Une nuit magique (Pv avec Tyler Laughlin)

# WARRIOR #

Vivre dans un bonheur, vivre dans un enfer, c'était une simple dualité de la vie, mais qui n'existait pas pour moi. La plupart du temps, l'enfer ne cessait de m'envelopper dans sa malédiction. En étant un pyromane, doté des flammes de l'enfer, la contradiction de ma personnalité n'était pas assez grande pour laisser place au bonheur. Dans la vie, j'avais connu très peu de moments de joie, très peu de jours heureux en fait. Cette notion n'était que très récente pour moi. J'avais retrouvé la notion d'amitié grâce à Nathan. Il avait su prendre soin de moi, en dépassant cette définition de fantôme, qui me poursuivait sans cesse. Il était là pour moi dans les moments difficiles. Je voulais que cette amitié dure et je ferais tout pour. Si je le perdais, j'ignorais ce que j'allais bien pouvoir devenir. Une carcasse vide ? Un fantôme ? Rien du tout ? Comment le savoir ? La noblesse de l'esprit était ternie par la souffrance et rarement éblouie par le bonheur. Avoir un ami était une chance en or et je devais en profiter au maximum, aimer chaque instant de cette amitié comme le bonheur impossible de ma vie. Je devais aimer cette présence de tout mon coeur. Être avec lui définissait ma notion même de bonheur.

- Rien que le fait d'être avec toi, dans un bonheur sans faille ni obstacles, me suffit largement. Tu m'aides déjà beaucoup rien qu'en restant avec moi.

J'appuyais ma tête contre son épaule. Ce geste l'étonna un peu mais je comprenais sa réaction. Comment s'attendre à ce que je fasse une chose pareille, si étonnante mais si sentimentale ? Même ma conscience, pourtant si volontaire, était surprise. Peut-être que ma migraine actuelle avait guidé ce geste. Non, je commençais à me faire des films. Si c'était un mouvement, je l'avais fait de mon propre chef. Je ne pouvais pas effectuer une action sans le vouloir, ce n'était pas logique. Non, je devais arrêter de penser à toutes ces hésitations, ces contradictions spirituelles, ce n'était pas moi tout ceci. Je voulais être simple mais je compliquais les choses. C'était un appel au secours silencieux, que j'ignorais pour privilégier mon bonheur auprès de Nathan. Je ne voulais pas le faire souffrir. Je refusais de le voir pleurer ou bien s'inquiéter sur mon sort. J'en souffrirais également, j'en aurais le coeur brisé.

- D'ailleurs, tant que j'y pense, pourquoi m'as-tu proposé de jouer aux jeux vidéos au départ ? Etait-ce une idée juste comme ça ou bien était-elle vraiment sérieuse ?

Il était vrai, que cette proposition m'avait étonné, dans un sens auquel je ne m'attendais pas. Je voulais comprendre si cette proposition était sérieuse ou non. C'était simplement une question naturelle, dans un but de compréhension et non de critique. Peu importe ce que l'on faisait, on était ensemble et c'était ce qui m'importait.

- Peu importe notre occupation ou si nous restons simplement ensembles, j'aime ta présence. Quand tu es là, je ne me sens pas triste. J'aime cette sensation et tu me la donnes. C'est un cadeau inestimable pour moi.

J'étais d'humeur à faire des compliments. J'aimais dire ce que je pensais, dans la simplicité même de mes paroles. Je disais tout avec franchise. C'était simlple, direct, mais gentil. Tout ceci m'aidait à camoufler ma douleur, même si j'avais failli encore par fermer les yeux plus de deux secondes. Si je l'avais fait, Nathan se serait douté de quelque chose. Il aurait compris, que j'avais effectivement quelque chose, qui n'allait pas, que je souffrais de manière terrible. Je refusais ce cas de figure.

# WARRIOR #

Son discours résonnait dans ma tête sans cesse. C'était normal quelque part vu que j'avais dit au président qu'ils étaient différents de n'importe quel autre être humain. C'était bizarre et douloureux pour moi de l'entendre car je faisais de tous les spéciaux des monstres alors que le pire c'était moi. Et pourtant Dieu souhaite que je vive dans ce monde. C'est incompréhensible. Il me dit que rien que le fait d'être avec moi dans un bonheur sans faille ni obstacles lui suffisait largement. Je suis quelque part heureux qu'il me dise ça. Cela me faisait du bien de l'entendre. Je l'aiderais selon lui rien qu'en restant. Je suis ravi de pouvoir l'aider.

Nathan : Cela me suffisait également le fait d'être avec toi sans le fait que personne ne nous dérange. J'aime être avec toi Tyler. Je suis ravi de pouvoir t'aider à aller mieux.

Je m'inquiétais vraiment pour lui. Je me demande toujours ce qu'il pouvait avoir. Je vais lui laisser le temps de me le dire. Je ne vais pas le brusquer. Il appuya sa tête sur mon épaule. J'étais un peu étonné. Là, les questions me reviennent en tête. Il me demande pourquoi je lui ai proposé de jouer aux jeux vidéos au départ. Je sais, c'était peut-être une proposition stupide de ma part. Je n'avais pas d'autres idées au départ. Il a du me prendre vraiment pour un idiot. C'était vraiment la première fois que je me sentais ainsi. Il aimerait savoir si c'est une idée juste comme ça ou si c'était une idée sérieuse. Comment je vais pouvoir répondre à cette question ? Il faut que je me rattrape.

Nathan : C'était une idée que j'avais eu. Je ne sais même pas si tu sais jouer aux jeux vidéos. Je suis un novice dans la matière. Mes deux garçons me battent presque à chaque fois. Je pensais que cela pouvait être sympa de jouer aux jeux vidéos. Qu'en penses-tu ?

Il m'avouait que peu importe notre occupation ou si nous restons simplement tous les deux, il aime ma présence. C'est vraiment très gentil. Jamais personne ne m'avait parlé ainsi. Cela me rappelait le bon temps avec Peter. Il me dit que quand je suis là, il n'est pas triste. Il aime ça. Je lui procure cette sensation. Je suis ravi qu'il ne se sente plus seul et c'est quelqu'un comme moi qui l'aide. Le monde est fait de surprises. Pour lui, c'est un cadeau inéstimable. Je suis ému.

Nathan : C'est vraiment très gentil tout ce que tu as dit sur moi. Je suis ravi d'être avec toi. Je ne peux être qu'heureux que tu ne sois plus triste. Cela me comble de bonheur. Tu m'as offert également un cadeau inéstimable en m'offrant ton amitié. Tu es un ami, un véritable ami pour moi.

Il était vraiment gentil avec moi. J'étais heureux c'est sûr mais je suis toujours hanté par le fait qu'il pourrait éventuellement avoir quelque chose.

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Je rendais Nathan heureux. Ceci était exactement ce que je souhaitais en ne disant rien du tout sur mon état. J'avais récolté le cadeau que je voulais. Cette voie m'avait mené vers le fruit de ma volonté primaire. Ce que je faisais était dangereux, mais je continuais tout de même. Si je pouvais ramener la joie, je ne pouvais qu'être heureux. C'était tout ce qui m'importait, amener la joie au lieu de vivre un enfer. C'était ça pour moi la véritable noblesse de l'esprit : connaître la joie de vivre une vie heureuse. Nathan me disait que l'idée des jeux vidéos était une idée sérieuse, qu'il m'avait proposé alors qu'il ignorait si je savais y jouer. Il était à priori un novice dans la matière. L'idée était excellente mais je devais peut-être refuser. Je n'avais pas envie de faire comme ses deux garçons : le battre à chaque fois. En effet, j'étais assez doué aux jeux vidéos, ayant largement le temps de m'exercer.

- Je sais y jouer. J'ai largement le temps de m'exercer dans une journée, surtout quand je n'ai pas de travail temporaire à assurer. J'ai acquis une certaine expérience, parfois un peu grande selon mon ami. Tu veux tenter de jouer contre moi ?

Mes paroles étaient claires mais moins que ma vue. J'avais encore mal à la tête, même si je le cachais encore à Nathan. J'avais refermé les yeux pendant deux secondes et les avais ouvert à nouveau juste après. J'espérais que Nathan ne m'avait pas vu. Il me remerciait pour toutes ces choses gentilles, que j'avais dite à son sujet. Tout ce que j'avais dit, était rempli de la plus grande sincérité de mon âme, sans aucun artifice, juste mes pensées. J'aimais vraiment sa présence et je tenais à lui dire en face. J'exprimais mes sentiments dans la véritable vérité. Cela me plaisait de dire mes compliments, des bonnes choses, surtout quand elles sont vraies. Je trouvais que cela rafraichissait l'âme. Je ne pouvais qu'être heureux de tout ceci.

- Je pensais sincèrement ce que je t'ai dit. Toutes ces choses que j'aime quand je suis avec toi, est ma source de joie. Tu es une personne importante pour moi, qui me fait comprendre, que la solitude n'est pas une solution parfaite. Je t'ai dit ces compliments et je te les dirai à nouveau encore et encore, pour montrer toute la joie, que tu m'apportes. J'aime vraiment être dans cet état de bonheur. J'aime cet effet que tu as sur mon âme. Tu l'ouvres davantage que les autres et cela me rend meilleur, m'améliore, change mon être en une chose utile : un véritable humain. Je me sens complet en ta présence.

Je recommençais à dire des choses gentilles sur lui, dont certaines que je lui avais déjà dites auparavant. Tout ceci m'aidait à camoufler ma douleur et me donnait l'occasion d'exprimer mes sentiments. Je ne pouvais pas refuser ce genre de privilège. C'était un autre cadeau, venant du ciel cette fois-ci, un cadeau que je ne recevais qu'à moitié, à cause de ma migraine cachée. Malgré tout, je pouvais en profiter. Je ne pouvais pas me plaindre de ce cas de figure. Au contraire, je ne pouvais que l'apprécier. Je ne disais certes rien de ma douleur, mais j'étais heureux, heureux grâce à la présence de Nathan auprès de moi, cette présence qui ramernait ma joie en me rendant meilleur et plus ouvert au monde. Je ne pouvais que le remercier de tout ceci.

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Je me posais toujours la question concernant son état. J'étais certes heureux qu'il soit avec moi mais d'un autre côté, je m'inquiétais pour lui. Il me dit qu'il sait jouer aux jeux vidéos. Il ajoute qu'il a largement le temps de s'exercer dans une journée surtout quand il n'a pas de travail temporaire à assurer. Il a acquis une certaine expérience parfois un peu grande selon son ami. Oh, il sait donc jouer comme mes deux garçons. Il me demande si je veux tenter de jouer contre lui. Je vais essayer en tout cas. J'aime les défis.

Nathan : Je vois. Mais ma proposition tient toujours. Je veux bien jouer avec toi aux jeux vidéos.

Je l'ai vu fermer les yeux pendant deux secondes et les rouvrir juste après. Que se passait-il exactement ? Est-ce que finalement j'avais raison et qu'il me cachait ce qu'il avait pour ne pas m'inquiéter ? Ces questions me hantent. Il était quand même heureux et c'est quelque chose d'important pour moi. Il pensait sincèrement tout ce qu'il avait dit. Toutes ces choses qu'il aime quand il est avec moi, le rend vraiment heureux. J'étais ravi. Pour lui, je suis une personne importante qui lui fait comprendre que la solitude n'est pas la solution. C'est vraiment très gentil de sa part. Il me dit tout ça et il pourrait encore me le redire pour me montrer tout le bonheur que je lui apporte. Je suis ému. Il aime être dans cet état. Je le rends meilleur. J'ouvre davantage son âme que les autres. Il s'améliore et devient un véritable être humain. Il se sent complet. C'est vraiment très gentil de me dire tout ça. Je me sens quelque part coupable par rapport à ce que je fais dans la vie. Mais je me suis promis que je ne ferais rien contre lui maintenant.

