Les bras de Morphée (PV Caitlin Evans)

# WARRIOR #

[note : ceci n'est qu'un début, sans parole, pour amorcer la suite...]

Résister à l'appel du sommeil dans un maudit ascenseur, tel que celui de mon immeuble, pendant quelques minutes, était une chose réellement compliquée pour moi, car les appuis pour nous aider à rester debout manquaient terriblement la plupart du temps, si ce n'est même tout le temps. Heureusement pour Caitlin et pour moi, ce passage obligé n'était que de courte durée.
A présent devant chez moi, toujours aidé de Caitlin, j'attrape la clé dans ma poche et ouvris la porte assez difficilement. Une fois la porte ouverte, Caitlin m'aida à me mettre sur le canapé. Mon premier réflexe une fois allongé était de boire un peu d'eau, dans la bouteille de Nathan et de souffler un peu. Mes jambes ne me faisaient plus mal, tant mieux mais ma tête était un véritable désastre vivant, cette douleur ressemblait à un coup de marteau constant, c'était horrible et insupportable à la fois. Il fallait juste rester zen, tranquille, se relaxer, ne pas faire d'effort inutile et ne surtout pas appeler mon très cher ami médecin, qui va très certainement me couver à domicile jusqu'à la fin de ma convalescence. Je ne préfère mieux pas penser à une chose pareille, ceci me répugnerait mais à un point inimaginable. Je préférais de loin une situation telle que celle-ci, où le repos était plus facilement accessible que ce dont je viens de vous parler, où le repos est une chose rêvée mais tellement impossible à atteindre malheureusement.

\*/ APPRENTI \*/

Nous sommes arrivés enfin devant l'immeuble. J'aidais Tyler à descendre. Il le fallait. Je passais devant le hall de l'immeuble et je rentre dans l'ascenseur. Tyler appuie sur le bouton de l'étage. Il valse entre la conscience et l'inconscience. C'est de plus en plus dur pour moi de tenir. Bien sûr, les appuis étaient peu nombreux comme d'habitude. Le passage a été de courte durée et on arrive au premier étage. Je l'emmène jusqu'à devant chez lui. Il prend sa clé dans sa poche et ouvre la porte. C'est vraiment difficile pour lui. La porte était ouverte. J'aidais Tyler à se mettre sur le canapé. Il avait mal, je sentais sa douleur. Mon pouvoir est une malédiction même si j'ai entendu de la part d'un homme tout à fait charmant que j'ai en face de moi que je ne faisais pas peur. Je le voyais prendre sa bouteille d'eau difficilement.

Caitlin : J'espère que vous irez mieux. Je ne souhaite pas qu'il vous arrive quoi que ce soit. Est-ce que vous voulez que j'appelle quelqu'un ? Sinon, je peux rester ici pour vous aider, ce n'est pas un problème.

Il avait besoin de repos. Il avait peut-être besoin de voir un médecin, je ne sais pas.

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Allongé sur le canapé, vraiment affaibli par une fatigue assez logique si l'on en croit les circonstances qui l'ont fait débutée, je regardais cette Caitlin, cet ange venu à ma rencontre à Central Park, qui voulait savoir si elle devait appeler quelqu'un. Honnêtement, je n'en sais rien. Nathan est en rendez-vous à l'extérieur, un rendez-vous important d'ailleurs, et je ne crois pas qu'il rentrera chez lui avant un long moment. Mon ami, lui, n'a pas que moi comme patient, il en a également d'autres, il n'est donc pas à ma disposition à n'importe quel moment de la journée.

- Ils sont tous occupés, je ne crois pas que cela en vaille la peine.

Je repose ma bouteille sur la petite table, pratiquement vide. Je regardais le plafond, pensif. Je pensais à toutes ces histoires de maladie que je ne veux pas découvrir, d'homme mystère qui s'avère être le père de Caitlin, et moi, trop idiot pour pouvoir me reposer. J'aimerai tant que tous ces problèmes s'arrêtent, que nous soyons enfin tranquilles une bonne fois pour toutes, mais ce n'est qu'un rêve, un rêve iréalisable qui reste coincé dans une partie de mon esprit.

\*/ APPRENTI \*/

Il me regardait. Il allait mal, vraiment mal. Je le sentais. Qu'est-ce que je peux faire moi ? Mon don ne doit pas encore faire des siennes. Il ne va pas bien, je ne dois pas l'inquiéter non plus. Je dois faire quelque chose. Il faudrait vraiment appeler quelqu'un mais Tyler me dit que cela n'en vaudrait pas la peine. Moi, je pense au contraire qu'il faudrait insister. Il pose sa bouteille pratiquement vide sur la table. J'étais inquiète.

Caitlin : Je pense au contraire que cela vaudrait la peine. Il faudrait vous aider. Vous ne méritez pas tout ça. Je vais vous remplir la bouteille d'eau.

Je vais remplir la bouteille d'eau dans la cuisine. Je lui pose la bouteille sur la table.

Caitlin : Eventuellement, je peux rester avec vous jusqu'à ce que quelqu'un arrive.

