Zen, restons zen (Pv avec Tyler Laughlin)

# WARRIOR #

Rien ne fonctionnait. Tyler était toujours inconscient. Je ne sais pas quoi faire exactement. Je ne dois en rien réveler au monde qui nous sommes. Le fait d'aller à l'hôpital est trop risqué surtout par rapport à l'état de Tyler en ce moment même. Il fallait faire quelque chose. Je n'ai peut-être pas le choix. Il fallait que j'appelle une ambulance une nouvelle fois. Cette fois-ci c'est pour Tyler. Je n'en ai pas besoin même si je suis faible. J'ai été blessé par l'homme qui voulait faire du mal à Tyler. Il vaudrait mieux pas que je l'accompagne à l'hôpital sinon on me poserait trop de questions. Je ne pouvais me permettre que l'on se pose des questions à notre sujet. Il devait aller à l'hôpital et seul. Je devais rester loin cette fois-ci. Cela me déchirait le coeur mais je n'avais pas le choix. Il n'y avait pas que nous. Il y a également ma famille. Je devais penser à tout ça. Cela se bousculait dans mon esprit. Je devais appeler l'ambulance. Je compose le numéro.

Le standardiste : Allo, ici les urgences.

Nathan : Bonjour, ici Nathan Petrelli. Je voudrais qu'une ambulance arrive. Est-ce que vous avez noté mes coordonnées.

Le standardiste : Oui, monsieur le sénateur. Une ambulance arrive.

Je raccroche. Je suis auprès de Tyler.

Nathan : L'ambulance va arriver Tyler. Tu vas pouvoir guérir, ne t'en fais pas. Je serais toujours là si tu as besoin de moi. Dieu répondra à ma demande. Mais pour certaines raisons, nos chemins vont bientôt se séparer. J'appelle l'ambulance et cela fait déjà une fois de trop. On risque de me poser des questions. Tu as mon numéro. Tu pourras m'appeler n'importe quand, je serais disponible. Je t'aime Tyler.

Malheureusement, nos chemins vont sûrement se séparer bientôt mais je suis sûr d'une chose : on va se retrouver. On se reverra. Le destin va faire en sorte que nos chemins se croisent à nouveau.

# WARRIOR #

Le miracle inespéré que j'attendais depuis tout à l'heure arriva enfin. Une pincée de réaction traversa l'intégralité de mon âme et me fit bouger ma main en direction de celle de Nathan. Ce geste lui fit retrouver le sourire et commença à animer le mien également. Les larmes, qui tombaient depuis tout à l'heure, n'étaient plus là mais elles avaient vraiment endommagé mes yeux. Malgré cette douleur, je parvins à ouvrir légèrement mes yeux et recommença enfin à voir la présence de Nathan de manière concrète. J'étais heureux

- Rien ne nous séparera Nathan. Ne dis pas que je devrais accepter le fait que nos chemins doivent se séparer un jour. J'ai promis de t'aider et je le ferai, peu importe ce qu'il m'arrivera dans l'avenir. Je dis tout ceci uniquement parce que je t'aime et par sincérité. Je refuse de te perdre, te quitter, et je ne pourrais jamais te laisser tomber.

Mon mal de tête était enfin parti, j'ignore si ceci était définitif ou juste une pause. Peu importe la réponse, j'étais épuisé, il fallait à tout prix que je me repose, même si rien que le fait d'accepter ceci était compliqué.

- Je suis là maintenant et je ne partirai pas.

Lentement, je commençais à retrouver la force de bouger, même si ma voix laissait encore à désirer. Je me jette dans ses bras.

- Cela ne change rien au fait qu'il faut que tu ailles te faire soigner.

Vu le regard qu'il me lançait, je devais anticiper une éventuelle question.

- Mon mal de tête est parti. Mes forces commencent à me revenir mais évidemment, je suis épuisé. Je sais que je dois être en forme et je dois me reposer.

La façon à laquelle j'avais répondu à sa question m'avait vraiment surpris. J'étais si calme, si détendu. Je comprenais ce qui m'arrivait et je le prenais bien, ce qui était un exploit monumental.

