J'étais stressé. Je rencontrais encore le président pour parler de l'opération. Il va souhaiter savoir si j'avance dans nos plans. Mais le président est une personne qui ignore complètement les problèmes liés aux spéciaux. Il faudrait qu'il comprenne la réalité de la situation mais ce n'est qu'un humain sans histoire. Il n'a pas de pouvoirs à moins que je ne me trompe. Arrête, il ne faut pas que je devienne parano. C'est quand même le président des Etats-Unis. Mais si je souhaite avoir le pouvoir, il faudra passer par le président et le sortir de son trône une fois pour toute. Je trouverais un moyen de le sortir sans que l'on me pose des questions une fois le travail terminé. Je m'avancais lentement. J'étais encore effrayé par la venue de Sylar vers moi. C'est plus fort que moi. Il faut que je me ressaisisse.
Le président : Monsieur Petrelli, avancez vers moi !
Nathan Petrelli : Je suis là, Monsieur.
Le président : Nous sommes seuls, vous pouvez tout me dire.
Nathan : Monsieur, tout est normal. Tout se déroule selon vos plans.
Le président : Parfait, est-ce qu'il y a eu un imprévu ?
Nathan : Je voulais vous voir tout à l'heure et je suis tombé sur la gouvernante.
Le président : Une gouvernante ?
Nathan : La gouvernante de l'hôtel.
Le président : J'avais complètement oublié, désolé. Mais méfiez-vous.
Nathan : Très bien.
Le président : Qui était-ce ?
Nathan : Sonia Stevens.
Le président : Je veux un rapport sur elle. Je préfère mieux prendre mes précautions. On voudra sûrement m'attaquer après la prochaine décision. Est-ce qu'il y avait autre chose ?
Nathan : Très bien, monsieur. Il y avait également Sylar.
Le président (en colère) : Quelqu'un nous a doublé. Prenez vos précautions et passez à l'étape suivante. Je veux que cette histoire finisse au plus vite. Sylar est un danger pour notre société. Qu'est-ce qu'il vous a fait subir ? (en se calmant) Juste une petite question, comment va votre famille ?
Nathan (en restant évasif) : Je n'ai pas eu de nouvelles de mon frère depuis un certain temps ni de ma fille. Mais je vois encore mes fils. Sinon pour Sylar, j'ai pu m'en sortir. Il ne m'a rien fait à part me torturer. Il ne sait rien sur l'opération.
Le président : Merci, Nathan. Vous passerez le bonjour à votre famille. J'espère que vous m'avez bien compris concernant toute cette histoire ! Je compte quand même bien me représenter pour les prochaines élections.
Nathan : J'ai bien compris, je ferais selon vos désirs, Monsieur.
Le président : Vous serez un bon guide, Sénateur.
Nathan : Merci de votre confiance, Monsieur le Président.
Le président : Je dois prendre congé. Vous savez ce qu'il vous reste à faire. Au fait, j'aimerais que vous démantelez la Compagnie au plus vite. Elle est une menace.
Nathan : J'irais à la Compagnie, ne vous inquiétez pas.
Le président : A bientôt, Sénateur.
Nathan : A bientôt, Monsieur.
Le président : Je vous recontacte comme d'habitude.
Le président sort de la suite et part avec ses gardes direction son nouveau rendez-vous. J'attendais un petit instant avant également de sortir. J'avais mes directives. Je devais suivre le président. J'ai pu le rassurer concernant Sylar. Instinctivement, je n'ai pas dit plus au sujet de notre entretien. Je deviens diabolique. Je deviens de plus en plus un homme de pouvoir. C'est existant. Le président a pu sortir. C'est maintenant à moi. Je reprends le même chemin. Je passe devant les gardes et je ressors enfin de l'hôtel. Une voiture m'attendait. Je montais et le chauffeur met en route la voiture. Je lui dis :
Nathan : On part pour l'appartement !
Le chauffeur m'a fait un signe de la tête et je partais vers mon appartement. Je vais enfin pouvoir me reposer. En plus, il a reconnu que j'étais un excellent guide !