C'est une idée. Je ne sais pas ce qu'il va penser de cette idée par contre.

# WARRIOR #

Elle était réellement gentille avec moi même si je l'inquiétais énormément à cause de l'état dans lequel j'étais. Caitlin était même prête à rester avec moi jusqu'à ce que quelqu'un arrive.

- Merci pour la bouteille d'eau, c'est vraiment gentil.

A peine arrivée sur la petite table, pleine à nouveau, j'en bois un peu. Je suis réellement incorrigible dès que je suis malade ou fatigué. Je ne sais pas comment les autres font pour me supporter.

- Les deux personnes auxquelles je pense sont occupées. J'ai un ami qui est médecin au Medical Center The Cornell, je le connais depuis mon arrivée à New York. Il est au courant pour mon pouvoir de pyrokinésie mais il n'a pas que moi comme patient. Nathan, lui, il est en rendez-vous politique très important, le déranger ne serait pas bien. Je pense donc que je suis réduit à attendre qu'il revienne, même si j'ignore quand il sera là. Vous n'êtes pas obligée de rester ici avec moi, vous savez. Je ne veux pas vous déranger en quoi que ce soit. Vous avez peut-être autre chose d'important à faire.

Le fait qu'elle veuille rester avec moi pour m'aider est très gentil de sa part mais c'est vrai que je n'ai pas envie d'imposer ma présence. S'il s'avère qu'elle a quelque chose à faire, je ne veux pas la déranger, surtout si c'est important.

\*/ APPRENTI \*/

Il me remerciait de penser à lui. C'est normal que je l'aide. Il m'a aidé moi une jeune femme qui essaye de reconstruire sa vie. Mais j'ai découvert que mon père était ici, à New-York. J'ai décidé de le combattre et avec Tyler, je vaincrais mes propres démons. Je le vois prendre la bouteille et boire un peu d'eau. Il pense à deux personnes en particulier mais elles sont occupées. Il est comme moi. Il n'aime pas déranger. Il aurait un ami médecin mais c'est parfait au contraire. Il serait au Medical Center the Cornell. Je ne serais pas la seule à être au courant, ce médecin l'est aussi mais selon Tyler, il aurait d'autres patients. Un certain Nathan, serait en rendez-vous politique très important. Mais qui est-ce exactement ? Je ne pensais pas qu'il aurait un ami politicien. Il serait réduit à l'attendre. Déranger un politicien, ce n'est pas facile. Il ne veut pas me déranger. Il ne veut pas m'obliger à rester ici. Il pense que j'ai quelque chose d'important à faire mais non pas tellement. Je ne suis arrivée que récemment. Il faudrait juste que je m'installe dans mon appartement. Il est vraiment très gentil.

Caitlin : Je comprends. Je vais rester ici avec vous. Ne vous inquiétez pas pour moi, je peux vous garantir que je n'ai rien de prévu d'important. Ma recherche d'appartement peut attendre. Je comprends que vous ne voulez déranger personne. Je suis comme ça également. J'espère que ce Nathan arrivera afin de vous épauler. C'est votre voisin ?

Il est possible que ce soit son voisin, je pense. Pour dire qu'il est dans la politique, cela doit être quelqu'un d'important, j'en suis convaincue.

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Au moins, elle n'avait rien d'important de prévu à part sa recherche d'appartement, cela me rassure. Je ne voulais pas m'imposer dans son emploi du temps alors qu'elle est si angélique avec ma personne. C'est réellement gentil de sa part de vouloir rester avec moi jusqu'à ce que Nathan arrive. Et oui, moi, Tyler, il s'avère que je suis l'un des rares citoyens à avoir la chance d'habiter un appartement voisin à celui d'un sénateur et surtout de le connaître, bien que nos rencontres sont parfois un peu explosives, au sens propre du terme évidemment.

- Merci, vraiment merci de rester avec moi, je ne sais pas ce que...je ferais si j'étais seul.

A un moment donné, alors que je voulais juste me replacer correctement dans mon canapé, afin d'adopter une position plus adaptée à ma situation, j'ai du très certainement faire un faux mouvement qui m'a fait un mal de chien. Mon dieu, mais quelle malchance me frappe aujourd'hui ?

- Oui, il s'avère que Nathan et moi, nous sommes voisins. On a découvert ce détail après notre rencontre. Dire que pendant tout ce temps, j'ignorais que j'habitais pas loin de chez lui.

Ca c'est sûr que je n'aurai jamais cru habiter pas loin de Nathan Petrelli, mais pourtant c'est le cas.

\*/ APPRENTI \*/

Il me remercie d'être là, tout simplement. Il ne savait pas ce qu'il allait faire seul. J'ai bien fait finalement de rester ici. Je me devais d'être là. On pourrait dire que je suis encore un ange même si je ne le pense pas moi-même. Je vais pouvoir l'aider s'il a besoin. Je serais à ses petits soins comme on le dirait si bien.

Caitlin : Vous aurez ainsi quelqu'un qui pourra vous aider en attendant que Nathan revienne.