- Rien n'égalera la joie que je ressens en ce moment. Je suis si heureux de te revoir. J'avais tellement peur en étant dans cet état de détresse mentale. Au moment où j'ai vu ton corps étendu par terre, j'avais vraiment cru que c'était fini. Tout mon être en a été boulversé. J'étais même capable de donner ma vie à cet inconnu, en ne connaissant pas la manière dont il allait me tuer, par une simple volonté de soulager cette souffrance qui atteignait mon âme de plein fouet. Je voulais partir pour te rejoindre. J'étais vraiment désespéré et choqué par cette situation.

Pourquoi ne puis-je pas m'empêcher de parler alors que j'ai la voix cassée ? C'était une question demandant une réponse idiote mais c'était vrai. J'avais la voix cassée et je parlais quand même à Nathan, certainement bercé par la joie que je ressentais en le voyant à nouveau devant moi.

- Il vaut mieux que tu te fasses soigner pour ta blessure. Tu m'as quand même fait très peur tout à l'heure. Je n'abandonnerai pas tant que tu n'auras pas accepté.

J'étais quasiment sûr qu'il dirait toujours non en pensant à mon état d'abord. Dans ce cas, je continuerai à lui dire d'aller se faire soigner. Ce sera certainement une chevauchée interminable de non, sauf si Nathan choisissait de me surprendre avec sa réponse, et j'aimerais vraiment qu'il me surprenne.

# WARRIOR #

C'est un miracle. Tyler vient de se réveiller. Il bouge sa main en direction de la mienne. Je retrouve mon sourire légendaire. Tyler souriait également. Nous étions heureux de nouveau. Merci Dieu. Il ouvrait les yeux. Je voyais qu'il avait du mal mais il y arrive. Il m'a vu. Il me dit que rien ne nous séparera. Il n'acceptera pas le fait que nos chemins doivent se séparer un jour. Il a promis de m'aider et il le fera peu importe ce qu'il arrive dans l'avenir. Il me dit ça parce qu'il m'aime. Merci Tyler. Nos chemins vont se recroiser, c'est sûr mais là, on doit se séparer. On se retrouvera. Il refuse de me perdre, de me quitter. Il ne pourra jamais me laisser tomber. C'est là la définition d'un ami sincère et surtout d'un ami de confiance ce que je n'avais pas depuis bien longtemps.

Nathan : Nous ne nous séparerons jamais. Nous serons toujours ensemble. Tu pourras me contacter quand tu le souhaites. Cependant, tu dois partir seul sinon le reste du monde se posera des questions. Appeler 2 fois l'ambulance à la même adresse est déjà curieux. Mais il le fallait pour te sauver. Tu ne me perdras jamais. Merci de vouloir sincèrement m'aider. Tu es un ami, un très grand ami Tyler. Merci d'être là pour moi. Je t'aime aussi Tyler.

Il devait se reposer. Il vient de vivre quelque chose de fort. Il me dit qu'il est là et qu'il ne partira pas. Sa voix était encore un peu cassée.

Nathan : Tu es revenu. Merci Dieu !

Il commence à bouger et se jette dans mes bras. Il me dit que cela ne change rien au fait que je dois aller me faire soigner. Je le regardais d'un air curieux. Il anticipe ma question. Il dit que son mal de tête est parti. Ses forces commencent à lui revenir mais évidemment, il était épuisé. Il savait qu'il devait se reposer afin d'être de nouveau en plein forme.

Nathan : Ma manoeuvre est du grand art. Je tiens le coup ne t'inquiète pas. Je suis heureux que ton mal de tête soit parti, que tes forces commencent à revenir petit à petit. Mais tu dois te reposer.

Il était calme quand il m'a dit tout ça. J'étais surpris. Il me dit que rien n'égalera la joie qu'il ressent maintenant. Il est si heureux de me revoir. Il avait réellement peur en étant dans cet état de détresse mentale. Au moment où il a vu mon corps étendu par terre, il avait cru que c'était fini pour moi. Mais je suis vivant. Encore une fois, la mort n'a pas voulu de moi. Je ne dois plus être étonné maintenant. Tout son être en a été boulversé. C'est un grand ami. Il est comme un frère même pour moi. Il était capable de donner sa vie à cet inconnu, en ne connaissant pas la manière dont celui-ci allait le tuer, par une simple volonté de soulager cette souffrance qui atteignait son âme de plein fouet. Il voulait me rejoindre. Il était vraiment paniqué par ce qui s'était passé.

