, j'allais peut-être enfin pouvoir dire adieu à ma solitude, cette chose qui m'empoisonnait depuis des années. Je la regardais faire, mon regard berçait par une joie tellement inexprimable. J'étais heureux comme je ne pouvais l'imaginer auparavant. Cette joie remplissait chaque trou de mon existence, vide de toute lumière rajeunissante. Je pouvais enfin songer à un éventuel espoir.

Lorsqu'elle tendit enfin le bout de papier avec son numéro, mon premier réflexe fut de la remercier.

- Merci Caitlin, c'est vraiment très gentil à toi.

Je pris son papier et le rangea soigneusement dans le cahier où je rangeais tout, vraiment tout, avant de le remettre à sa place originelle, dans le sac bleu à côté du canapé. J'enregistrerai son numéro dans mon téléphone portable, une fois qu'elle serait partie

Mon second réflexe fut de remplir mon verre à nouveau. Il était déjà vide. Je buvais à une cadence que je ne maitrisais pas. Caitlin allait très certainement s'inquiéter pour moi à cause de ce geste répétitif venant de moi. Je pouvais vraiment me caractériser comme un véritable cas désespéré. Je causais de la souffrance à n'importe qui.

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Il me remercie pour lui avoir passé mon numéro. C'est normal après tout. Ainsi, s'il se passe quelque chose, s'il a besoin de me parler ou s'il a besoin de me voir, je serais là. Il prend le papier et le rangea soigneusement dans un cahier qu'il avait au préalable pris et le range ensuite dans le sac bleu à côté du canapé. Son verre était vide. Il remplit de nouveau son verre. Il buvait de nouveau mais à une cadence folle. Il se passe quelque chose, c'est certain. Il faut que je lui demande. Je buvais quand même une gorgée de mon jus d'orange.

Caitlin : Qu'est-ce qui se passe ? Quelque chose ne va pas ?

J'étais inquiète. Mais là, je ne comprenais pas ce qui se passait. Pour l'instant, je ne ressentais pas de douleurs provenant de Tyler, juste un besoin de s'hydrater. C'est impressionnant. Je me demande ce qui peut bien se passer. Au moins, je suis ravie qu'il ait pris mon numéro. Il pourra toujours compter sur moi s'il y a un problème, je le sais. Je devais le rassurer.

Caitlin : Je suis là. Tout va bien se passer. Si tu as besoin de quelque chose, tu n'as qu'à me demander.

Je l'ai dit. J'espère qu'il saura qu'il peut compter sur moi.

# WARRIOR #

En effet, quelque chose n'allait pas. Je ne pouvais pas m'arrêter de boire, cette envie surpassait mon imagination. J'ignorais malheureusement ce qu'il m'arrivait. Je savais juste les faits, qui prouvaient que je ne pouvais rien faire d'autre que boire du jus d'orange. J'étais dépendant de cette fraicheur, dépendant de ce salut virtuel, que m'offrait l'hydratation. Elle essayait de me rassurer afin que j'oublie mes problèmes pour une fois. Sa présence auprès de moi était tellement angélique, tellement lumineuse. J'avais besoin d'elle, je ne pouvais pas le nier, c'était impossible autrement. Elle voulait me montrer que je pouvais compter sur elle. Cette attention me faisait plaisir bien entendu, mais elle était masquée par cette chose horrible nommée douleur. Je ne pouvais pas exprimer mes entiments d'une manière claire.

- Je ne comprend pas ce qui se passe. Je ressens un besoin énorme de boire. Ce besoin ne cesse d'augmenter, j'ignore vraiment ce qu'il m'arrive. J'aimerais vraiment pouvoir comprendre, afin d'y remédier le plus vite possible, mais je suis dans l'ignorance complète.

Mais, je savais que je ne pouvais pas du tout. Comprendre ce qui m'arrivait, relevait bien sûr du domaine de l'impossible véritable.

- Je devrais peut-être aller m'allonger, cela irait peut-être mieux ensuite, enfin je l'espère.