Il m'explique que Nathan et lui sont voisins. Ils ne sont pas rendus compte qu'ils étaient voisins jusqu'à leur rencontre. C'est vraiment incroyable. Le destin peut vraiment nous jouer des tours. Je n'ai jamais entendu ça jusqu'à aujourd'hui. Il ignorait pendant longtemos qu'il habitait à côté de chez lui.

Caitlin : C'est incroyable. Il suffisait d'une rencontre pour que finalement, vous vous rendez compte tous les deux que vous étiez voisins. Je pense que c'est le destin. Il a voulu enfin que vous fassiez connaissance. Vous avez de la chance de vivre ce genre d'histoire. Finalement, je vais bien me plaire à New-York. Cette ville réserve quand même de bonnes surprises. Il suffit de le constater avec votre histoire.

Incroyable quand j'y pense. Je suis encore étonnée par ce qu'il vient de me dire.

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Qui honnêtement ne pourrait pas être étonné par une histoire telle que celle-ci ? Ne pas se rendre compte que quelqu'un tel que Nathan habitait juste à côté de chez lui était quand même quelque chose de fort venant de moi. Il suffisait que nos emplois du temps ne correspondent pas et nous nous sommes jamais croisés. Je ne sais pas ce que cela aurait donné si j'avais croisé Nathan un peu plus tôt.

- En même temps, qui ne serait pas étonné par une histoire pareille. Le hasard a bien fait les choses pour nous à ce moment-là. Vous ne pouvez pas savoir à quel point je remercie ce même hasard de vous avoir amenée jusqu'à moi.

En même temps, si je ne l'avais pas rencontrée, je serais probablement étendu à terre, inconscient, à Central Park. C'est uniquement grâce à elle que j'ai pu retourner chez moi, sur mon canapé.

Vous êtes vraiment sûre que cela ne vous pose pas de problèmes ?

Je ne pouvais pas m'empêcher de toucher au pansement le plus récent, celui de ma chute dans la salle de bain vers minuit ce matin, là où j'ai pu passer un semblant de nuit, même si elle était très peu commune et très inconfortable.

\*/ APPRENTI \*/

C'est vrai, il a raison. Tout le monde peut être étonné par cette histoire. Le destin peut exister et provoquer une rencontre. Il remercie ce hasard. Je pense que cette rencontre a du lui changer la vie et je le sens au plus profond de moi. C'est un sentiment positif, réellement positif. Cela fait vraiment du bien de ressentir ça. Il remercie même ce hasard pour notre rencontre. C'est vraiment très gentil.

Caitlin : Je comprends tout à fait que vous pouviez remercier ce hasard. Il vous a amené vers une personne qui compte pour vous. Je remercie aussi ce hasard pour notre rencontre. Vous m'avez réellement aidé. Je vous en serais reconnaissante.

Mais il se pose des questions afin de savoir si je n'ai pas d'autres obligations. Je n'en ai aucun. Mon manager ne m'a pas appelé. Je n'ai pas de concert prévu. Je suis tranquille. Il doit sûrement penser que je suis toujours à Odessa.

Caitlin : Il n'y a aucun problème, ne vous inquiétez pas. Je n'ai pas de rendez-vous important. Je n'ai pas de concert de prévu sinon, j'aurais eu mon manager depuis longtemps. J'ai juste la recherche de mon appartement comme je vous l'avais dit. Je souhaite vous aider. Vous êtes quelqu'un de vraiment gentil.

Il se touchait un pansement. Il vaudrait mieux peut-être pas le faire. Il pense à moi, c'est vraiment quelqu'un de gentil. Il est seul ? Mais il ne faudrait pas qu'il soit seul.

Caitlin : Je ne pense pas qu'il faut toucher au pansement sinon vous pourriez avoir des problèmes.

Il ne doit pas avoir des problèmes. Il ne le mérite pas. Par contre, j'ai mal à la tête. Je sais que ce ne sont pas les sentiments de Tyler. Il faut que je reste calme et que je contrôle tout ça.

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Je sais qu'il ne faut pas toucher à un pansement, surtout s'il est trop récent, car cela pouvait provoquer un nouveau saignement, mais ma blessure me chatouillait un peu, va savoir pourquoi cela me faisait cet effet.

- Je sais que le fait de toucher à ce pansement, le plus récent bien sûr, n'est pas quelque chose conseillée mais je ne peux pas m'en empêcher. Je dois peut-être simplement le changer.

Il faut changer ce maudit pansement afin de couvrir, d'une manière plus adaptée, cette magnifique entaille que je me suis fait tout seul, comme un grand, grâce à une chute dans ce grand bazar nommé salle de bain.

- Je vais le changer.

J'attrape une bande de pansement et en coupa un morceau destiné à remplacer l'ancien, un peu trop usé. C'était certainement ça qui me dérangeait dès le départ.
A priori, elle avait mal à la tête, certainement à cause de son pouvoir. Que se passe-t-il ? Est-ce de ma faute ?

- Vous allez bien ?