Nathan : C'est vraiment très gentil tout ce que tu me dis. Tu es un véritable ami pour moi. Tu es important à mes yeux. Je veux que tu sois en forme.

Il me disait tellement de choses gentilles. Je commence à douter sur sa santé. Je ne sais pas vraiment finalement s'il va bien. Cela m'inquiète au plus haut point. Mais il fallait que je lui pose la question sur le type de jeux qu'il aime afin de bien choisir. C'est quand même mon invité.

Nathan : Alors, qu'est-ce que tu aimes comme jeux vidéos ?

Je lui ai posé la question. Il ne me reste plus qu'à savoir quels jeux il aime afin de bien choisir notre activité.

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Il voulait finalement tenter l'expérience contre moi. Il amait les défis certainement mais je ne voulais pas l'humiler quand même. Lui mettre une raclée n'était pas une issue élégante quand même, surtout quand la partie était définie comme contenant un plaisir fou. Je pensais que diminuer mes capacités serait une meilleure chose. Cela ajouterait du plaisir, mais bon, cela serait flagrant devant Nathan. Il s'inquièterait encore pour moi. Bon c'était décidé. J'allais montrer l'intégralité de mes capacités devant lui. Tant pis si je le battais. Je serais quand même gentil. Cette nuit pouvait peut-être encore récupérer son caractère magique.

- Cela pourrait être amusant de jouer ensemble. Je t'apprendrais quelques trucs pour battre tes fils la prochaine fois que tu joueras contre eux. Tu pourras les bluffer.

Je repensais quand même à toutes ces choses gentilles, tout ce que je lui avais dit. J'y pensais car cela n'était qu'un camouflage, rien d'autre qu'un maudit camouflage. Je me servais de cet artifice pour cacher ma douleur à Nathan, pour éviter de l'inquiéter. Je voulais connaître une partie de plaisir avec lui pour changer. Cela serait tellement mieux qu'un cauchemar, tellement plus magique et intéressant. Je préférais ce genre de moment. C'était tellement plus merveilleux que tout le reste. Cela forgeait la joie que je définissais comme parfaite. Il me remerciait pour toutes ces choses que j'avais dites, en disant que j'étais également important pour lui. Il souhaitait que je sois en forme. Se doutait-il de ma faiblesse ? En même temps qui serait assez aveugle pour rater ce genre de détail ? Je devais rattraper tout ceci et lui montrer, que j'allais bien, même si c'était faux, complètement faux. Je vivais dans le mensonge. J'étais une fraude importante à la vraie vérité. Je détestais ce cas de figure mais je devais m'y aventurer, pour préserver Nathan d'une éventuelle inquiétude pour moi. C'était essentiel pour moi.

- De rien Nathan. Je pense vraiment tout ce que je te dis. Tous ces compliments sont le reflet de la joie que tu m'apportes. J'aime vraiment ta présence.

*non je recommence à dire des choses gentilles. Je devais arrêter les répétitions.*

Sachant pertinemment que j'allais fermer les yeux dans peu de temps, je buvais un coup, afin de les maintenir ouverts. Ma manoeuvre fonctionna à merveille. Mes yeux ne s'étaient finalement pas fermés. Nathan me demanda finalement ce que j'aimais comme jeux vidéos. C'était assez difficile à dire car j'aimais à peu près tout. Chaque jeu me plaisait. Bon il y en a certains que je ne maitrisais pas mais chaque joueur avait ses faiblesses. Je pouvais très bien lui proposer le compromis idéal. Je pouvais lui proposer de jouer à un jeu auquel il jouait contre ses fils. Je pouvais lui faire profiter de mon expérience.

- A vrai dire, j'avais pensé à une chose. On peut très bien jouer à un jeu auquel tu joues contre tes fils. Je pourrais t'apprendre quelques trucs pour mieux maitriser chaque tactique, non ?

Je lui avais proposé ce compromlis surtout pour éviter de choisir. Je n'avais pas envie de trancher entre plusieurs possibilités. Je ne voulais pas réfléchir en fait. Voulant éviter de montrer quoi que ce soit, pendant qu'il cherchait un jeu, je pensais m'isoler quelques secondes à la salle de bain, histoire me rafraichir un peu.

- Excuse-moi mais puis-je utiliser ta salle de bain ?

Ayant reçu l'autorisation de Nathan, je le remerciais avant de me diriger vers la salle de bain. Je fermais la porte derrière moi mais pas à clé. Je n'avais pas envie de l'inquiéter. Et puis, si je perdais connaissance, la porte ouverte était plus judicieuse que la porte fermée à clé. Je posais mes mains sur le lavabo et regardais le miroir en respirant, afin de retrouver mon calme. Je devais être fort pour ne pas montrer ma faiblesse. Je devais réussir à tenir. Je devais tenir pour pouvoir vivre un moment magique en présence de Nathan. Ma survie du bonheur en dépendait. Je me passais un peu d'eau sur le visage à l'aide d'un gant. Je regardais toujours ce miroir. Cela me rappelait mon excès de folie, cette mauvaise chose qui avait ramené Nathan vers moi et qui m'avait dirigé vers son appartement. Je devais oublier ceci et penser au bonheur mais cela restait encore là. Cela irait peut-être mieux quand la partie de jeux vidéos commencera. Je devais croire en cet espoir, cela vallait mieux pour ma conscience.

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Finalement, il était d'accord. Il me dit même que cela pourrait être amusant de jouer ensemble. Il pourrait m'apprendre quelques trucs pour battre mes fils la prochaine fois que je jouerais contre eux. Je pourais selon lui les bluffer. C'est vrai que j'aimerais beaucoup que mes fils soient fier de moi. Mais je ne souhaite pas les faire souffrir. Les battre juste une fois pourrait leur montrer que je fais des progrès. Je marche à fond.

Nathan : C'est très gentil à toi de vouloir m'apprendre des choses sur les jeux vidéos. Mes fils pourront voir que j'ai progressé et que je m'intéresse à leurs activités.

Je repensais toujours à son état. Je lui avais quand même laissé une porte de sortie. J'espère tellement qu'il me dise ce qui se passe mais pour l'instant, ce n'est pas le cas. J'attends encore. Il me repète qu'il pensait réellement ce qu'il avait dit et que tous les compliments sont le reflet du bonheur que je lui apporte. Il aime ma présence. C'est la même chose pour moi.

Nathan : Tu es important à mes yeux également. Ta présence m'a apporté beaucoup de bonheur aussi.

Il boit un coup. Je ne sais pas si c'est parce qu'il avait soif ou au contraire parce qu'il avait un problème. Je me demande qu'elle est la bonne solution en faite. Cette question me hante de plus en plus. Je suis déstabilisé. Il me propose à un jeu auquel je joue contre mes fils. Pour lui, ce serait l'idéal afin qu'il puisse m'apprendre quelques trucs pour mieux maîtriser chaque tactique. C'est une idée. Je suis partant.

Nathan : D'accord. Avec mes fils, nous jouons à des jeux de combats en fait. Ils aiment les super-héros. Ils sont fan de ça. Cela t'intéresse toujours ?

Il me demande s'il peut utiliser la salle de bains. Il n'y a aucun problème.

Nathan : D'accord, tu peux y aller.

Il me fait signe afin de me remercier et se dirige vers la salle de bains. Je me mettais à chercher les jeux de combats préférés de mes fils dans l'armoire. Ensuite, je pourrais les lui montrer. Ce serait l'idéal en fait. On pourrait même jouer à plusieurs jeux vidéos. J'avais l'impression de retrouver un semblant d'équilibre. C'était réellement parfait pour moi. Il me suffisait d'attendre Tyler maintenant. J'avais finalement trouver plusieurs jeux.

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Les mains posées sur le lavabo, je regardais toujours ce miroir, les yeux plongés dans un vide indescriptible. J'étais absorbé par des pensées puissantes, par des pensées qui me faisaient comprendre, à quel point mon esprit était perturbé. Être perturbé par une arrivée potentielle de plaisir definissait la contradiction qui polluait mon âme. Je souhaitais encore voir la majesté de la nuit, mais j'étais perturbé par d'autres choses, trop intenses pour être révélées à voix haute, au grand jour. Cet enfer devait se stopper. Je pouvais être heureux, il suffisait que je l'accepte pleinement. Ma décision pouvait changer mon destin. Elle devait juste être remplie de pensées positives. Je pouvais le faire. Je devais même à tout prix le faire, pour ma survie au niveau de la conscience et au niveau même de tout. Nathan était ma chance de toucher le bonheur, il était ma chance de survie. Mon espoir était forgé uniquement grâce à sa présence, vu que je ne connaissais personne d'autre, qui possédait ma confiance au niveau de la sienne. Mon bonheur ne tenait qu'à un fil. Je tenais à sa présence, c'était important pour moi, pour mon bonheur, pour mon entourage réduit, pour tout même. Je devais y arriver, mais la sueur coulait encore de mon front.

Je me passais encore de l'eau sur le visage. Je devais apprendre à me calmer et à reprendre mes esprits. J'allais quand même jouer aux jeux vidéos contre Nathan. C'était assez peu commun, je pouvais bien l'admettre, mais c'était quand même important. Cela pouvait m'apporter un grand plaisir, apporter un bien fou. Je devais profiter de ce cadeau inestimable. Il fallait que je prenne toute sa valeur joyeuse et que je l'apporte à mon sourire. Ce n'était pas un enfer, c'était une marque de paradis au contraire. Je devais la saisir, en profiter, faire tout ce que je pouvais. Mais pour cela, je devais m'en convaincre. J'avais besoin de rester zen, tranquille dans ma tête avec l'esprit ouvert sur la nouveauté. Il le fallait pour ma survie profonde. J'en avais besoin comme jamais. Mais les minutes passaient, cela faisait déjà depuis un bon bout de temps, que j'étais ici. Nathan devait s'inquiéter pour moi. Malheureusement, je savais qu'il s'inquièterait encore plus si je sortais dans cet état. Je devais vraiment trouver un moyen de me calmer, c'était important que je le fasse.

Je sentais que Nathan était derrière la porte. Il devait se demander pourquoi je mettais autant de temps. Je devais sortir ou bien au moins lui dire que j'allais bien. Non il vallait mieux sortir carrément. Ma présence était largement mieux qu'une simple réponse. Je me remis un peu d'eau sur le visage, reposais le gant au bord du lavabo et sortit enfin. Nathan était en effet inquiet. Je devais peut-être lui expliquer.

- Je me suis isolé dans ta salle de bain car je me sentais un peu mal, j'avais extrêmement chaud tout d'un coup. Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait en moi. Je me suis mis un peu sur le visage à l'aide d'un gant. C'est passé maintenant, je me sens beaucoup mieux désormais. Il n'y a plus matière à s'inquiéter pour mon sort désormais.

Je lui avais tout expliquer mais je n'avais aucune raison de lui mentir. J'avais libéré mon esprit du poids incompréhensible de ce qui s'était passé. Afin de détendre l'atmosphère, je revenais sur le sujet initial à savoir les jeux vidéos. Il fallait revenir sur le plaisir. C'était essentiel afin que j'apprenne à vivre avec. Je recommençais à me détendre en évoquant ce plaisir, que cette occupation pourrait me procurer. J'attendais ce genre de moment depuis un long moment déjà. Je pouvais enfin en profiter.

- Au fait, tu as trouvé un jeu particulier auquel on pourrait jouer ?

J'avais vraiment besoin de me détendre. C'était incroyable à quel point j'étais regroupé dans un stress énorme. Je devais apprendre à rester tranquille, à connaître la sensation véritable que pouvait procurer le calme. Apprendre à connaître ceci serait un aspect plus heureux de mon existence. Je ne pouvais pas refuser un cadeau pareil. C'était tellement important pour moi.