Nathan : Je suis là maintenant. Je suis heureux de te voir si tu savais. Je suis désolé si je t'ai fait peur mais la mort n'a pas encore voulu de moi. Je trouve d'ailleurs cela très étrange que j'ai été plusieurs fois blessé jusqu'à mourir même mais au final, j'arrive à m'en sortir. Je suis comme un phenix. J'arrive toujours à revenir. Il ne fallait pas penser à te sacrifier, à donner ta vie pour me rejoindre. Je refuserais que tu meures pour me rejoindre. Le monde a besoin de toi. Tu es réellement un grand ami Tyler. Tu es comme un frère pour moi.

Il avait toujours la voix cassée. Il devrait s'économiser la voix mais si je dis ça, je ne sais pas ce qu'il va me répondre. Il est tellement heureux de me voir que je ne dois pas tout gâcher. Il me dit que je dois me faire soigner pour ma blessure. Je lui ai même fait peur tout à l'heure. Je suis désolé. Il n'abandonnera pas tant que je n'accepte pas de me faire soigner. Il pourrait faire un bon politicien. C'est lui le plus important. Je sais que l'ambulance va bientôt arriver. Il vaudrait mieux qu'il y aille. Je vais lui dire que je me ferais soigner.

Nathan : Tu montes dans cet ambulance et moi j'accepterais de montrer ma blessure à un médecin.

C'est moi le politicien. Il ira se faire soigner et moi aussi finalement mais il vaut mieux que ce ne soit pas au même endroit sinon bonjour les questions.

# WARRIOR #

Il avait certainement peur des questions que l'on pourrait éventuellement lui poser si on allait au même hôpital. Moi, j'avais un peu l'habitude de ce genre de situation, même si elle demeurait quand même très étrange. Il m'était arrivé même d'aller au moins une bonne dizaine de fois en deux jours, même parfois plus encore, dans le même hôpital. Au moins, la petite pincée de bonheur était venue lorsque Nathan m'avait dit qu'il allait se faire soigner, une bonne nouvelle pour la partie de ma conscience qui s'inquiète pour lui constamment depuis le choc émotionnel que j'ai subi. Il avait intérêt à le faire de toute façon, sinon je ne monterai pas dans cette ambulance de malheur.

- Merci Nathan, merci pour tout. Je monterais dans cette ambulance uniquement si je te vois monter avec moi. Je ne peux pas rester seul après tout ça, cela ne m'aidera pas à tourner la page.

Le bruit habituel que faisaient chaque ambulance arriva jusqu'à mes oreilles. Ils étaient enfin arrivés et allaient monter nous chercher pour pouvoir nous emmener. Je ne quittais pas les bras de Nathan, encore sous le coup de la joie de le revoir. J'espère qu'il va vraiment faire ce qu'il m'a dit et que ce n'était pas une phrase en l'air juste pour me faire un peu plaisir après des évènements compliqués. Je savais que tout ceci n'allait pas quitter ma tête en deux secondes à peine et qu'il me fallait du temps pour m'en remettre mais, si je restais seul pour oublier, cela n'allait pas m'aider. Nathan était et sera toujours la présence qu'il me faut pour me rassurer.

# WARRIOR #

Il me remercie de tout ce que j'ai fait. Cette sensation d'être un héros est quelque chose de bien. Il y a de plus en plus une certaine dualité en moi. Un jour, le gentil ou le méchant prendra le dessus. Le sort du monde sera déterminé avec ce choix cornélien. Le destin pourra me guider. Il m'a guidé jusqu'à Tyler. Je commence à croire de plus en plus que la rédemption peut-être pour moi. En tout cas, il était ravi que j'accepte de me faire soigner. J'ai l'impression de revoir mon frère quand il voulait que je fasse quelque chose alors que tout ce qui était important pour moi était justement sa sécurité et non la mienne. Il me dit qu'il montera dans cette ambulance uniquement si je monte avec lui. Il ne peut pas rester seul après tout ça. Cela ne l'aidera pas à tourner la page selon lui. Je vais accepter de l'accompagner dans l'ambulance.

Nathan : Je vais t'accompagner dans l'ambulance. Ensuite, à l'hôpital, tu pourras sûrement rejoindre ton ami. Moi, je partirais de mon côté. On ne pourra plus jamais se quitter. On se téléphonera, on se verra. Tu ne me perdras jamais de vu.

L'ambulance était arrivé. Les ambulanciers montent. Tyler était toujours dans mes bras. Je voyais deux ambulanciers. Je faisais signe d'aller vers Tyler. Ils avaient un brancard avec eux. Je faisais signe ensuite à l'un d'entre eux de venir vers moi.