Je m'inquiète pour elle. S'il s'avère que son mal de tête est à cause de moi, il faudra que je m'en excuse. Le problkème est que si elle a mal à la tête et que ce n'est pas de faute, de qui cela peut donc provenir ?

\*/ APPRENTI \*/

Il ne peut s'empêcher de toucher à son pansement. J'ai bien fait de lui dire ça car il pense à le changer. Il a attrapé une bande de pansement afin de s'en couper un morceau pour remplacer l'ancien. Il me demandait si j'allais bien. Ce mal de tête me reprenait encore et encore. Trop d'émotions, vraiment trop d'émotions. Il faut que je me reprenne.

Caitlin : Vous vous êtes changé le pansement. Vous irez mieux. C'est à cause de mon pouvoir merci de vous inquiéter pour moi. Je sens une très grande émotion. Il y a de la colère, mais aussi de la culpabilité. Je ne sais pas de qui cela provient mais je sais une chose, ce n'est pas de vous car je sais que vous êtes inquiet pour moi. Vous êtes comme Peter. Vous êtes très gentil. Je n'arrive pas à le contrôler. Il y avait ma mère pour m'aider mais elle n'est plus là. Quand je chante, j'arrive à le contrôler, j'arrive à satisfaire mes spectateurs. Le problème c'est que je ne chante pas tout le temps.

Mais qui peut bien me procurer ce mal de tête insupportable d'ailleurs. Je n'arrive pas à le déterminer. Si je ne vois pas la personne, je n'arrive pas à savoir qui se cache derrière. C'est un voisin qui passe dans le couloir, c'est.... mon père. Oh, non quand même pas !

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A priori, quelqu'un d'autre n'était pas loin et Cailtin ressentait les émotions qui se dégagent de son esprit. L'hypothèse du voisin, qui ne fait que passer dans le couloir, est possible mais lorsqu'elle me dit qu'il y a de la culpabilité et de la colère, une petite peur a commencé à apparaître en moi, une peur qui pense que l'artisan de mes problèmes est revenu pour me hanter. Son père était peut-être là mais s'il s'avère que ce n'était pas lui, il fallait que l'on découvre qui c'est.

- Vous ressentez de la colère et de la culpabilité en même temps ? Oh non, j'espère que ce n'est pas ce que je crois. J'espère qu'il n'est pas revenu.

Si c'est effectivement lui, qu'il est revenu, cela tombe très mal. Cela m'étonnerait que je puisse me rétablir en quelques secondes à moins que je ne me mette en colère, ceci changerait peut-être la donne et me donnerait l'avantage, mais avec un risque non négligeable que je perdre le contrôle. Non, il ne faut pas qu'il revienne.

- Il faut savoir de qui ces émotions proviennent.

Contre sa volonté qui était de me voir coucher et me reposer, je me lève et me dirige vers la porte. Un peu hésitant, normal car j'ai peur de l'inconnu, je l'ouvre.
A première vue, il n'y avait personne. Evidemment, il ne faut jamais se fier à la première vue. Les surprises peuvent parfois se lier au plus grand imprévu, la preuve avec moi, ignorant qu'il y avait réellement quelqu'un dans cette absence apparente. Une télékinésie à laquelle je ne m'attendais pas du tout m'expulse et me renvoit violemment dans mon appartement. Je percute le mur et attérit sur le sol.

\*/ APPRENTI \*/

J'avais du mal. C'était réellement intense. Tyler se pose des questions, c'est tout à fait normal. Il pense savoir qui c'est. Il espère qu'il n'est pas revenu. Il m'avait parlé de mon père. J'espère que ce n'est pas lui. Je vais devoir affronter mes démons. Non, pas ça. C'est horrible. Il m'a retrouvé. Il ne faut pas que je panique. Il faut que je reste calme.

Caitlin : C'est ce que je ressens.

Il souhaite savoir d'où proviennent les émotions et c'est normal. J'ai peur pour lui.

Caitlin : Faîtes attention à vous. Mais il vaut mieux vous reposer. Je vais aller voir.

Mais il ne m'écoute pas. J'ai peur pour lui. Il ouvre la porte. Il regarde dehors et il n'y avait personne. Soudain, il se fait expulser par télékinésie. Il percute le mur et attérit sur le sol. Je me précipite vers lui même si ma tête me fait souffrir horriblement. Il allait bien. Mais ce que je n'avais pas prévu c'était ce qu'il y avait juste au-dessus de moi. Je regarde en haut afin de savoir qui était la personne qui a expulsé Tyler comme ça. Je découvre que c'est mon père.

Caitlin : Laisse-le Papa ! Il n'a rien fait.

Mr Evans : Que fais-tu à New-York ?

Caitlin : Je voulais fuir ma famille et voici que je te trouve ici. Ma tête me fait souffrir par ta faute. Tu devrais tout arrêter.

Mr Evans : Non.

Caitlin : Tu peux encore revenir vers le bon côté. Arthur n'a été que malheur et destruction. Tu ne dois plus l'écouter. Ecoute-moi plutôt. Je sais que tu te sens coupable, que tu regrettes.