# WARRIOR #

J'attendais l'arrivée de Tyler. Il était à la salle de bain. Je devais attendre qu'il arrive. Je me demande ce qu'il peut bien faire. Est-ce qu'il allait bien ? C'était la bonne question. Je commençais à voir le temps défiler sous mes yeux. Je me posais de plus en plus de questions. Je devrais aller voir ce qui se passe. Ce serait l'idéal. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose. Je ne me le pardonnerais jamais. Je pourrais sombrer définitivement. Finalement, je me décide. Je vais aller voir ce qui se passe. Je voulais entendre afin de savoir si tout allait bien. Je m'inquiétais. Finalement, il sort. Il devait voir que j'étais inquiet. Il me dit qu'il s'est isolé dans la salle de bain car il se sentait un peu mal. Il avait même extrêmement chaud tout d'un coup. ll ne comprend pas vraiment ce qui a bien pu se passé. Il m'explique qu'il s'est mis un peu d'eau sur le visage à l'aide d'un gant. Il me rassure en me disant que c'est passé. Il se sent mieux désormais. Il ajoute même qu'il n'y a plus de raison de s'inquiéter pour son sort. Je me sentais libéré d'un poids.

Nathan : Très bien, je suis rassuré que tu ailles bien, c'est le plus important pour moi.

J'étais rassuré. Je pouvais arrêter de me poser cette question qui me hantait depuis un long moment. J'étais soulagé. Il me demande si j'ai trouvé un jeu particulier auquel on pourrait jouer. Je vais pouvoir lui montrer ce que j'ai attrapé.

Nathan : Voici certains jeux vidéos que j'ai attrapé dans mon armoire. Ce sont des jeux de combats. Mes fils adorent les combats de super-héros. Ils sont fan d'eux. J'ai pris dans cette optique-là. On peut jouer à un jeu tout d'abord puis à un autre et ainsi de suite jusqu'à ce que nous n'en pouvions plus bien sûr. A moins qu'il y ait un jeu parmi ceux-là qui t'intéresse particulièrement. Tu me dis si tu as une préférence particulière.

Je lui laissais bien sûr le choix parmi tous les jeux mis à disposition. Il méritait d'être heureux et qu'est-ce que je pouvais faire afin de le rendre heureux ? Je pouvais le laisser choisir afin qu'il se sente comme chez lui. Il ne mérite pas d'être comme moi. Cela me faisait plaisir de le voir heureux. Cela m'enlevait une certaine culpabilité. Trouver un ami sur qui on peut compter est un cadeau du ciel.

# WARRIOR #

Finalement, avec des paroles aussi simplement improvisées que celles, que je venais de prononcer à l'instant, j'avais réussi à rassurer Nathan. Je pouvais être fier de mon travail qui coïncider pour une fois avec ma volonté. C'était une première depuis un long moment. Cette perspective-là était si remplie de plaisir, c'était tellement bien. J'aimais beaucoup cet espoir. Je pourrais peut-être enfin vivre dans le bonheur. Tout ceci serait tellement parfait. J'aimerais tellement pouvoir dire, que j'étais heureux, au moins pendant quelques minutes. Ce serait tellement beau, tellement bien pour mon âme. Ce serait comme un rafraichissement de l'esprit. J'aimerais vivre ce genre de sensation. Malheureusement, j'ignorais si je le pourais un jour. Pourquoi ? Parce que mes domaines de prédictons se réduisaient au strict minimum : les suppositions non-fiables et pourtant si faibles. Nathan me disait à voix haute qu'il était rassuré que j'aille finalement bien. Je pouvais être sûr de la fiabilité de la réussite de mon plan.

- Je suis content de t'avoir rassuré. Je n'aime pas vraiment te voir t'inquiéter pour moi.

Plusieurs emballages de jeux étaient sortis, comme je n'avais pas exprimé mon véritable choix à ce sujet. Je pouvais à priori en choisir un en particulier ou bien faire un ordre. Jouer à plusieurs jeux de suite jusqu'à ce que nous n'en pouvions plus était une autre solution, mais qui n'était certainement pas la meilleure à adopter, si on se basait sur ma santé actuelle, pas celle que je montrais à Nathan mais la véritable. Je devais encore proposer un compromis. Je détestais faire ça mais bon, c'était le choix en absence de décision. Lui proposer de jouer au jeu auquel il jouait le plus souvent avec ses fils était peut-être une bonne idée.

- Je suppose, que parmi tous ces jeux, il doit y en avoir un auquel tu joues souvent avec tes fils. Je pense qu'on va commencer par celui-ci et on verra après pour changer si on a encore assez de force. Qu'est-ce que tu penses de cette idée ? A moins que tu en proposes une autre. Je suis ouvert à toutes les suggestions possibles, crois-moi.

En proposant ce type de compromis, je ne savais pas si j'avais employé l'idée parfaite. Mais, tout de même, je restais confiant. Je pouvais toujours cacher ce mal de tête. Il était passé au second plan maintenant. J'avais réussi à trouver le moyen pour contenir. C'était incroyable mais pourtant vrai. Je devais continuer dans cette voie afin d'éviter d'inquiéter Nathan. Je pouvais espérer vivre dans le plaisir. C'était peut-être ce qu'il fallait afin de faire passer définitivement cette douleur aux oubliettes. Je pourrais être heureux sans me soucier des conséquences de mes actes. Penser à ce genre d'insolence était tellement bien. Je n'avais pas ressenti tout ceci depuis un long moment. J'étais heureux, j'avais de l'espoir. J'étais enfin dans la catégorie des humains. C'était tellement bien de vivre ça.

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Il allait mieux, c'est une évidence. Il était content de m'avoir rassuré. Il n'aime pas vraiment me voir s'inquiéter pour lui. Pourtant, je m'inquiète car c'est un ami pour moi. Il est important à mes yeux. Le plus important, c'est qu'il aille bien. Je pouvais être vraiment soulagé de voir ce bonheur. J'avais réussi quelque chose de bien. Cela me fait du bien d'avoir pu l'aider.

Nathan : L'important c'est que tu sois en forme, en bonne santé. C'est le plus important pour moi. Je suis ravi que tu ailles mieux. Je m'inquiète pour toi justement parce que tu es mon ami. Tu comptes pour moi.

Il suppose que parmi tous ces jeux, il doit y en avoir un auquel je joue souvent avec mes fils. C'est vrai en effet. Ils aiment bien les aventures de Superman. Ils ont toujours aimé ça d'ailleurs. Mais ils ne savant pas qu'ils ont un père qui vole auprès d'eux. Il pense commencer par ce jeu et après on pourra changer si on a encore assez de force. Il me demande ce que j'en pense. Je suis partant pour cette idée. Il me demande si j'en ai une autre à proposer. Il serait ouvert à toute suggestion. C'est super en tout cas.

Nathan : Mes fils aiment bien les aventures de Superman. Ils aimeraient bien voler dans le ciel. Ils ne savent pas que leur père est justement un homme qui vole. Ils se rattrapent sur les jeux vidéos. On pourrait commencer par ce jeu, je suis d'accord. Tu as raison sur le fait que l'on pourrait changer après si on a encore de la force. Je n'ai par contre aucune autre suggestion.

Il était heureux. Je le voyais. Cela me fait réellement plaisir, c'est incroyable. La seule chose que je souhaitais le plus au monde c'était qu'il aille bien. Il m'a tellement aidé alors que je suis une personne que l'on ne pourrait plus qualifier de bonne. Cependant, il ne se préoccupe pas de ce que les autres font. Mais s'il savait ce que je faisais réellement, je pourrais perdre son amitié, c'est bien possible. Je serais anéanti, je pourrais de nouveau sombrer. Personne ne pourra me rattraper. Je serais devenu ce que mon père avait toujours souhaité pour moi.

# WARRIOR #

Lorsque Nathan évoqua la passion de ses fils pour le héros Superman, mon visage retrouva un sourire. Ils aimaient quelqu'un avec le pouvoir de voler, alors que leur père, juste à côté d'eux, pouvaient faire exactement la même chose, sans aucune différence. C'était étrange mais cela définissait une assez jolie coïncidence entre eux. Ce genre de chose était rare dans une vie. Cela ajoutait une pincée de folie dans une existence, qui n'en avait pas forcément en elle. Je trouvais ceci vraiment magnifique, un plaisir rempli de bonheur pur. On ne pouvait que profiter de ce genre de moment.

- C'est une étrange coïncidence mais c'est vraiment magnifique. Ils aiment Superman et, sans qu'ils le sachent, ils en avaient un juste à côté d'eux depuis le départ. J'aime vraiment ce genre de chose dans une vie, c'est vraiment magnifique.

Je reprenais un peu ma respiration avant de reprendre. J'avais encore la facheuse habitude de parler longtemps sans pour autant reprendre ma respiration. Je devrais pourtant, mais, entêté comme je le suis, j'oubliais sans cesse de le faire. J'en subissais les conséquences mais je le méritais quand même.

- Ce serait bien de commencer par ce jeu. Cela pourrait être amusant en effet. On verra à la fin, si nous changeons de jeu ou non. Bien sûr, il faudra se baser sur les forces, qu'ils nous restent.

Déjà que je n'avais pas beaucoup de forces, je voulais les utiliser pour prendre du plaisir. J'étais une calamité contradictoire énorme. C'était incroyable d'agir ainsi, mais je le faisais quand même. Mais qui étais-je donc ? Je voulais simplement profiter du bonheur d'être avec Nathan, mais le plaisir de sa présence est réduit face au manque de force. Je faisais face à une douleur cachée volontairement, que je souhaitais oublier par le plaisir, quel risque prenais-je ? J'ignorais l'intensité de la chose dans laquelle je m'embarquais, mais je savais déjà que ce serait un chemin rempli d'obstacles, aussi durs à surmonter les uns et les autres. Ce serait horrible de vivre une chose pareille, mais je n'avais pas le choix, c'était ma volonté pour préserver le bonheur et éviter les inquiétudes. J'étais construit ainsi, sous une contradiction angélique, qui me faisait prendre sans cesse des risques énormes. Comment pouvais-je encore survivre dans des circonstances pareilles ? C'était impossible de vivre dans un constant danger, pourtant je le faisais.

- Veux-tu que je m'occupe de toute l'histoire des branchements ? D'accord, j'admets que je ne suis qu'un invité, mais je peux très bien me rendre utile non ?

Deux types de réponses s'offraient à cette question. Il pouvait très bien accepter, en voyant que j'insistais pour donner mon aide. Mais, il pouvait très bien refuser, en insistant sur le fait, qu'il était l'hôte. Je ne pouvais pas deviner laquelle allait être la bonne, bien que j'avais déjà ma petite idée là-dessus. Toutes les circonstances dans ce moment, me faisaient croire à la réponse négative. S'il s'inquiétait encore pour moi, même s'il montrait un calme revenu, il allait refuser pour me préserver, même si je souhaitais me rendre utile. Dans le fond, je pensais que c'était par volonté de montrer à Nathan, que j'allais bien. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Je voulais continuer dans le sens abordé depuis quelques temps. Je devais cacher ma douleur à ma tête, même si elle avait vraiment diminué depuis le temps. Au contraire, la tache allait être encore plus simple. Je ne pouvais qu'être ravi de tout ceci. J'avais réussi à préserver un départ d'inquiétude. C'était une sensation géniale.