L'ambulancier : Monsieur le sénateur, que puis-je faire pour vous ?

Nathan : Voici ma blessure.

L'ambulancier : Mais comment avez-vous eu cette blessure ?

Nathan : Ne me posez pas de questions.

L'ambulancier : Vous avez fait de l'excellent travail. Il vaut mieux que je travaille ici afin que ses points de suture soient parfaits. Il vaut mieux que nous fassons ça ici.

Nathan : Très bien.

Il prend la trousse de secours. Je devais m'asseoir. Je savais que j'allais avoir mal, très mal. L'autre ambulancier était en train d'examiner Tyler.

# WARRIOR #

Je détestais être analysé, cette sensation était vraiment destabilisante pour moi. Pendant que Nathan se faisait soigner, j'étais analysé par un autre ambulancier qui, par chance, me connaissait déjà. En réalité, il s'agissait de la fiancée de mon ami. Elle me scrutait de part en part pour savoir s'il y avait quelque chose qui n'allait pas.

Médecin : Qu'est-ce qui t'est arrivé encore ?
- La routine, encore une situation faramineuse dans laquelle je me suis mis.

Pendant qu'elle m'analysait encore, il m'arrivait de jeter un oeil vers le médecin qui s'occupait de Nathan. Bien sûr, elle l'avait remarqué.

Médecin : Ne t'inquiète pas pour lui, il va s'en sortir mais cela ne se fera pas sans douleur évidemment.
- Et moi, comment je vais ?
Médecin : Oh assez bien en se basant sur les circonstances qui t'ont conduit à ce choc. Il faudra bien sûr que tu te reposes. Je crois que tu n'as pas vraiment besoin de l'hôpital sauf si bien sûr ton état s'aggrave. Si cela venait à arriver, appelle tout de suite quelqu'un pour venir te chercher. Tu es tout de même un habitué de nos services à force.
- Tu as eu des nouvelles ?
Médecin : En ce qui concerne l'état de mon fiancé ? Oh, ne t'inquiète plus pour lui. Il est encore en observation mais le travail que tu as fait en bandant ses blessures lui a sauvé la vie. Il m'a d'ailleurs demandé de te remercier pour ce que tu avais fait pour lui.
- Tu lui enverra le bonjour de ma part quand tu iras le voir.
Médecin : Bien sûr, aucun souci. Je lui dirai également de passer te voir lorsqu'il sortira de son lit d'hôpital. Il a vraiment envie de te revoir.

Elle me tendit une boite de cachets assez bien remplie, que je saisis immédiatement et que je commence à observer dans la seconde qui suit. Ils étaient à priori à prendre si un mal de tête de l'ampleur de celui que j'avais eu en étant sous le choc venait à revenir.

Médecin : Si ton mal de tête revient et que l'ambulance met du temps pour venir te chercher, prend ce cachet pour calmer ta douleur le temps que l'on vienne te chercher. Sans ce cachet, tu ne tiendra pas longtemps si l'ambulance est en retard.
- Merci.
Médecin : Tu n'as pas à me remercier. Tu sais, je ne fais que mon travail en venant ici pour m'occuper de toi.

Elle s'approcha de moi et commença à parler à voix basse.

Médecin : Tu as eu quand même beaucoup de chances. Si ton mal de tête n'était pas parti au moment où tu t'es réveillé, il aurait pu te tuer.

Je voyais Nathan souffrir pendant que l'autre médecin lui faisait ses points de suture. Je viens vers lui et lui prit la main. Bien sûr, elle me suivit pour aider son collègue.

- Je suis là Nathan.

Le voyant souffrir à ce point-là, je n'allais pas le lâcher quand même.