Mr Evans : Le monde va payer.

Caitlin : Arrête, je t'en prie.

Mr Evans : Je dois récupérer mes biens. Caitlin, je suis tellement désolé.

Caitlin : Je veux retrouver mon père. Je veux retrouver une vie normale. Il ne manque plus que toi à présent. Reviens auprès de ta fille, de celle qui peut te pardonner pour tes fautes.

Mr Evans : Je ne sais pas me contrôler, pardonne-moi.

Il allait de nouveau vouloir s'en prendre à Tyler mais je m'interposais. Je me servais des émotions de mon père en l'étouffant.

Caitlin : Ecoute-moi bien Papa. Ne t'en prend pas à Tyler, c'est quelqu'un de bien, c'est quelqu'un d'honnête et de généreux. Arrête de suite tout ça et réfléchit.

Je voyais Tyler en train de se réveiller. Je tenais mon père. J'étais en train de l'étouffer.

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Lorsque je me réveille enfin, assez difficilement, avec l'entaille la plus récente très certainement aggravée par le choc que j'ai subis à cause de l'expulsion par télékinésie, j'assiste à une scène à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Caitlin était en train d'étouffer son père en utilisant son pouvoir d'empathie avancée. Deux choix s'offrent à moi : la laisser continuer ou au contraire l'arrêter. Ces deux possibilités offraient un éventail de conséquences chacune de leur côté, mais lequel était le meilleur ? Il fallait que je me décide et vite.
Le père de Caitlin me regardait me relever comme je pouvais, l'entaille qui effectivement saignait de nouveau. Son regard m'a franchement surpris car on aurait dit qu'il souhaitait mon aide, qu'il voulait que je le sorte de là. Il était bercé par une intense détresse qui boulversait toute l'image que je me faisais de lui au fur et à mesure qu'il venait nous voir Nathan et moi.

- Caitlin, tu peux arrêter maintenant. Si tu continue, tu vas le tuer.

Ce regard bercé par la détresse me fixait toujours mais il était faible à cause de l'action actuelle de sa fille. Si Caitlin le lache maintenant, il va dormir pendant un moment mais si elle continue, elle va le tuer. Je ne sais pas ce que l'une ou l'autre de ces solutions entrainera pour l'avenir.

\*/ APPRENTI \*/

La colère, la vengeance, la culpabilité.... toutes ses émotions se bousculaient dans ma tête. J'étais en train d'étouffer mon propre père. Cependant, je le regardais attentivement. Son regard avait changé. Il ne voulait pas s'en prendre à Tyler. Il voyait que j'avais besoin d'aide. Il se rendait compte que ma mère n'était plus là pour me calmer et me contrôler. Je voyais Tyler en train de se relever difficilement. Il me regardait. Et ensuite, il m'a demandé d'arrêter sinon j'allais le tuer. Je ne devais pas devenir un monstre moi aussi. Les émotions humaines sont tellement fortes. Comment contrôler tout ça ? Mon père regardait Tyler de temps en temps comme s'il demandait de l'aide. Je le lâche. Mon père tombe à terre inconscient. Je me rendais compte de ce que j'avais fait. Qu'est-ce que j'ai fait ? Oh, mon dieu. Je me disais que je pouvais les aider. Mais combattre mon père est plus dur que je ne le croyais. Je pleurais.

Caitlin : Qu'est-ce que j'ai fait ? Mon dieu, qu'est-ce que j'ai fait ? Je n'arrivais pas à me contrôler. Tout se mélangeait dans ma tête. Je ne veux pas devenir un monstre, je ne veux pas. Pardonne-moi, Papa. Pardonne-moi Tyler. Je sais par contre Papa que si tu ne me laisses pas le choix, on va devoir s'affronter. Je pensais pouvoir t'arrêter, t'affronter mais c'est dur.

Je pleurais toujours. Mon père était inconscient. Comment pourrais-je me regarder en face ? Je pense que si jamais il y a affrontement entre moi et mon père, je risque finalement de changer.

# WARRIOR #

Caitlin ne se contrôlait plus, comme moi lorsque je suis en colère. Le désavantage d'être empathique est que lorsque tu ne contrôles plus rien, la cause n'est pas tes propres émotions, qu'elles soient positives ou négatives mais plutôt celles des autres qui parviennent jusqu'à l'intérieur de ton esprit. Elle devait apprendre à canaliser tout ceci, ce qui n'est pas une tâche facile à entreprendre. Je comprend maintenant pourquoi elle disait que sa mère la guidait. Peut-être que sa mère était également une empathique. Son père était toujours étendu sur le sol, inconscient, il avait retrouvé le semblant pathétique que j'avais ressenti à son égard. Elle pleurait, se demandant ce qu'elle avait fait, encore une vision de la souffrance à laquelle je déteste assister. Je m'approche d'elle pour la rassurer.

- C'est fini, c'est fini, maintenant tout ira bien. Merci de m'avoir défendu, j'aurais du t'écouter au lieu de jouer le têtu de service comme à mon habitude. Je devrais apprendre à être plus prudent à l'avenir.