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Il avait eu un sourire lorsque j'ai évoqué la passion de mes fils pour Superman. C'est vrai que mes enfants sont fans de ce super-héros. Il se trouve que je suis quelqu'un qui vole. Mes fils ignorent ce que je suis. Il vaut mieux éviter qu'ils ne l'apprennent sinon ils seront impliqués dans cette guerre que j'ai provoqué. Il me dit que c'est une étrange coïncidence mais c'est vraiment magnifique selon lui. Je ne sais pas en fait. S'ils apprennent ce que je suis réellement, notre relation va changer. Cette part d'innocence serait perdu à jamais. Je serais peut-être encore plus un monstre si je leur faisais ça. La Compagnie ou mes ennemis seraient capables de s'en servir contre moi. Il dit que mes enfants aiment Superman et sans le savoir ils en avaient un juste à côté d'eux depuis le départ. Il aime ce genre ce chose dans une vie. Pour lui, c'est magnifique. Je ne sais pas trop par contre, pour moi.

Nathan : C'est vrai que sans le savoir ils vivent à côté d'un homme comme moi. C'est une étrange coïncidence en effet. C'est magnifique en effet. Il vaut mieux pour l'instant qu'ils ignorent qui est en réalité leur père sinon ils seraient déçus comme mon frère ou ma fille.

Il reprenait un peu sa respiration. Je pense que cela n'était pas grave, qu'il n'avait aucun problème selon moi. J'ai tendance à m'inquiéter facilement. Il me dit finalement que ce serait bien de commencer par ce jeu justement et que ce serait vraiment amusant. On peut très bien voir à la fin si nous avons la capacité de changer de jeu ou non.

Nathan : Je suis d'accord, commençons par ce jeu. Cela pourra être amusant.

Cela me faisait du bien de le voir ainsi mais peut-être que je me berce d'illusions. Je sentais qu'il allait bien mais pourtant je me dis que quelque chose ne va pas. C'est encore la partie au fond de moi qui ne souhaite connaître que la vérité qui ressort. L'histoire concernant ma vie toute entière m'a profondément changé. Alors que je réfléchissais, il me demande si je souhaite qu'il s'occupe des branchements. Il admet qu'il n'est qu'un invité mais il pourrait se rendre utile. Je vais accéder à sa demande.

Nathan : Ok, cela ne me pose pas de problème. Tu peux t'occuper des branchements.

Au fond de moi, je m'inquiète toujours. Quand je l'ai vu ressortir de la salle de bain tout à l'heure, j'étais soulagé de savoir qu'il allait bien. Mais une petite parcelle de moi se pose toujours et toujours la même question. Je devais lui faire plaisir. Quelque part, même si c'était l'invité, il pouvait très bien aidé mais pas pour tout. On m'a toujours appris qu'il fallait faire attention à ses invités. C'était quelque chose que ma mère m'avait apprise. C'est une des seules choses qu'elle m'avait apprise de bien. Seulement, voilà aujourd'hui, ce que je sais de ma chère mère. Elle m'a éduqué comme un monstre avide de pouvoirs tout comme mon père. Elle n'a rien empêché. Je voudrais tellement qu'elle ne fasse plus partie de ce monde ! Là, je déraille complètement. Je sombre.

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Il avait finalement accepter ma demande, mais rien ne me disait, qu'il ne s'inquiétait pas pour ma santé. Il pouvait très bien cacher son inquiétude, tout comme je cachais ma faible douleur. Je faisais exactement ce que j'avais demandé, afin de continuer sur ma lancée. J'avais réussi à tenir aussi longtemps, alors je devais poursuivre dans cette lancée. Je pouvais réussir à vivre le bonheur que je souhaitais tant. Ce serait un véritable cadeau, une véritable possibilité d'être enfin heureux. Je m'occupais donc des branchements de la console. Ils étaient tous à peu près similaires donc il était facile de s'en occuper. Chaque console nécessitait la même chose. Je le savais à force par expérience. Même si mon visage montrait un certain moment de plaisir, l'intérieur de mon esprit pensait le contraire. Mes sentiments étaient assez nuancés.

Je pensais au bonheur et au malheur à la fois, ce qui était très bizarre. Le malheur me venait quand j'évoquais ma douleur. Le bonheur venait quand j'évoquais Nathan. Je devais me concentrer sur cette notion, afin d'apprécier la majesté, que la partie allait pouvoir donner à ma joie. J'allais pouvoir être un vrai humain, une personne connaissant la joie dans sa vie, même si cette dernière était parfois salie par la souffrance, venant des êtres maléfiques, ma hantise primaire. Les démons étaient ceux qui m'avaient pris mes parents, ceux qui souhaitaient m'adopter, Jillian, tout ce qui m'importait avant de devenir ce fantôme solitaire, que Nathan avait commencé à briser. Cette facette de moi-même allait peut-être enfin disparaître de ma vie. Le sourire pouvait avoir la place de revenir.

Ayant enfin fini, je faisais signe à Nathan de me passer le jeu, afin que la console puisse le dévorer. Je l'avais enfin mis, mais on devait maintenant attendre le chargement de la partie. Je me tournais vers Nathan et appuyait ma tête sur son épaule. J'étais tellement heureux d'être avec lui. C'était génial d'avoir un ami comme lui. Il ramenait un bonheur perdu dans les profondeurs de mon oubli personnel. Il était si essentiel pour moi, si important. Je ne pourrais jamais le quitter, jamais de la vie. Il faudrait carément que je meurs pour le quitter. Oh non, il ne fallait pas que je recommence à penser ainsi. Penser à la mort ramenait le désespoir. Je devais penser à Nathan. Je souriais. J'étais tellement heureux d'être avec lui. J'espérais que ce plaisir était partagé.

- C'est vrai que le contexte est assez original aujourd'hui, mais j'aime beaucoup partager ce loisir avec toi. Rien que ta présence me rendait déjà heureux, mais en ajoutant ça, on va bien s'amuser toi et moi, hein ?

Me voir sourire ramenait également la joie de Nathan. J'aimais beaucoup ce genre de moment. Cela me faisait réellement plaisir de vivre cette sensation. Je pouvais dire que j'avais réussi. La joie était là, je ne pouvais qu'être satisfait de tout ceci. Voyant que la jauge de chargement avait atteint son maximum, je positionnais le jeu sur le choix des personnages. Je me retournais vers Nathan.

- Comme tu es l'hôte, et que la situation n'est pas du tout épuisante, je te laisse le choix. Quel personnage veux-tu prendre ?

De toute façon, peu importe son choix, je choisirais un personnage de la liste. J'avais un préféré bien sûr, mais j'étais à l'aise avec tout. Comme Nathan était l'hôte, je voulais lui laisser le choix. L'invité n'était pas obligé de décider de tout dans une situation.

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Je le voyais s'occuper des branchements de la console. Je n'étais pas vraiment doué pour ça. Ce sont mes deux fils qui s'occupent de ça à ma place. Donc avoir accepté qu'il le fasse, m'avait aidé d'une certaine façon. Mais je m'inquiétais toujours. C'était dans ma nature. Seulement, je cachais ce sentiment. On m'a toujours dit que j'étais doué pour ça surtout mon frère. Il était heureux. C'était le plus important pour moi. Pendant qu'il faisait tout ce qu'il fallait pour la console, je pouvais remarquer qu'il était pensif. Je me demandais bien pourquoi. Finalement, il avait fini et me fait signe de lui passer le jeu. Il fallait attendre le chargement de la partie. Il se tourne vers moi et appuye sa tête sur mon épaule. Il sourit. Cela me faisait plaisir. Il me dit que le contexte est assez original aujourd'hui mais il aime partager ce loisir avec moi. Rien que ma présence le rendait heureux mais en ajoutant ça, il pense que nous allons bien nous amuser. Il me demande mon avis. Je suis ravi tout simplement.

Nathan : Je suis ravi de jouer avec toi, d'être ici. Jamais personne ne m'a vu jouer aux jeux vidéos jusqu'à maintenant. C'est la première fois. Merci d'être avec moi. Je suis heureux.

Je souris également. Le chargement du jeu était terminé. Il positionnait le jeu sur le choix des personnages. Il se retourne vers moi. Il me dit que comme je suis l'hôte et que la situation n'est pas du tout épuisante, il me laisse le choix. Il me demande le personnage que je souhaite prendre. Je ne sais pas quel est le personnage que je vais choisir. Tiens, si je choisissais Superman. Ce serait une drôle de coïncidence.

Nathan : D'accord, j'accepte ta proposition. Pour ma part, je vais choisir Superman. Je sais, cela peut être un cliché mais je le prends. Et toi qu'est-ce que tu vas prendre ?

On pourrait dire beaucoup de choses sur le choix de mon personnage mais aujourd'hui, je ne suis plus le même que lorsque j'avais découvert le pouvoir de voler. Superman a eu ses pouvoirs naturellement alors que moi, je ne suis que le fruit d'une expérience.

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Finalement, le cliché de Superman lui allait comme un gant. Ils avaient le même pouvoir de voler. L'origine était certes différente mais cela m'était complètement égal. Je pensais à la personne et à rien d'autre que la personne. Nathan, en tant qu'humain, était quelqu'un de très important pour moi. Je ne pouvais pas ignorer cette amitié que nous avions tous les deux forgés en si peu de temps. On pouvait enfin vivre un moment magique ensemble. C'était simplement ce que je voulais. Je ne voulais qu'avoir un peu de plaisir avec Nathan, partager un loisir capable de nous faire rire. Je ne souhaitais que ceci. Comment ne pas souhaiter vivre heureux avec ses proches ? Je trouvais ce souhait noble et logique venant de quelqu'un. Personne ne souhaiterait faire souffrir ses proches, surtout de manière gratuite et maudite comme le camp du mal. Personne ne méritait de souffrir, personne, quand la demande n'était pas faite dans ce but. Quel personnage pouvais-je choisir finalement dans ceux qui restaient dans la liste ? Le hasard me conduisit vers un personnage, dont je ne retenais jamais le prénom, que je choisissais pratiquement à chaque fois. Il se cachait derrière une cape beaucoup plus blanche que sa personnalité. Il était contradictoire tout comme moi. Il me correspondait assez.

- Finalement, je vais choisir celui-ci. Il me plait bien.

Après mon choix venait celui du terrain de jeu, le hasard en prenait un. De tout façon, qu'importe le terrain, je ne me battrais pas d'une manière différente. Il me tardait de savoir comment Nathan allait bien pouvoir jouer contre moi. S'il se faisait déjà battre par ses fils, ce qui était normal à mon avis, il devait y avoir une raison flagrante à cette défaite, et cette raison devait être sa manière de jouer. Il devait avoir une tactique de jeu digne de ceux qui ne s'y connaissaient que très peu. Je pouvais lui apprendre quelques trucs aujourd'hui. C'était une bonne chose de jouer contre lui.

- Et c'est parti !

La folie du jeu m'emportait. Le combat entre nous pouvait enfin commencer. Je pouvais montrer mes capacités dans ce domaine. Allais-je y aller doucement ou bien allais-je tout montrer ? Peu importe, ce que je faisais. Je devais profiter de cet instant de bonheur. Je savais que j'en avais eu très peu dans ma vie, alors je devais à tout prix aimer ce moment. En l'appréciant, je ne pouvais que passer une nouvelle étape dans mon parcours vers le bonheur. J'aimais cette perspective.

Les minutes passaient les unes après les autres. Nos sourires s'affichaient. J'aimais beaucoup ceci. Cela me montrait à quel point le bonheur pouvait être une bonne chose. Je pouvais profiter de cette chose maintenant. Rien ne pouvait interrompre ce moment si intense de joie. Je ne voulais pas l'interrompre. J'aimais trop être heureux. Nathan aussi était heureux, même si je lui mettais une raclée.

La partie se terminait sur une défaite de Nathan. En même temps, il voyait mes capacités pour la première fois. Je pourrais maintenant lui expliquer la tactique de cette victoire, enfin une de mes nombreuse tactiques de victoire. Je pourrais lui apprendre à battre ses fils à ce jeu-là. Ce serait tellement amusant.