# WARRIOR #

Tyler se faisait analyser. J'espère que tout va bien se passer pour lui. A priori, Tyler connaissait bien le médecin. J'écoutais attentivement la conversation. Je sais, je suis un brin curieux mais c'est ma nature. Cette jeune femme lui demandait ce qui lui était arrivé. Il me surprendra toujours. Il disait que c'était la routine. Là, je le vois en train de m'observer. Le médecin lui disait de ne pas s'inquiéter et que cela ne se fera pas sans douleur évidemment. En effet, quand il me met le désinfectant, j'ai crié haut et fort. Pourquoi j'ai voulu faire une manoeuvre maison alors que je ne suis pas chirurgien. Tyler demande quand à lui comment il va. Le médecin lui dit que ça va bien en se basant sur ce qui c'était passé. Comme je le dis souvent et a priori elle aussi, Tyler doit se reposer. Elle lui précise qu'il n'a pas besoin de l'hôpital sauf si son état s'aggrave. Si c'est le cas, il faudrait qu'il appelle quelqu'un pour venir le chercher. Il est un abonné des hôpitaux, moi aussi à force quand on y pense. Tyler lui demande des nouvelles de son ami. A priori le médecin qui le soigne est la fiancée de son ami. Elle lui dit qu'il ne faut pas s'inquiéter. Son fiancé est en observation mais Tyler a fait du bon travail en bandant ses blessures. Tyler a sauvé la vie de son ami. C'est un héros. Je le savais. L'ambulancier me fait signe qu'il allait saboter mon chef d'oeuvre. Oh, là. Je vais avoir mal. Et je crie encore. L'ami de Tyler le remercie pour ce qu'il avait fait. Tyler peut être soulagé. Il demande à la fiancée de son ami de passer le bonjour. Elle ne manquera pas de le faire. Le fiancé veut le voir et il essaiera de le faire après sa sortie de l'hôpital. Le travail de mon ambulancier est très délicat. Et je crie encore. Ca fait mal ! Le médecin de Tyler lui tendit une boîte de cachets. C'est justement pour éviter ce qui est arrivé tout à l'heure. C'est une bonne nouvelle. Malheureusement, je ne peux pas vraiment l'exprimer vu dans la position que j'ai actuellement. Le médecin précise que s'il a mal à la tête, qu'il devra prendre ce cachet pour calmer la douleur le temps que quelqu'un vienne le chercher. C'est une très bonne chose. Il devra prendre ce cachet au cas où l'ambulance serait en retard. Il a intérêt à le prendre. Tyler remercie le médecin. Mais le médecin précise qu'elle ne faisait que son travail. Elle s'approche de Tyler et parle à voix basse. Je n'arrive pas à entendre. Ma curiosité est un vilain défaut. L'ambulancier me faisait signe qu'il allait commencer les véritables points de suture. J'avais mal et je vais avoir encore plus mal. La prochaine fois : éviter de se faire poignarder. Tyler vient vers moi de même que l'autre ambulancier pour aider sûrement. Il me prend la main. Il me dit qu'il est là maintenant.

Nathan : Merci Tyler, c'est gentil à toi.

Je criais encore. Cela fait mal. Mais j'avais quelqu'un avec moi pour me soutenir dans cette épreuve plus que douloureuse.

# WARRIOR #

Je lui tenais la main et ce geste me rappelait tellement de souvenirs, le souvenir du jour où j'avais moi-même été obligé de supporter l'arrivée de points de suture. Celle qui m'avait soutenu ce jour-là n'était autre que Jillian. Elle me tenait la main droite et me disait constamment que tout allait bien se passer. J'oubliais ma douleur rien qu'avec ses paroles. Moi, je savais que je n'étais pas aussi angélique que l'était Jillian pour moi. Je ne pourrais pas faire disparaître la douleur de Nathan rien qu'avec des bonnes paroles. Je ne pouvais que lui tenir la main pour lui prouver ma présence auprès de lui et qu'il disposait de tout mon soutien et de tout mon amour pour une amitié entre nous que je n'aurais jamais pensé aussi intense.

- C'est surtout normal venant de ma part. Accroche-toi, ce n'est qu'un mauvais moment à passer et ensuite tout ira bien.

En même temps, je n'avais pas vraiment tort. Il fallait que je sois là pour lui car je crois bien que l'étape la plus douloureuse des points de suture était arrivée : la finalisation. Il allait plus que souffrir et j'en savais quelque chose. Il cria très fort mais au moins l'ambulancier avait fini son travail délicat. En fin de compte, aucun de nous n'avait besoin d'un hôpital, et c'était tant mieux. Mon amie me fit signe de ne pas oublier le médicament en cas de coup dur et moi je lui fis signe que je n'étais pas tête en l'air. Les deux partirent de l'appartement en prenant soin quand même de nous dire de faire attention à nous et de nous reposer afin de pouvoir reprendre des forces.

Enfin seuls, je me retournais donc vers Nathan, soulagé que toutes ces analyses soient enfin terminées.