Même si je n'étais pas vraiment convaincu de ce que je venais de dire, rassurer Caitlin était maintenant une priorité absolue. Le problème est que rassurer quelqu'un comme elle devient difficile lorsqu'une belle entaille s'est agrandie pour saigner davantage. Je ne suis pas vraiment doué pour ce genre de situation moi.

\*/ APPRENTI \*/

J'ai peur maintenant. Je pensais aider Tyler du mieux que je pouvais et c'est moi maintenant qui a besoin d'aide. Oh, Maman, tu me manques si tu savais. Le jour où je t'ai perdue, l'enfer a commencé pour moi. Mon pouvoir est une malédiction que je n'arrive pas à contrôler sauf quand je suis sur scène. Je n'arrive pas à trouver le juste équilibre. Tyler arrive auprès de moi pour me rassurer. C'est vraiment un homme très gentil et très charmant d'ailleurs. Il me dit que c'est fini et que tout ira bien. Il me remercie de l'avoir défendu mais j'ai pu me rendre compte de ce que l'accumulation d'émotions pouvait faire chez moi. C'est quelque chose de vraiment puissant. Je ne m'en étais pas rendue compte jusqu'à ce que je revois mon père. Il y a tellement de choses en lui. Je voudrais tellement retrouver mon père. Mais j'ai préféré fuir ce qu'il était aujourd'hui. Tyler me dit qu'il aurait du m'écouter au lieu de jouer le têtu de service. Il ajoute qu'il devrait être plus prudent à l'avenir mais je ne lui en voulais pas du tout. Mais je voyais qu'il était blessé.

Caitlin : Merci d'être présent pour moi, c'est très gentil. Tu as voulu savoir ce qui se passait exactement et je comprends tout à fait. Tu deviendras plus prudent. C'est vrai qu'après ce qui vient de se passer, on peut se tutoyer. Je voulais te défendre. Rien qu'en te regardant, tu me permets d'aller beaucoup mieux. J'ai toujours eu un problème avec ce don. Je me rends compte combien il peut être puissant. Je suis tellement désolé de ce que j'ai fait. Pour moi, tu es un héros.

C'est mon héros. Il me permet d'aller beaucoup mieux. Il a pu me calmer comme ma mère le faisait avant lui. C'est peut-être le fait d'être proche de quelqu'un qui me permet d'être en confiance et donc j'ai pu me calmer.

# WARRIOR #

Si pour elle, être un héros correspond à ma description, moi j'ai du mal à y croire. Je suis un casse-cou de première classe, qui a une facheuse tendance à aimer se blesser, même si, dans le fond, je suis généreux. Je crois que cette appellation du héros ne me correspond pas.

- Tu n'as pas besoin de t'excuser pour ce que tu as fait à ton père. Ton don est puissant mais tu as besoin de temps et d'entrainement pour pouvoir réussir à le contrôler, comme tout don qui se respecte. Il m'a fallu du temps avant de contrôler le mien surtout que je n'ai pas reçu d'aide pour cela.

Je m'approche de son père afin de vérifier son état. Il était encore vivant, faible mais vivant. Il allait très certainement dormir pendant un long moment.

- Le choc qu'il a reçu l'a juste assommé, il est encore vivant.

Elle se sentait responsable de ce qui était arrivé mais comment je l'ai dit, cela peut arriver de faire des erreurs.

- Ne t'inquiète pas Caitlin, maintenant tout va bien.

Il restait à résoudre le problème de l'agrandissement de ma blessure. Tout d'abord, il fallait que j'aille voir à quoi cela ressemblait maintenant, car si cela s'est beaucoup trop aggravé, je serais obligé d'aller voir mon ami médecin, même si je n'ai pas envie de le déranger.

\*/ APPRENTI \*/

Il me dit que je n'avais pas besoin de m'excuser pour ce que j'avais. Mais le problème c'est que je l'ai fait. J'ai réussi à faire du mal. J'espère pas avoir le mal dans mes gênes. Il me dit que mon don est puissant mais que j'avais besoin de temps et d'entraînement pour pouvoir réussir à le contrôler comme n'importe quelle capacité. Il lui a fallu du temps avant de le contrôler mais surtout, il a du mérite, il l'a contrôlé alors qu'il était seul. Je séchais mes larmes.

Caitlin : J'avais quand même besoin de m'excuser. Je n'arrivais pas à me contrôler. Mon don est puissant c'est sûr mais je l'ai toujours considéré comme une malédiction. Je l'ai depuis ma plus tendre enfance et je n'arrive toujours pas à le contrôler. Cela augmente avec le temps. J'aurais vraiment besoin d'entraînement. C'est peut-être la solution pour que je vive autrement. Tu as du mérite. Tu as réussi à le contrôler alors que tu étais seul. Je n'y arrive que quand je suis sur scène. Dans la vraie vie, c'est autre chose. Merci de me soutenir. C'est vraiment très gentil à toi.