Mon premier réflexe ne fut pas de suivre mon discours mais de boire à nouveau. Mais que m'arrivait-il ?

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Quelque chose n'allait pas. J'aimerais tellement savoir ce que c'est. J'essaye de le rassurer et j'espère que cela fonctionne. Il ne mérite pas de souffrir. C'est un homme bon. Il était content au moins de pouvoir compter sur quelqu'un et cette personne, c'était moi. Il me dit qu'il ne comprend pas ce qui se passe et qu'il ressent un besoin énorme de boire. D'ailleurs, ce besoin augmente. Il a peur. Il aimerait comprendre afin de pouvoir trouver une solution mais ce n'est pas le cas pour l'instant. J'étais inquiète.

Caitlin : On trouvera ce qui se passe et tu pourras guérir, je t'assure.

Il dit qu'il devrait peut-être s'allonger, cela ira peut-être mieux ensuite. Il l'espère. C'est pareil pour moi aussi.

Caitlin : Tu devrais essayer en effet. Il est possible que tu ailles mieux ensuite.

Mais il boit de nouveau. Il ne suit pas son conseil à la lettre. Je devais y remédier.

Caitlin : Tu as dit qu'il fallait t'allonger. Il vaudrait mieux que tu t'installes sur le canapé.

J'étais décidée. Il avait précisé que c'était une solution. Il fallait l'appliquer. Je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose. Ce serait dur pour moi de revivre quelque chose de douloureux. Mon passé en est rempli et j'aimerais que mon avenir soit meilleur.

# WARRIOR #

Suivre mes conseils n'était pas une chose que je faisais continuellement, voire même jamais. Ces règles prédéfinies ou bien que je me fixais moi-même, étaient considérées comme des lois, que je n'arrivais jamais à respecter. Ma conscience était faite ainsi, sous un foyer énorme de contradiction. J'étais sous le contrôle d'une personnalité, que les années avait forgée. Je n'arrivais pas à suivre mes propres règles, alors que je devrais. Ma santé dépendait actuellement de cette règle, qui me disait d'aller m'allonger sur le canapé. Ma survie se jouait à une simple marque de volonté venant de ma part. Je devais le faire, si je ne souhaitais pas la mort. Je devais le faire, pour au moins lui montrer que je tenais à sa simple présence auprès de moi. Je buvais encore une fois dans mon verre de jus d'orange, avant de le poser sur la table et de prendre la parole.

- Je vais le faire. Il faut que je le fasse.

Ma volonté étant révélée au grand jour par le fruit superbe de la parole, je pouvais enfin être en accord avec ce conseil que j'avais évoqué. Me soutenant avec le bord de la table, je me levais doucement, avec une lenteur jamais égalée jusqu'à aujourd'hui. Cela se voyait que ma stablité laissait à désirer. Je ne pourrais jamais tenir jusqu'au canapé tout seul. J'avais besoin d'un miracle pour m'aider, j'avais besoin de l'aide inestimable de Caitlin, cette personnalité angélique qui était entré dans ma vie par le fruit du hasard.

\*/ APPRENTI \*/

Il buvait encore une fois dans son verre de jus d'orange. Il le pose sur la table. Il me dit qu'il va le faire et qu'il fallait le faire. Finalement, il m'écoute c'est super ! J'avais du poids finalement dans la décision que prenait les autres. Je pensais toujours que j'étais quelqu'un qui devait rester en retrait alors qu'au contraire, il fallait que je participe à ce monde. C'est encore Tyler qui m'a appris ça. Je lui serais éternellement reconnaissante. Il se soutient avec le bord de la table. Il se lève doucement. J'admirais le courage de cet homme. Certes, il se levait doucement mais au moins, il se levait c'est déjà pas si mal. Mais je remarquais qu'il n'était pas stable. Je sentais au fond de moi cette détresse. Il avait besoin de moi. Je devais l'aider afin qu'il aille mieux. Je m'approche de lui. Je lui attrape le bras et je le mets autour de mon cou. Nous allons vers le canapé et je l'aide à se coucher sur le canapé. Je le fais délicatement. J'espère qu'il ira mieux après et que ce n'est que simplement de la fatigue. Je m'inquiète.