- C'est enfin fini. Au moins, nous n'avons pas besoin d'aller à l'hôpital, nous ne serons pas le fruit d'une quelqconque interrogation, nous sommes guéris, mais il faut juste nous reposer.

Rien que le fait de se reposer allait être difficile et je le savais. Mais au moins, nous ne sommes pas dans un hôpital. Nous pouvons disposer de nos lits douillets et de l'atmosphère de notre domicile. J'avais toujours du mal à me reposer dans une atmosphère hospitalière de toute façon. Rien n'égalait mon humble domicile.

- Ca va aller ?

Je préférais poser la question quand même.

# WARRIOR #

Je criais de douleur. Cela me faisait un mal de chien. Tyler était là, à côté de moi me tenant la main. Il était présent et cela me faisait du bien. Merci. Il me dit que c'est normal venant de sa part. Il ajoute que je dois m'accrocher, que c'est un mauvais moment à passer et ensuite tout ira bien. Je lui faisais confiance.

Nathan : Merci Tyler d'être là pour moi.

Je devais être patient et attendre la fin de l'épreuve la plus douloureuse de ma vie. L'ambulancier va commencer la finalisation. Je crie fort de douleur. Cette fois-ci il a terminé. Youpi ! Finalement, on n'avait pas besoin de l'ambulance. Celle qui a soigné Tyler lui fait signe de bien prendre ce médicament. Les deux partent de l'appartement en prenant soin quand même de nous dire de faire attention à nous et de nous reposer afin de pouvoir reprendre des forces. Enfin seuls, il se tourne vers moi. Il était soulagé que toutes ses analyses soient terminées, moi aussi d'ailleurs. Il me dit que c'est fini et qu'on n'a pas besoin d'aller à l'hôpital. On ne fera pas l'objet de questions. Il faudra nous reposer.

Nathan : C'est fini. On n'a pas besoin d'aller à l'hôpital c'est sûr, tu as raison. On ne fera pas l'objet de questions, je suis rassuré. C'est vrai qu'il faudra se reposer toi et moi.

Il était là pour me soutenir. C'est vraiment un grand ami. Il est comme un frère pour moi. Il me demande si ça va aller pour moi.

Nathan : Oui, ça va aller Tyler. Merci de m'avoir soutenu comme tu l'as fait. Personne ne l'avait fait pour moi comme ça. Je n'avais jamais connu une amitié aussi forte.

Il voulait savoir si j'allais bien. Il s'inquiète pour moi. Merci Tyler d'avoir été présent pour moi. Merci d'être entré dans ma vie.

# WARRIOR #

Je ne pouvais que le soutenir. Il était mon ami et il avait besoin de soutien face à la douleur qu'allait lui procurer la finalisation des points de suture, alors je lui ai donné ce soutien qu'il méritait amplement. C'était un geste plus que normal pour moi, un geste d'amitié.

- Je devais te soutenir face à cette douleur qui allait arriver. Tu as été tout le temps là pour moi pendant les coups durs alors c'était mon tour de le faire aujourd'hui pour toi. Ce geste était plus que normal pour moi. C'est un geste prouvant à quel point je tiens à ta présence.

Il allait bien et c'était exactement la réponse que je souhaitais entendre venant de lui. Je m'inquiétais effectivement pour lui, pour sa santé. Je ne voulais pas qu'il souffre par ma faute. Cela me faisait mal de procurer de la souffrance aux personnes que j'aime.

- Je ne voulais pas que tu souffres Nathan. Cette blessure, tu l'as eue par ma faute et uniquement de ma faute. J'étais sous le choc et je ne savais plus ce que je faisais. En me sauvant, il a pu te blesser. Cette souffrance n'est que le fruit de ma perte de contrôle sur moi-même.

Même s'il me disait que cette blessure n'était en rien de ma faute, j'avais du mal à le croire. Je ressentais tout de même de la culpabilité.

- Je ne sais pas comment éviter de ressentir cette culpabilité. J'étais capable de faire n'importe quoi tout à l'heure. Je pouvais tout accepter venant de lui. Rien que cette perspective me fait peur.

J'étais encore boulversé par les évènements qui s'étaient produits dans mon appartement et cela se voyait très facilement sur mon visage. Je me précipite dans les bras de Nathan, par espoir de calmer un peu ma conscience perturbée.