Il allait voir mon père. Il voulait savoir s'il allait bien. Tyler me dit que le choc qu'il a reçu l'a juste assommé mais il est vivant. Je suis rassurée mais en même temps, je me demandais si mon père allait enfin redevenir celui qu'il était.

Caitlin : Merci.

Je me sentais responsable. Je venais de faire une grande erreur mais en même temps, si je dois l'affronter, je vais devoir le faire. C'est vraiment un grand dilemne. Il me dit que je ne dois pas m'inquiéter et que tout le monde fait des erreurs.

Caitlin : Je te remercie pour tout ce que tu fais pour moi. Je suis vraiment partagée avec tous ses sentiments.

Il était blessé. La moindre des choses serait de l'aider.

Caitlin : Je vais t'aider avec ta blessure. C'est de la faute de mon père ce qu'il t'arrive. Je vais chercher des pansements.

Je vais vers la salle de bains que je trouve facilement et je prends des pansements. Je reviens ensuite vers Tyler.

# WARRIOR #

Lorsqu'elle revint vers moi avec le sourire qu'elle adoptait, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à la différence flagrante qu'il y avait entre elle et son père. Ils étaient radicalement opposés mais cela n'a peut-être pas toujours été le cas. Avant qu'il ne change pour tomber dans la vengeance, il était peut-être quelqu'un de bien, sans histoire, jusqu'au jour où ce Sylar a débarqué et a tué sa femme, la mère de Caitlin.
Elle commença à couvrir ma blessure aggravée. La douleur n'était pas trop forte, soit parce que j'ai réussi à l'oublier, soit parce que la mocheté n'était juste là que pour l'apparence et non pour l'aspect douloureux de la situation.

- Merci beaucoup.

Elle était vraiment gentille, elle n'avait pas besoin de se sentir autant responsable et maudite alors qu'elle ne l'est pas du tout.

- Je n'ai aucun mérite à maîtriser un pouvoir tel que le mien. Il n'est pas si compliqué, car il n'y a que le feu à contrôler. Toi, tu as une multitude d'émotiond qui convergent dans ta tête. Il faut juste que tu t'entraines afin que tu puisses apprendre à supporter ces émotions et à t'en servir à ton avantage.

Elle me remerciait pour le soutien que je lui apportais. Mon dieu, qu'est-ce que je déteste être remercié !

- Tu n'as pas besoin de me remercier pour tout ce que tu as dit. C'est avec plaisir que je t'apporte mon aide. Si tu veux, on pourra essayer de trouver ensemble un moyen pour contrôler ton pouvoir.

Je devais lui faire cette proposition. J'ignore par contre ce qu'elle va répondre. Pourvu que son père reste inconscient jusqu'à ce moment là.

\*/ APPRENTI \*/

J'avais le sourire. Mais je pensais encore à ce que j'avais fait. Je veux l'aider. Il doit se faire soigner. J'avais les pansements. Je couvre donc la blessure avec la longueur de pansement nécéssaire. J'espère que je ne lui ai pas trop fait mal. A priori, je ne lui avais pas fait mal. Je n'ai rien ressenti. Je voyais toujours mon père qui était allongé. Je ne devais pas penser à ça. En tout cas, il me remerciait.

Caitlin : C'est normal. Je devais t'aider.

Il était réellement gentil avec moi. Merci New-York de m'avoir fait rencontrer cet homme charmant. Il me disait qu'il n'avait aucun mérite à contrôler un pouvoir comme le sien car il avait que le feu à contrôler. Moi, je dis quand même qu'il a du mérite. Il est modeste. C'est vrai qu'il a raison sur une chose : j'ai une multitude d'émotions qui convergent dans ma tête. Il me précise qu'il faut m'entraîner afin que je puisse supporter ses émotions et m'en servir ensuite à mon avantage. J'aimerais tellement trouver cet équilibre.

Caitlin : Je trouve quand même que tu as du mérite. Le feu doit être compliqué. Mais je suis d'accord sur le fait que j'ai beaucoup plus de choses à maîtriser. Merci encore pour ton aide.

Il me dit que je n'ai pas besoin de le remercier. C'est avec plaisir qu'il apporte son aide. C'est un héros. Il me fait une proposition très intéressante. Il me dit qu'on pourrait trouver un moyen pour contrôler mon pouvoir. Alors là, merci Dieu ! J'étais vraiment ravie.

Caitlin : Cette proposition est vraiment très intéressante. J'aimerais beaucoup. C'est très gentil à toi de me l'avoir proposée.

Comment ne pas être ravi après cette proposition. Je regardais toujours vers mon père. Mais cette fois-ci il se réveille.

Mr Evans : Caitlin, tu ne vas quand même pas faire ça ?

Caitlin : J'ai besoin de quelqu'un qui puisse m'aider. J'accepte sa proposition avec plaisir. Ce que je souhaite le plus au monde c'est de revoir mon père. Je suis tellement désolé de ce que je t'ai fait subir.

Mr Evans : Je le méritais.