- On peut passer à l'explication si tu veux bien. Non ?

Je m'imaginais déjà en train de lui montrer chaque manoeuvre, touche après touche. J'adopterais un langage particulier si je lui expliquais. J'espérais ne pas être trop compliqué dans mon explication. J'allais un peu être pris pour un scientifique du jeu video. En même temps, cela me rappelait mon expérience de testeur. Cela pouvait être sympa de lui montrer tout ça. Je priais juste pour que rien ne puisse interrompre ce moment.

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Je le voyais prendre le personnage avec une cape blanche. Je ne me souviens jamais de son nom si ce n'est qu'il avait une tête de martien il me semble. Je crois que c'est ce personnage là. Si mes fils étaient là, ils auraient dit immédiatement qui était le personnage en question. Il me dit qu'il le choisit parce qu'il l'aime bien. Je ne vois aucun inconvénient. Malheureusement, je ne suis pas vraiment doué pour connaître le nom des personnages par coeur. Ce sont mes fils, les spécialistes.

Nathan : Il n'y a pas de problème en tout cas. C'est un bon choix.

Le choix du terrain de jeu se faisait finalement au hasard. Il en prenait un. Oh, non, c'est celui que je déteste. Généralement mes fils me battent dans ce terrain là. J'étais quand même pilote de la Navy. J'ai pu en voir des terrains difficiles mais niveau technologie, je ne suis pas au niveau. Je me demande comment Tyler allait se battre. Je vais faire de mon mieux. J'aurais peut-être la chance du débutant qui sait. Il me dit que c'est parti. Je suis prêt. Que commence le combat ! Il était impatient de jouer. Le combat commence en effet. J'étais ravi de jouer contre lui. On souriait même tous les deux. C'était vraiment très agréable de faire autre chose que de la politique. Je suis bercé par mon métier toute la journée. Je pouvais être simplement Nathan. J'appréciais que Tyler soit heureux. Il était en train de me mettre la raclée du siècle mince alors. Il était aussi bon que mes fils. Je perdais finalement. Je suis quand même un bon perdant. Il me propose finalement de passer par l'explication si je le souhaite. Je vais accepter bien sûr de recevoir les conseils d'un professionnel des jeux vidéos.

Nathan : J'accepte ta proposition. Ce serait intéressant pour moi d'apprendre certaines choses d'un professionnel. Je ne suis qu'un pauvre débutant. Je ne suis pas doué pour les jeux vidéos, c'est sûr.

Je me demandais ce qu'il allait m'apprendre comme technique. Je sais juste que cela pourrait être intéressant. Je serais de nouveau un élève qui apprendrait beaucoup de choses. Tyler serait mon professeur.

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Devenir le professeur de Nathan, surtout dans le domaine des jeux vidéos, était une expérience assez étrange. Pourquoi ? Parce que normalement, l'explication devait portée sur une matière enseignée, or le jeu vidéo était une technique, que l'on avait ou pas. Nathan ne l'avait pas encore, mais je pouvais l'aider à l'avoir. Pour cela, je devais lui faire un tutoriel de ma prestation informatique, en essayant de ne pas paraître trop savant à ses yeux. Je n'aimerais pas récolter ce genre d'image-là. Afin de débuter mon explication dans les règles de l'art, je repositionais le jeu sur le choix des personnages, en le configurant avec un combat contre un ordinateur. Je laissais le curseur sur le personnage de Nathan, avant de me retourner vers lui.

- Bon, je vais t'expliquer comme j'ai fait. J'ai d'abord positionné le choix des personnages en le configurant avec un combat entre un joueur manuel, à savoir toi ou moi, et un ordinateur, le jeu lui-même. Expliquer une technique de combat est plus simple dans ce mode-là. Je ne débute pas encore le combat car je n'ai pas encore commencé à t'expliquer le truc qui faisait gagner.

Je configurais l'ordinateur en tant qu'invisible grâce à une technique de bug automatique, que j'avais apprise, lors de mon expérience de testeur. Ce mode allait permettre à Nathan de voir mieux, et de comprendre mon explication. J'amorçais le combat au même terrain que tout à l'heure.

- Là tu vois, j'ai mis le même terrain que tout à l'heure, en prenant ton personnage, mais avec un ordinateur invisible. Le jeu dit qu'il existe mais il ne le reconnait pas à l'écran, ce qui fait que tu es seul à l'écran. Ce bug automatique est pratique pour s'entrainer. Il faut appuyer sur le plus de touches possibles pour le configurer sur le mode invisible, mais cela ne marche pas sur tous les jeux. Certains sont mieux étudiés que d'autres dans ce genre de domaine, mais tu vois que celui-ci non, vu qu'il a accepté le mode sans problèmes.

Venait maintenant l'explication en elle-même. Comment lui montrer cette technique en évitant le langage savant ? Je devais vite le savoir, sinon je coulerais dans ma propre proposition. Il fallait peut-être tout d'abord commencer par une analyse du terrain, en lui montrant ses avantages et ses grands inconvénients, car chaque terrain en avait, peu importe leur ampleur.

- Tu détestes ce terrain car tes fils te battent dessus, mais pourquoi arrivent-ils à te battre dessus ? Ce n'est pas qu'une question de technique, tu vas comprendre. Tout repose sur la fabrication du terrain. Il y a plusieurs manières de se servir du terrain et d'en tirer le principal avantage. Il suffit de regarder là où se positionne le personnage dès le départ. Il ne faut pas conserver cette position trop longtemps, car l'adversaire, qui se positionne à ton opposé, a les cartes en main pour te descendre. Juste au dessus de toi, il y a un passage qui repose sur le "hors caméra". Ne voyant plus les personnages, tu ne sais pas où ils vont sortir pour t'attaquer. Cela repose sur la surprise au fait. J'espère que je ne suis pas trop savant dans mes paroles, si c'est le cas arrête-moi tout de suite.

Il me fit signe de continuer si j'avais autre chose à dire, mais par quoi allais-je pouvoir enchainer ? Ma technique de combat peut-être, bon soyons fou, allons-y !

- Ah, pour expliquer le reste, il va falloir que j'annule le bug. Il faudra encore attendre après le chargement du jeu, ce que je déteste par dessus tout. Je n'ai pas vraiment de patience dans ce domaine, sauf si cela va assez vite. Mais bon quand la console ne chauffe pas trop encore, cela est encore supportable. La preuve, la jauge en est déjà à la moitié.

En attendant que la jauge se remplisse intégralement, je buvais un peu. Rester devant une console, en tant que pyromane mais également en tant qu'humain, n'excluait pas la chaleur, signe évident de fatigue naissante. Mais, je voulais finir mon explication, c'était important pour moi.

La jauge arrivant à la fin de son chargement. Le choix des personnages devait à nouveau être configuré. L'ordinateur devait cette fois-ci être immobile, mais avec une vie illimitée, afin de bien montrer la technique. Cela allait être rapide à fabriquer. Je devais juste encore faire un bug automatique dans le jeu. La procédure étant terminée, l'explication d'une de mes techniques de combat pouvait enfin commencer.

- Bon, on attérit à la case départ. Ton personnage est à gauche, l'ordinateur est à droite. Cette fois, je l'ai configuré en tant qu'immobile et avec une vie illimitée. C'est encore une histoire de bug mais il est plus complexe celui-ci. Il est configuré pour recevoir chaque coup venant du personnage manuel, celui que l'on contrôle avec la manette. Je vais te montrer ce que j'ai fait.

Vu en dehors de tout combat, ma technique allait être assez simple à comprendre. Le "hors caméra", que j'avais expliqué tout à l'heure était une partie de ma technique, alors cela allait être vu tout de suite. Je lui fis signe de regarder la manette, et les touches précises sur lesquelles j'appuyais. Mon personnage fit une charge descendante et l'ordinateur tomba par terre. Il se releva bien sûr, car je l'avais mis en mode immortel.

- Bon, je peux admettre que c'est un peu particulier et également pas très puissant, mais c'est une technique utile pour achever un combat très vite. Ton personnage était blessé tout à l'heure, avec une jauge vide de plus de la moitié de sa substance. Une charge descendante était suffisante pour la vider complètement. Bon, bien sûr, un combat ne se fonde pas que sur cette technique. Il faut bien orchestré l'ordre de ses coups avant de l'utiliser. Il faut vider la jauge de vie de son ennemi le plus possible, et l'utilisation devient alors possible. Pour orchestrer ses coups dans le bon ordre, il faut juste de l'expérience dans un jeu. Plus tu y joues, plus tu sais comment t'y prendre pour abattre plus facilement l'adversaire manuel ou l'ordinateur.

Je n'arrêtais pas le bug pour cette fois, car peut-être que j'allais laisser Nathan essayer cette technique, pour voir s'il avait bien compris mes explications.

- Bon, l'explication du professeur est finie. Afin de voir si tu as bien compris, je te laisse la manette. Tu peux essayer maintenant. De toute façon, l'ordinateur ne bougera pas, il subira tes coups tout simplement. Acquérir plus d'expériences, en maitrisant déjà cette technique, pourra étonner tes fils, crois-moi. Pour bien les étonner, il faut juste utiliser le "hors caméra" plus vite qu'eux. Ils ne pourront pas deviner où tu te trouves sur l'écran et ne pourront pas te toucher donc. Tu rendras cette technique inaccessible pour eux car seul un joueur peut utiliser le "hors caméra". Et oui, un bug a ses limites quelques fois.

Je tendais la manette vers Nathan, afin qu'il puisse essayer à son tour. J'allais enfin voir si je n'avais pas été trop savant dans mes explications.

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J'attendais les conseils de mon professeur. Je pense pouvoir apprendre beaucoup de choses de sa part. Le voir heureux était une bénédiction pour moi. Il allait me donner les explications nécessaires. Il repositione le jeu sur le choix des personnages. Je vois qu'il configue le jeu pour un combat contre un ordinateur. Je ne suis pas doué pour toutes les technologies. J'attends de voir ce que je peux apprendre. Il laisse le curseur sur le personnage que j'avais choisi. Il se retourne vers moi. Il me dit qu'il va m'expliquer comme il avait fait. Il me dit qu'il a d'abord positionné le choix des personnages en le configurant avec un combat entre un joueur manuel à savoir lui ou moi et un ordinateur à savoir le jeu en lui-même. Je comprends pour l'instant, ce n'est pas compliqué. Il avoue qu'expliquer une technique de combat est plus simple ainsi. Il termine ensuite en me disant qu'il ne débute pas encore le combat car il n'a pas commencé à m'expliquer l'astuce qui pourrait faire gagner. Ah bon ? Il existe une manoeuvre comme ça ?

Nathan : Je comprends jusqu'ici. Je ne savais pas qu'il y avait une méthode qui pouvait faire gagner.

Il configuait a priori le jeu. Je ne comprends plus vraiment. L'ordinateur serait en mode invisible mais comment est-ce possible ? Il amorce le combat au même terrain que tout à l'heure. Il me dit qu'il a pris le même terrain, en prenant mon personnage mais avec un ordinateur invisible. Il m'explique que le jeu croit à son existence mais il ne le reconnait pas à l'écran ce qui fait que je suis seul. Ce serait donc un bug automatique. C'est donc fait pour s'entraîner. Je comprends mieux maintenant. Il ajoute qu'il faut sur le plus de touches possibles pour le configurer sur le mode invisible, mais cela ne marche pas sur tous les jeux. C'est vraiment compliqué tout ça. Il a ajouté que certains sont mieux étudiés que d'autres dans ce genre de domaine. Mais a priori, pour celui-ci ce n'est pas le cas. Je commence à me perdre dans tous les termes techniques mais j'essaye de me concentrer et de comprendre.