Caitlin : Voilà, tu es installé. J'espère également que le fait d'être couché puisse te permettre d'aller mieux. Si tu as besoin, je serais là pour t'aider. On va voir si ça marche. Si ce n'est pas le cas, on appellera quelqu'un soit un médecin soit Nathan. Il faut que nous soyons là pour t'aider.

Avec Tyler, je m'étonne moi-même. Il me rend meilleur. Cela a été vraiment bénéfique pour moi de le rencontrer. Je me demande si d'ailleurs cette rencontre n'est simplement que le fruit du hasard ou au contraire que cela a été programmé à l'avance.

# WARRIOR #

Enfin installé sur le canapé, je songeais à ce qui était en train de m'arriver. J'ignorais si ce n'était qu'une faiblesse passagère, comme la fatigue, ou bien quelque chose de bien pire, que je ne soupçonnais même pas. Je ne trouvais aucune réponse, j'étais impuissant. Cailtlin me proposait éventuellement d'appeler Nathan ou bien mon ami médecin, enfin si mon état venait à s'aggraver. C'était une très bonne idée, je n'avais rien à critiquer là-dedans. Il ne me restait plus qu'à essayer de trouver le repos, afin de pouvoir également retrouver la forme, ce qui n'était pas un projet si évident que ça. Je devais pourtant essayer d'y arriver, pas forcément pour moi mais surtout pour elle et pour Nathan, deux personnes qui avaient su faire attention à moi et à me donner une attention qui me touchait énormément. J'étais heureux en leur présence, je retrouvais cette joie que j'avais perdu.

- Je te remercie pour ton aide. Cela me touche beaucoup. Ce que tu fais pour moi est vraiment gentil, digne d'un ange tel que toi. Je vais essayer de me reposer. On verra ce que cela donnera après. Si cela s'aggrave, tu attraperas mon téléphone et téléphonera à la personne de ton choix.

J'essayais de vider mes pensées afin de pouvoir enfin trouver un semblant de repos. Je savais que cette technique me prendra du temps. J'allais devoir apprendre à être patient, encore plus que ce que j'étais déjà habituellement. Je devais attendre le moment où je pourrais enfin récupérer ma forme d'avant.

\*/ APPRENTI \*/

Il était installé sur le canapé. Il était pensif. Il pouvait se reposer tranquillement. C'était ça le plus important pour moi. Il était même heureux. Je ne pouvais être que ravie de ce que j'avais accompli. Il me remercie d'ailleurs. Cela le touche beaucoup. Il m'a fait un compliment. Ce que j'ai fait est certes, très gentil mais je ne sais pas si je suis vraiment un ange alors que mon père est devenu un monstre. Il va essayer de se reposer. C'est ce qu'il fallait faire. On verra ce que cela donnera après, c'est sûr. Si cela s'aggrave, il m'autorise à appeler la personne de mon choix. C'est encore un grand pas en avant.

Caitlin : Je ne sais pas si je suis vraiment un ange comparé à ce que j'ai vécu. Mais merci de m'avoir dit toutes ses choses, c'est très gentil à toi. Il faut te reposer en effet. On verra bien sûr si cela fonctionne. Je serais là si tu as besoin.

Tout n'est pas loin. S'il avait besoin d'eau, je pouvais remplir sa bouteille. Le téléphone n'était pas loin non plus avec un annuaire téléphonique si j'en avais besoin. Il essayait de trouver le repos. Je devais essayer de faire le moins de bruit possible afin de le laisser se reposer. Il en avait besoin. Je serais prête par contre si cela ne marche pas. J'appelerais son ami médecin ou cet homme exceptionnel dont il est un ami et c'est Nathan.