Il était déçu. Mais je le voyais triste. Il décide de partir en passant par la porte. Je le regardais en étant triste mais Tyler était juste à côté de moi pour me soutenir.

# WARRIOR #

Des deux côtés, cette action a été plus que boulversante. Le père de Cailtin est finalement parti en passant par la porte. Caitlin, elle, était juste à côté de moi, elle pleurait et regrettait encore son acte. Je devais la soutenir du mieux que je pouvais, même si je savais que niveau soutien, je n'étais pas le meilleur.

- Il est parti maintenant. Je sais que c'est ton père et que c'est certainement dur pour toi de le voir ainsi mais garde cet espoir en toi qu'il puisse revenir un jour. Les points de non-retour existent, bien sûr, mais les miracles existent également. Les monstres peuvent parfois révéler leur vraie nature et l'espoir nait de ceci. Cette tristesse qu'il a montré à plusieurs reprises montrent qu'il a besoin d'aide même si il refuse encore de l'admettre.

Je sais que cette remarque philosophique que je venais de faire était inutile, il fallait peut-être qu'elle se remette de tout ça, qu'elle reste un peu tranquille.

- Excuse-moi, tu veux peut-être souffler un peu et te remettre de ce qui vient de se passer.

Une réponse positive à cette question ne m'étonnerait pas. Le contraire, par contre, me surprendrait énormément. Se remettre d'un évènement pareil est une action plus que normale venant de n'importe qui.

\*/ APPRENTI \*/

Il était parti. Il a décidé de s'en aller et de ne pas aller plus loin. Je pleurais de nouveau. Je regrettais ce que j'avais fait. Heureusement que Tyler était là auprès de moi. Il me dit qu'il est parti maintenant. Il sait que c'est mon père et que c'est dur pour moi de le voir. C'est vrai d'ailleurs. J'avais quitté la maison familiale afin de l'éviter mais nos chemins se sont croisés de nouveau. Pour lui, il faudrait que je garde espoir qu'un jour il puisse revenir. C'est possible mais cela fait tellement longtemps que j'attends cet espoir. Il me dit que les points de non-retour existent mais il y a aussi des miracles. Il croit aux miracles. J'aimerais y croire moi aussi. Mais il ajoute que mon père a montré de la tristesse et donc qu'il a besoin d'aide même s'il refuse de l'admettre. Mon père est du genre renfermé. Il ne montre pas vraiment ses émotions. Je sèche mes larmes.

Caitlin : C'est dur pour moi en effet de le voir. J'ai voulu fuir ce qu'il était devenu. Je n'arrivais pas à supporter cette situation et puis, je me suis dit qu'il était tant un jour d'affronter ses peurs. Tu as raison sur le fait que je dois garder espoir. Les miracles peuvent exister. J'aimerais tellement qu'il y en ait un. J'en ai pas vraiment vu d'ailleurs. Je n'aimerais pas du tout savoir que j'ai perdu mon père pour toujours. Arthur me l'a détruit. J'essaierais d'aider mon père. J'essaierais de le faire revenir.

Il me demande si je veux souffler un peu. Je suis tellement habituée aux émotions fortes que je ne sais même pas quand j'ai soufflé un peu la dernière fois.

Caitlin : Déjà, le fait d'être ici et en plus avec toi me permet de souffler un peu. Merci de m'avoir aidé. Je n'ai jamais vraiment eu d'aide depuis tellement longtemps. Mon dieu, que je suis bête, je t'ai parlé de ma mère alors que je ne te l'ai même pas montré.

Je sortais une photo que je garde soigneusement dans la poche. Elle est là auprès de moi. Je lui montre qui elle était.

Caitlin : Tu as vu mon père. Voici ma mère.

Elle était magnifique. Elle était tout pour moi.

# WARRIOR #

Caitlin et sa mère se ressemblaient vraiment, toutes deux magnifiques, toutes deux angéliques si différentes de la description d'un démon. Elles devaient vraiment être proches toutes les deux mais cet évènement, cette cruauté avait boulversé tout ça.

- Elle est vraiment magnifique. Vous deviez vraiment être proches toutes les deux. Comment s'appelle-t-elle ?

Sur cette photo, ils avaient l'air tous les trois très proches, très liés, une famille normale. Ce meurtre commis par Sylar a secoué leurs vies et a changé le comportement du père de Caitlin. Ce monstre n'avait rien à voir avec son père, normal que ceci l'effraie et moi aussi par la même occasion.

- Ce Sylar mériterait de payer pour ce qu'il a fait à ta famille mais, pour être honnête, je ne sais pas ce que je ferais si j'étais en face de lui. Le tuerais-je sans scrupule ou au contraire choisirais-je la fuite pour mieux préserver mon âme ?

Mon discours prenait une tournure étrange. Il vallait mieux que je ralentisse un peu pour éviter de commettre une maladresse irréversible et que je m'en sente coupable.

- Excuse-moi, il m'arrive parfois de dérailler. Je devrais apprendre à me calmer de temps en temps.

Cette phrase était très certainement une des plus remplies de sens que je n'avais jamais sorties aujourd'hui.