Nathan : Je ne savais vraiment pas que ce mode pouvait exister. Grâce à toi, je connais plus de choses maintenant.

Il confirme ce que j'avais précisé tout à l'heure avec l'histoire du terrain. Mes fils sont en effet plus doués que moi. Il demande pourquoi mes fils arrivent à me battre. A vrai dire, je n'en sais rien mais Tyler précise que ce n'est pas qu'une question de technique. En fait, selon lui tout repose sur la fabrication du terrain. Ah bon ? Je l'ignorais. Il m'explique qu'il y a plusieurs manières de se servir du terrain et d'en tirer avantage. En fait, ce serait simple. Il faudrait juste regarder où se positionne le personnage dès le départ. Il ajoute qu'il ne faut pas conserver cette position trop longtemps, car l'adversaire, qui se positionne à mon opposé, a les cartes en main pour me descendre. En fait, ce n'est pas si compliqué que ça. Je ne dirais pas que c'est un jeu d'enfant mais presque. Il me montre qu'il y a un passage juste au dessus du personnage qui repose sur le "hors caméra". Donc, le jeu ne montre pas tout. En effet, la suite me confirme cette hypothèse. Il m'explique que l'adversaire ne sait pas où mon personnage va attaquer. Wow, je n'arrive pas à y croire. Cela repose sur la surprise. Il espère ne pas être trop savant dans ses paroles. Il me dit que si c'est le cas, je peux l'arrêter de suite. Je lui fais signe de continuer. Il me dit que pour expliquer le reste, il faut annuler le bug. Je pensais qu'on pouvait garder le bug mais non, ce n'est pas le cas. Il ajoute qu'il faudra encore attendre après le chargement du jeu, ce qu'il déteste par dessus tout. Sur ce point-là, il est comme moi. Je ne sais pas attendre. Il n'a pas vraiment de patience sauf si cela vient vite. Je suis le même. Mais bon quand la console ne chauffe pas trop encore, selon lui, cela est encore supportable. En effet, la jauge est à la moitié. Il avait raison.

Nathan : C'est vraiment impressionnant. Je ne pensais pas qu'il y avait autant de techniques. Je commence à comprendre un peu. C'est déjà pas mal.

Il buvait un peu en attendant que le chargement se finisse. J'étais quelque peu admiratif du professeur que j'avais devant moi. je buvais un peu. Finalement, le chargement est terminé. Il fallait choisir les personnages de nouveau. Il configure l'ordinateur. Là, je me perds un peu. Celui-ci devient immobile mais avec une vie illimitée. Je voyais ce qu'il faisait. J'étais vraiment perdu. Il me dit qu'on attérit à la case départ ce qui est bon jusqu'ici. Mon personnage serait à gauche, l'ordinateur serait à droite. Il ajoute que cette fois, il l'a configuré en tant qu'immobile et avec une vie illimitée. Je ne pensais pas que cela pouvait se faire. Il ajoute que c'est encore une histoire de bug mais il serait plus complexe d'où le fait que je ne comprenne pas grand chose. Il serait configuré pour recevoir chaque coup venant du personnage manuel, celui que l'on contrôle avec la manette donc moi. Il va me montrer. Ce sera peut-être plus clair comme ça.

Nathan : D'accord, j'aimerais bien voir en pratique afin de mieux comprendre.

Il me fait signe de regarder la manette et les touches sur lesquelles il appuie. Son personnage a mis un coup à l'ordinateur et celui-ci tombe à terre. Il se relève car il a une vie illimitée. Je comprends mieux. Il me dit qu'il peut admettre c'est un peu particulier et également pas très puissant, mais c'est une technique utile pour achever un combat très vite. Il n'y a pas de problème. Il ajoute que mon personnage était blessé tout à l'heure, avec une jauge vide de plus de la moitié de sa substance. C'est bien ça. J'ai l'habitude de foncer. Il me dit qu'une charge descendante était suffisante pour la vider complètement. J'ai compris. Il ajoute par contre qu'un combat ne se base pas que sur cette technique. Je peux le concevoir. Mes fils pourraient confirmer. Ils sont spécialistes. Il faudrait selon lui bien orchestré l'ordre de ses coups avant de l'utiliser. Il continue en me disant qu'il faut vider la jauge de vie de son ennemi le plus possible, et l'utilisation devient alors possible. C'est vraiment sympa d'apprendre tout ça. Tyler est un bon professeur. Ensuite, il me dit que pour orchestrer ses coups dans le bon ordre, il faut juste de l'expérience dans un jeu ce que je n'ai pas bien sûr. Je sais ce qu'il me reste à faire. Il faut s'entraîner. C'est ce qu'il me confirme que ce soit pour l'adversaire manuel ou bien l'ordinateur.

Nathan : Tu as été d'un grand secours. Je comprends de mieux en mieux même si je dois te paraître sûrement un peu largué. Je vais m'habituer à force d'entraînement.

Il me dit qu'afin de voir si j'ai bien compris les explications, il me laisse la manette. L'explication est donc finie. Il y a une différence entre comprendre et mettre en pratique. Est-ce que je vais y arriver ? C'est vraiment une très bonne question. Il me rassure en me disant que l'ordinateur ne bougera pas. Je vais pouvoir donc le taper. C'est une excellente nouvelle. Il continue encore de me rassurer. Il me dit qu'acquérir de l'expérience en maîtrisant cette technique pourra étonner mes fils. Je suis heureux. Pour se faire, il faudrait que je sache utiliser le "hors-caméra" plus vite qu'eux. Je ne sais pas si je vais arriver à être plus rapide. Ils ne sauront pas où se trouve leur père. Je serais caché et j'agirais vraiment comme Superman même si je ne le suis plus aujourd'hui. Ils ne pourront l'utiliser contre moi car a priori seul un joueur peut l'utiliser. Donc ce bug a des limites. C'est bon à savoir.

Nathan : Merci professeur pour tous ses conseils. Je suis vraiment impressionné. Je ne pensais pas qu'il y avait toutes ses manoeuvres dans un jeu.

Il me tendait la manette. Je la prends. Et c'est parti ! Je vais donc essayer la manoeuvre. J'essaye de me souvenir des touches.

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Cette appellation de professeur, venant de Nathan, me faisait sourire. Cela faisait la deuxième fois que ceci m'arrivait dans ma vie. Comment imaginer un pyromane comme moi, enseigner l'art des jeux vidéos, art un peu particulier rien que dans son appellation, à quelqu'un comme Nathan, un sénateur, que je ne pensais jamais pour rencontrer dans ma vie ? Cette scène faisait sourire par sa différence et son côté peu commun. J'arrivais même à peine à y croire. C'était tellement merveilleux et étrange à la fois. J'adorais ce moment. J'étais heureux. J'étais enfin noble dans mon esprit. C'était génial d'être ainsi. En même temps, comment oublier cette expérience inoubliable ? Je ne pouvais pas. Je n'en serais jamais capable. C'était impossible à penser. Cela allait prendre une définition magnifique, pour certainement rester dans les annales des meilleurs moments de ma vie, qui ne comptaient que très peu de scènes de joie malheureusement. Nathan prenait la manette et commençait une nouvelle partie. Il allait pouvoir tester cette technique, contre un immobile immortel, notion très étrange dans un jeu. A priori, le "hors caméra" était bien maitrisé, il savait comment attérir au bon endroit. Restait maitenant à savoir si Nathan allait pouvoir se positionner au dessus de l'ordinateur immobile et effectuer une charge descendante. Comme tout leçon qui se respectait, chaque chose cachait des lacunes, qui allaient certainement être là. S'il y arrivait dès le premier coup, je serais plus qu'heureux et étonné d'avoir réussi mon travail. Ce serait un tel exploit si c'était le cas. Je croisais les doigts tout en le regardant faire. Il cherchait au hasard l'endroit exact où se trouvait l'ordinateur. La difficulté du "hors caméra" était les échecs à recevoir. Le voyant enfin s'arrêter, je lui montrais du doigt les touches, sur lesquelles il fallait appuyer. Il pouvait effectuer sa manoeuvre. Allait-elle marcher ? Malheureusement non. En même temps, une réussite à la première fois était rare. Moi, aussi professionnel que je pouvais paraître être, j'avais du essayer deux ou trois fois, enfin si mes souvenirs étaient exacts. Il fallait trouver le défaut dans son essai et je pense avoir compris. La manoeuvre avec les touches était maitrisée. Ce qui clochait n'était autre que le "hors caméra". Il fallait travailler sur cette lacune particulière avant d'acquérir une technique parfaite. Je reprenais la manette et portais toute mon attention sur Nathan. Le professeur allait encore pouvoir rentrer sur scène. Je devais à tout pris rester calme et éviter les expressions savantes. Ce type de phrase était la chose qui faisait rater toute une explication. Je devais à tout prix m'en débarasser. Je devais profiter de chaque seconde de ce moment magique. Je ne pouvais pas sourire dans cet instant. J'étais comblé de joie et de plaisir. J'avais l'impression de vivre un véritable rêve éveillé. C'était incroyable.

- Bon, j'ai compris ce qui clochait. La combinaison finale est comprise, ça je peux l'admettre. Là où tu fais une erreur, dès le départ, c'est dans le "hors caméra". Tu es sorti en décalé par rapport à l'ordinateur même immobile. Il faut gérer sa puissance dans le déplacement. Tu as du trop forcer sur le joystick. Attend, je vais te montrer, rien que pour le "hors caméra".

En faisant un signe pour marquer chaque étape, je montrais à Nathan comment s'y prendre. Il était réellement attentif. C'était très étonnant de voir ça, surtout dans un domaine tel que celui-ci.

- Là nous sommes à la case départ, personne ne bouge. Les deux personnages se font face. Il suffit donc de passer à l'action. Donc on entre dans le "hors caméra" comme ceci, mais tu as très bien compris cette étape. Maintenant viens la gestion de la puissance de déplacement. Il faut apprendre à utiliser un joystick de manière rusée.

*mon dieu mais qu'est-ce que tu dis là Tyler ?*

- L'erreur de débutant se trouve dans la vitesse. Ils se disent que pour aller vite, il faut juste déplacer le joystick au maximum, mais ils font une grave erreur, car ils ratent l'essentiel, à savoir la précision. Il faut juste savoir que le joystick est en fait une partie essentielle de la manette.

*arrête Tyler !!*

- Bon j'arrête mes allusions étranges et passe aux choses concrètes. Où j'en étais ? Ah oui, le joystick. Regarde, l'écran, sans trop jeter de coup d'oeil à la manette pour commencer. Il faut repérer où ton personnage doit aller tout d'abord. Là c'est facile puisque l'autre est immobile par définition. Il faut donc se diriger sur la droite mais pas trop vite, pour éviter le bord de l'écran de jeu. Maintenant, quitte l'écran des yeux et regarde seulement le joystick.

Nathan fit exactement ce que j'avais dit et avait jeté son dévolu sur le joystick. Il regardait attentivement comment je le bougeais. En fait, c'était subtile, car il fallait le bouger sans vraiment le bouger, pour atteindre un but par arrivée massive de chance. J'arrêtais tout d'un coup de bouger, car je savais que j'y étais. Je me retournais vers Nathan

- Là je suis sûr, que tu te demandes, comment je peux être sûr d'être exactement au bon endroit, et bien je vais te montrer. Je vais faire la charge descendante et tu vas voir où je tombe.

Je faisais enfin la manoeuvre, la fameuse charge descendante. Je tombais exactement au bon endroit, pour que l'ordinateur immobile puisse attérir sur le sol, même s'il ne perdait pas un seul point de vie. De toute façon, ce n'était qu'un entrainement et non une vraie partie. Je faisais un tutoriel à Nathan, en ayant bien sûr des acquis. J'avais vraiment bien maitrisé la technique à force de l'employer. J'espérais juste que Nathan allait la réussir cette fois-ci. Bien sûr, répéter ceci contre un vrai joueur, était autre chose. Pour le faire, il fallait déjà acquérir la technique contre un immobile avant de faire ses preuves. En vrai, tout était beaucoup plus simple, quand on avait pris la peine de bien réussir cette épreuve au préalable. Je tendais à nouveau la manette à Nathan pour qu'il fasse un nouvel essai. S'il réussissait à celui-ci, cela prouverait que je ne me débrouillais pas trop mal en tant que professeur, même si cette image ne cessait de me faire sourire. Cela me rappelait tant de choses, tant de bons moments, comme ceux que j'avais vécu avec mon ami, quand il était encore le seul ami dans mon cercle d'amitié. Je lui avais appris tout ce qu'il savait sur les jeux vidéos. Il m'avait également nommé professeur. Les coïncidences se multipliaient alors. Je ne pouvais que trouver ceci intéressant. Vivre un moment pareil me ramenait en enfance. Je retrouvais cette âme enfantine, que je n'avais pas eu souvent l'occasion d'avoir. Je pouvais enfin dire que j'étais heureux. Je voudrais tellement que ce moment soit axé sur un segment d'éternité. Vivre cette joie était plus qu'un cadeau pour moi. Cela pouvait plus ressembler à un privilège qu'à un cadeau, par sa rareté si exceptionnelle.

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Le fait de l'avoir appelé professeur le faisait sourire. J'étais tellement heureux de le voir ainsi. Je commence donc la manoeuvre. Youpi ! J'arrivais à maîtriser le "hors caméra". Je suis vraiment doué. Là, je me complimente moi-même. Je dois vraiment arrêter. J'ai toujours su maîtriser les atterrissages y compris lors de mes vols. Je me souviens encore du premier. Le vol en pyjama est quelque chose à ne pas oublier. J'étais pourchassé par la Compagnie à l'époque. Je m'étais promis que je ne serais jamais un fugitif à ce moment-là. Aujourd'hui, je suis passé de l'autre côté. Non, il ne fallait pas que je pense à ça. En ce moment, je m'amuse. Le reste m'importe peu. Est-ce que j'allais réussir à faire une charge descendante comme l'avait expliqué mon professeur que j'avais près de moi ? Il m'observait afin de savoir si j'avais bien compris toutes les explications. Je trouve cela tout à fait normal. Je cherchais au hasard l'endroit exact où se trouvait l'ordinateur. Je m'arrête. Je suis un peu perdu. Tyler me montre du doigt les touches sur lesquelles il fallait appuyer. Je pouvais effectuer la manoeuvre enfin je vais essayer. Oh, non, cela n'a pas marché. Je ne suis qu'un pauvre débutant dans ce monde impitoyable de la technologie. Mais qu'est-ce que j'ai raté ? C'est là la bonne question. Il reprenait la manette et portait son attention sur moi. Il me dit qu'il a compris ce qui clochait. Je peux être fier de moi. La combinaison est donc comprise. Il m'explique que mon erreur est dans le "hors caméra". Je pensais avoir compris ce principe. Il ajoute en fait que je sortais en décalé par rapport à l'ordinateur immobile. En fait le but est de gérer sa puissance dans le déplacement selon lui. Mon erreur a été de trop forcer sur le joystick pour lui. C'est quoi un joystick ? Il va me montrer. Je pense que c'est préférable. Il faisait un signe à chaque fois pour me montrer chaque étape. Ainsi je pouvais comprendre. J'étais vraiment attentif. Il m'explique que nous sommes à la case départ, et surtout que personne ne bouge. Les deux personnages se font face. Je comprends jusqu'ici. Il ajoute qu'il suffit donc de passer à l'action. Il me montre le "hors caméra". Je suis heureux car il a affirmé que j'avais compris cette étape. Ensuite, il y a la gestion de la puissance de déplacement. Je commence à me perdre un peu. Quand il reparle du joystick qu'il faut utiliser pour y arriver, je suis de nouveau perdu.

Nathan : Je ne savais pas. Mais au moins, je suis ravi d'avoir su maîtriser le 'hors caméra" grâce à toi. J'aimerais corriger mon erreur de débutant.

Il m'explique que l'erreur de débutant se trouve dans la vitesse. Les mêmes débutants se disent que pour aller vite, il faut juste déplacer le joystick au maximum, mais ils font une grave erreur, car ils ratent l'essentiel, à savoir la précision. Encore, ce joystick, je suis largué. Il dit ensuite qu'il faut juste savoir que le joystick est en fait une partie essentielle de la manette. Ah bon ? Je ne le savais pas. Il va arrêter ses allusions étranges. Il va passer aux choses concrètes. C'est déjà plus mon domaine. Il se perd dans ses explications. Finalement, il en retrouve le fil en disant qu'il en était au joystick. C'est quoi ? Il me dit de regarder l'écran sans trop jeter un coup d'oeil à la manette pour commencer. Je commence à comprendre. Il m'explique qu'il faut repérer où mon personnage doit aller tout d'abord. Il ajoute que c'est facile puisque l'autre ne bouge pas. Le but est donc de se diriger sur la droite mais pas trop vite, pour éviter le bord de l'écran de jeu. Ensuite, il ne faut plus que je regarde l'écran mais seulement le joystick. Ah, c'est ça le joystick ! Je fais ce qu'il m'avait dit. Je regardais attentivement comment il le bougeait. Il arrête de le bougeait et se retourne vers moi. Il avait prévu finalement que j'allais demander comment il pouvait être sûr d'être au bon endroit. Il va me le montrer. Je vais voir ce qui se passe lorsqu'il fait la charge descendante.

Nathan : D'accord, je regarde attentivement. Je commence à mieux comprendre.

Il faisait la manoeuvre. Il tombe exactement au bon endroit. Wow ! C'est incroyable ! L'ordinateur tombe au sol. Il me tendait de nouveau la manette afin que je fasse un nouvel essai. Je peux y arriver cette fois-ci. Il faut juste que je me souvienne de nouveau de ce qu'il fallait faire. Je ne dois pas reproduire cette erreur de débutant afin que Tyler soit fier de moi.

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Maintenant, j'avais su remontrer la manoeuvre à Nathan, de manière un peu plus détaillée et plus complète. J'espérais qu'il allait enfin la réussir. Les deux personnages étaient revenus à la case départ. Il suffisait donc à Nathan de répéter exactement la même chose, mais en ajoutant les précisions par rapport au joystick. Je savais que je paraissais un peu savant dans mes paroles, mais j'aimerais tellement qu'il puisse enfin y arriver. Ce serait tellement bien si cela pouvait être le cas une bonne fois pour toutes. Nous vivions un plaisir immense, inégalable dans chaque domaine. C'était génial. Il fallait juste prier pour que l'erreur ne soit pas reproduite une nouvelle fois. Je n'aimerais pas vraiment recommencer mon explication, même si j'étais capable de faire n'importe quoi pour Nathan. Je le regardais faire. Il essayait de se souvenir des touches nécessaires. Il entrait dans le "hors caméra" et regardait où aller. Allait-il attérir pile poil à l'endroit qu'il fallait. Je l'espérais, je l'espérais. Il ne lui restait plus que la charge descendante. Il s'exécuta et tomba juste sur l'ordinateur. L'euphorie s'empara de nos âmes juste à ce moment-là. Il avait réussi sa manoeuvre. Mon explication avait marché. Ma nouvelle expérience en tant que professeur était un succès. J'étais si heureux. J'adorais ce moment. Aucune joie aussi intense que celle-ci ne pouvait gacher un tel plaisir. Je ne pouvais pas vivre sans ce plaisir. C'était un moment si magique, si important. Je pouvais dire que la joie était là, même si la fatigue la contrastait un peu. Je ne devais pas y penser. Je devais juste me concentrer sur cette joie retrouvée. C'était un cadeau si énorme, si magnifique, que mon imagination n'y croyait toujours pas. Je devais me faire à cette idée. La joie n'était plus une simple chose inaccessible. Je pouvais en profiter comme tout le monde. C'était tellement merveilleux, mais pourtant si vrai.

- Youpi !!! Tu as réussi !!

Même Nathan n'y croyait pas vraiment. Je ne savais pas si son sursaut de réussite était du à de la chance ou à de la bonne compréhension. Dans le doute, il devrait peut-être retenter une nouvelle fois, histoire de confirmer ce plaisir, ce goût de succès. Cela pourrait accentuer la majesté de ce moment. Mon esprit était enfin noble, en pensant à une chose pareille. C'était si bien d'être ainsi. Je ne pouvais pas dire que le malheur était là, car c'était le contraire. J'étais heureux, complètement heureux, dans une joie intégrale. Impossible, impossible, mais si réel, la joie était là. Je priais pour que ce ne soit pas que la chance d'un débutant. Finalement, Nathan prit l'initiative de réessayer. Cette fois-ci, je n'allais pas l'aider, afin de voir s'il avait réellement compris.

- On va voir comment tu t'en sors maintenant. Je ne te dis plus rien du tout.

Il refaisait la manoeuvre une nouvelle fois et la réussissait encore. C'était génial. J'étais de plus en plus heureux de vivre ce genre de moment. Je lui fis un calin, en arborant le plus puissant des sourires. C'était de la joie sincère, plus que sincère même. Je ne pouvais pas dire que j'étais triste. Qui oserait pleurer dans un moment si joyeux ?

- C'est bien, au moins tu as appris une nouvelle chose sur les jeux vidéos. Tu vas pouvoir étonner tes fils avec ce que tu sais maintenant.

On rigolait tous les deux. J'appréciais ce moment de joie intense avec lui. Maintenant, il suffisait de savoir ce que nous allions faire à présent. Allions-nous continuer de jouer ou bien arrêter par cause de fatigue ? Honnêtement, je me basais sur lui. J'avais appris à m'oublier. La douleur, dont j'ignorais d'ailleurs si elle existait encore, ne m'importait plus. Elle était partie. Elle avait réussi à s'envoler au profit du bonheur. Je ne pouvais qu'être heureux de cette nouvelle bénédiction. C'était un joyeux privilège.

- Finalement, que faisons-nous ? Nous continuons sur notre lancée ou bien nous arrêtons là pour passer à autre chose ?

Moi, mon choix était simple. Je me sentais d'attaque à continuer, même si j'avais montré quelques signes de faiblesse tout à l'heure. Le problème était que Nathan allait peut-être se baser sur mon état pour dire sa décision. En même temps, je m'étais basé sur le sien pour dire que je lui laissais le choix. S'il décidait d'arrêter, tant pis, par contre s'il décidait de continuer, j'en serais très heureux, ravi même de partager un nouveau plaisir en sa compagnie. Je devais profiter de cette journée, et c'était ce que je comptais faire aujourd'hui : être heureux et aimer ce que je faisais, peu importe ce que c'était. C'était un privilège que je devais vivre, un privilège que je ne devais pas rater.

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Je commençais de nouveau mon essai. J'espère sincèrement que cette fois-ci, je vais réussir cette manoeuvre. Je voudrais tellement impressionner Tyler. Les deux personnages sont revenus à la case départ. C'était déjà un début. Je devais répéter la même manoeuvre en incluant bien sûr la précision par rapport au joystick. C'est tellement compliqué ce mot mais je vais m'y faire. J'étais heureux de faire ça et lui aussi. Le monde n'avait plus aucune importance. Tout ce qui importait était ce que nous vivions. C'était un réel plaisir. Il me regardait attentivement. Il faut absolument que je me souvienne des touches. C'est toujours une tâche difficile mais j'ai un bon professeur avec moi. J'entrais dans le "hors caméra". Je devais regarder où je devais aller. C'était essentiel. C'est bon. Ensuite, il fallait que j'exécute la charge descendante. Mon personnage tombe directement sur l'ordinateur. J'étais plus que ravi. J'avais réussi. J'arborais un grand sourire. Tyler était également fier de moi. Tyler me félicite.

Nathan : J'ai réussi, c'est incroyable ! Merci professeur !

Je n'en croyais vraiment pas mes yeux mais pourtant, j'avais réussi. Mais bon, je devrais quand même réessayer afin de voir si j'ai vraiment bien réussi ce que Tyler m'avait appris. Il était vraiment heureux. Sans qu'il ne me dise quoi que ce soit, je prends l'initiative de réessayer. J'espère réellement que ce n'était pas que la chance du débutant et que j'avais bien réussi. Il me dit qu'on va voir tous les deux comment je m'en sors. Il ne me dira plus rien du tout. C'est l'angoisse maintenant.

Nathan : Pas de problème, je vais te montrer ce que je sais faire.

Je refesais finalement la manoeuvre et je réussis. C'est vraiment super ! J'étais fou de joie. Tyler était vraiment ravi. Il me fait un calin. Il arborait un sourire splendide. Il me dit que c'est bien, que j'ai appris au moins une nouvelle chose sur les jeux vidéos. C'est sûr que je vais pouvoir étonner mes fils avec ce que je sais. Simon, Monty, prenez garde à votre vieux père !

Nathan : Tu as entièrement raison.

Je rigolais avec Tyler. J'appréciais ce moment avec lui. Je n'avais jamais été aussi heureux qu'en ce moment. Je le dois à Tyler. Il me demande finalement ce que nous faisons ensuite. Il voudrait savoir si on continue sur notre lancée ou bien si on passait à autre chose. Je pensais moi que je pouvais essayer de nouveau une partie avec Tyler. C'était une idée afin de voir si je pouvais utiliser la manoeuvre. Il était heureux. Je ne voulais pas gâcher ça.

Nathan : Je pensais faire de nouveau une partie avec toi afin de voir maintenant mon niveau. A moins que tu avais autre chose en tête.

Il allait bien. C'était l'essentiel pour moi. Je lui ai quand même laissé le choix. Je ne voulais pas le contraindre à faire quoi que ce soit.

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Ce moment était si intense, si bien. J'adorais ce plaisir. J'en savourais chaque saveur, chaque parcelle de bonheur. C'était si intense, si merveilleux. J'admirais le destin pour ce cadeau. Je ne pouvais qu'être heureux, reconnaissant, aborder chaque sentiment positif dans le bon sens de l'histoire. J'étais heureux, si heureux, si euphorique ! Je ne me reconnaissais pas dans tant de joie, c'était si immense ! En me voyant heureux, Nathan pensait tester cette manoeuvre dans une nouvelle partie contre moi. Avais-je réellement la force de supporter une nouvelle partie ? Je savais que je ne l'avais pas, mais pour ne serait-ce qu'une seule parcelle de plaisir, je serais capable de tout, même si cela pouvait conduire à des conséquences aussi irréversibles qu'incompréhensibles. Je serais capable de faire souffrir Nathan. Oh non, je devais à tout prix retirer cette parole. Je ne pourrais jamais le faire souffrir de nouveau, surtout de manière si volontaire. J'agirais en tant qu'être abject. Ce serait le contraire total de moi. Je ne serais donc plus personne, quelque chose incapable d'exister. L'enfer s'assimilirait à mon être, mangeant chaque parcelle d'humanité intéressante en moi. C'était impensable, mais c'était pourtant ce qui pouvait attendre mon âme, si je me négligeais toujours à ce point-là. Je pouvais mourir, mais l'important pour moi était d'être heureux. Je ne pouvais pas le croire, mais mes pensées étaient dirigées ainsi. Le bonheur était donc plus important que la mort à mes yeux. C'était donc ça. Qu'allais-je bien pouvoir dire ? Je voulais vivre un moment magique, alors je devrais accepter, mais l'intensité d'un drame éventuel me faisait peur. J'hésitais trop. Je devais boire, ce que je fis bien entendu assez rapidement. Nathan se posait des questions, cela se voyait. Il devait s'inquiéter pour moi.

- Positionne le jeu sur le choix des personnages. Tu peux m'attendre un instant ?

Je m'isolais de nouveau à la salle de bain, en poussant la porte derrière moi. Je ne voulais pas qu'il s'inquiète pour moi, mais j'avais peut-être réussi à le faire malheureusement. Je n'étais donc qu'un triple idiot, destiné à faire le contraire de son acte profond, mais pourquoi ?

- Je veux être heureux, simplement être heureux. Etait-ce beaucoup trop demandé ? Devrais-je changer ma parole ? Non, vous préférez que je m'en aille afin de distribuer ce quota de bonheur à quelqu'un qui le mérite vraiment. Pourquoi devrais-je subir ce châtiment ? Pourquoi devais-je simplement souffrir ? Hein ? Dites-moi la vérité au moins ! Je veux savoir. Je veux un moment magique. Je veux simplement être heureux rien d'autre que cela.

Je pensais à voix haute maintenant. Nathan devait certainement m'entendre et se demander à qui je pouvais bien parler à la salle de bain. Je pensais que je perdais les pédales. C'était comme si ma folie s'enclenchait de manière si élégante mais également si sombre. Je n'aimais pas ce qui m'arrivait, mais je savais que c'était plus lié au domaine de l'inévitable.

- Nathan, je vais bien. Excuse-moi. J'arrive.

Je me passais encore un peu d'eau sur le visage et ressortis. Je pensais que notre partie allait être gachée. Je m'en voulais. Chaque moment de joie était souvent gaché par ma faute. J'étais une calamité ambulante dans ce domaine. Nathan n'allait très certainement pas confirmer sa décision de retenter une nouvelle partie avec moi. J'allais encore souffrir. J'en avais vraiment assez. Je pleurais de nouveau pensant que cette décision allait sortir de sa bouche. C'était probablement fini. Le destin ne pouvait-il pas, pour une fois dans son existence invariable, me sourire et me rendre heureux ? Etais-je trop étrange pour lui ? Etais-je quelqu'un au moins ou bien simplement une chose, mais pas un humain, un enfant de la Terre ?

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Je n'avais jamais vu Tyler aussi heureux même si je ne le connais pas depuis longtemps. C'était un réel plaisir. J'avais proposé une autre partie ce qui était un peu normal vu que j'avais essayé la méthode du professeur Tyler. Je le voyais en train d'hésiter. Mais que se passe-t-il ? Il boit. Il ne va pas bien. Je commence à m'inquiéter. Il me demande de positionner le jeu sur le choix des personnages et de l'attendre un instant.

Nathan : Bien sûr.

Il s'isolait de nouveau à la salle de bain. Il pousse la porte derrière lui. J'entendais qu'il parlait à la salle de bain. Mais à qui exactement ? Je n'entendais pas distinctement ce qu'il disait. J'aurais voulu le savoir. Je m'inquiète de plus en plus. J'attendais qu'il sorte de la salle de bain. C'était la meilleure chose à faire. Je n'allais pas rentrer comme ça. Cela ne se fait pas surtout que Tyler est mon invité. Par contre, s'il est blessé, je peux tout faire. On était si heureux tout à l'heure. Qu'est-ce qui a pu changer ainsi en si peu de temps ? A moins que Tyler n'allait pas bien depuis tout à l'heure et qu'il me le cachait.

Nathan : Est-ce que tout va bien ? Si tu as besoin d'aide, je suis là. Il n'y a aucun problème. Tu es mon invité.

Finalement, il me dit qu'il va bien, qu'il s'excuse et qu'il arrive. Je me demande ce qui a bien pu se produire. Je lui poserais la question après. Il sortait de nouveau. Il pleurait. Mais qu'est-ce qui se passe ? Il faut que je sache. Tyler est important pour moi. C'est mon ami.

Nathan : Dis-moi ce qu'il t'arrive Tyler. Je peux t'aider, crois-moi.

Je ne sais pas ce qui s'est passé exactement dans la salle de bain. Je voulais l'aider tout simplement.

Nathan : Et si on rejouait aux jeux vidéos alors ? On peut refaire une partie ?

J'espère que je lui ai remonté le moral. C'était le plus important pour moi. Il est devenu un élement essentiel dans ma vie. Si je ne l'avais pas rencontré, je serais devenu le monstre que mon père aurait voulu. J'aurais été l'équivalent du diable en personne. C'est vraiment horrible.

# WARRIOR #

Il se demandait ce qui m'arrivait. Je pouvais comprendre cette réaction, moi qui lui cachait ma douleur, qui n'avait plus d'importance maintenant certes, mais je lui avais caché mon état depuis le début. Je commençais à être fatigué, mais la fatigue avait du mal à être dissimulée. Comment lui dire ce que j'avais sans l'inquiéter ? Déjà, les deux notions ne pouvaient pas être associées dans la même question. C'était comme mettre une thèse avec une antithèse dans la même phrase. Ce n'était pas logique. Je ne voulais pas ni inquiéter Nathan, ni arrêter de profiter de ce plaisir important qui était notre partie de jeu vidéo. Je voulais continuer de jouer. Quand Nathan me proposa de continuer à jouer, en recommençant une nouvelle partie, mon sourire revint. Je voulais cette décision et non son contraire. Je ne pouvais qu'accepter cette décision et me remettre à jouer au même jeu que tout à l'heure.

- D'accord, je veux bien rejouer. Je suis dans cet état de larmes uniquement parce que je pensais que tu allais abandonner l'idée de rejouer en me voyant m'isoler à nouveau. J'avais peur que ce plaisir s'arrête aussi rapidement, qu'il avait pu commencer. J'aurais trouvé ceci dommage et cela m'aurait fait davantage pleurer. Je préfères de loin jouer, alors on recommence une partie ?

Nathan m'avait bien remonter le moral. Je me sentais largement mieux au niveau émotionnel, pas au niveau physique, mais je m'en fichais. On pouvait recommencer la partie même si mes capacités étaient un peu diminuées par rapport à la réalité. On pouvait recommencer à s'amuser, et Nathan pourrait gagner en profitant de cette faiblesse. Non, j'allais quand même me battre. Je devais prouver que j'allais bien, même si c'était le total contraire de la réalité actuelle. On choisissait les mêmes personnages que tout à l'heure et lançait la partie.

- Et c'est parti !

La partie commençait enfin. Nous combations de nouveau. Comme prévu, Nathan utilisa le hors caméra, à peine la partie commencée. Allais-je utiliser mon piège ? Ah oui, car je connaissais un piège. Il y avait une technique infaillible pour piéger ceux qui utilisaient cette technique et je la maitrisais parfaitement. Oui, j'étais méchant en jeu vidéo moi, et oui. Nathan cherchait à savoir comment attérir pendant que je changeais de place. Il arrêta de bouger le joystick, il allait tomber, ce qu'il fit. Pendant sa manoeuvre, je parvins à changer de place et à l'attaquer par derrière. Finalement, je n'étais pas si faible que ça. J'avais encore gagné. Nathan était surpris par cette technique.

- Souhaites-tu apprendre celle-ci aussi ?

*as-tu la force Tyler ? tes pensées dépassent tes forces, tu deviens fou, tu ne sais plus ce que tu fais !!!*

- Je peux très bien redevenir ton professeur pour quelques minutes afin de t'expliquer en quoi consiste ce petit piège malicieux.

J'ignorais ce qu'il allait me répondre, mais je me fichais pas mal de la réponse finale. J'aimais simplement ce moment, que je sois un professeur ou bien un adversaire simple. Je voulais que tout ceci puisse continuer, peu importe dans quel sens.