- Merci Nathan, merci d'être là pour moi. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.

Je m'enfonce un peu plus dans ses bras.

# WARRIOR #

ll me dit qu'il devait me soutenir dans cette épreuve. Il me dit que j'ai tout le temps était là pour lui pendant les coups dur alors c'était à lui de le faire aujourd'hui pour moi. C'est gentil à lui. Il dit que ce geste est plus que normal pour lui. Il ajoute que c'est un geste prouvant à quel point il tenait à ma présence. Merci encore d'être là Tyler.

Nathan : Merci, Tyler. Merci d'être présent pour moi.

Il s'inquiétait pour moi. Il ne voulait pas que je souffre. Il me dit que cette blessure, je l'ai eu par sa faute et uniquement par sa faute. Il était sous le choc et ne savait plus ce qu'il faisait. En se sauvant, il a pu me blesser. Selon lui, cette souffrance n'est que le fruit de la perte de contrôle qu'il avait sur lui-même. Ce n'est en rien de sa faute.

Nathan : Ne dis pas ça. Tu n'es pas responsable de ce qui t'es arrivé.

Il se sentait coupable. Il ne sait pas comment éviter de ressentir cette culpabilité. Il était capable de faire n'importe quoi et de tout accepter. Rien que cette perspective lui faisait peur. Il ne fallait pas qu'il fasse n'importe quoi. C'est mon ami. Je ne l'accepterais pas.

Nathan : Je n'accepterai pas que tu fasses une bêtise s'il m'arrive quoi que ce soit. Je le refuse. Tu comptes à mes yeux.

Il était boulversé par les évènements qui s'étaient produits dans mon appartement et cela se voyait très facilement sur son visage. Il se précipite dans mes bras afin de me prouver qu'il était là. Il avait besoin d'être rassuré. Il me remercie d'être là pour lui. Il ne sait pas ce qu'il ferait sans moi.

Nathan : Merci encore Tyler. Tu es un ami, un frère pour moi. Je ne te remercierai jamais assez pour ce que tu fais pour moi.

Il s'enfonce encore plus dans mes bras.

Nathan : Je suis là, je serais toujours là.

C'est un héros. Je l'admire. Qui suis-je en réalité ?

# WARRIOR #

Enfoncé dans ses bras, je ressentais enfin la tranquilité que j'attendais depuis un long moment, cette tranquilité d'esprit que je souhaitais avoir. Je pouvais enfin oublier cette sensation qui traversait mon âme depuis un moment, à savoir cette malédiction que je pensais être. Je pouvais enfin être moi.

- Je sais que notre amitié est un peu hors norme comme ce que les obstacles que nous avons pu rencontrés ont osé le dire mais je l'aime comme ça. On se soutient l'un comme l'autre, on s'aide et cela me suffit. Tu comptes énormément à mes yeux toi aussi car tu me fais oublier ma solitude. Tu es une étincelle que je n'ai plus eu depuis la mort de Jillian et cela m'avait manqué, je m'en rend compte davantage aujourd'hui. Merci.

Toujours enfoncé dans ses bras, je me sentais quand même terriblement coupable de ce qui s'était passé, même si Nathan me disait le contraire. J'avais du mal à croire que ce n'était pas de ma faute, alors que j'étais impuissant face à ce qui se passait. J'aurais du réagir et ne pas laisser cet inconnu disposer de moi comme il le souhaitait. J'aurais du faire quelque chose.

- J'étais quand même capable de commettre la pire bêtise rien qu'en pensant que je t'avais définitivement perdu. Cette perspective de me voir demander à un inconnu, que je venais à peine de rencontrer, de m'ôter la vie rien que pour soulager ma souffrance me fait peur car elle ne me ressemble pas du tout. Ce n'était en rien ce que je suis, cette personnalité que je me suis dessinée au fil des années de ma vie. J'ai vraiment eu peur pendant que tu n'étais pas là.

Je n'étais qu'un simple humain, juste quelqu'un qui souhaitait oublier les problèmes qui secouaient sa vie pour vivre tranquillement, sans penser à ce qui allait encore arriver comme obstacle. Nathan me faisait oublier cette question constante qui secoue mon esprit, ce qui était une bonne chose. Je ne pouvais pas vivre sans ceci, cette bonne sensation que je ressentais à présent.

# WARRIOR #

Il dit que notre amitié est un peu hors norme comme ce que les obstacles que nous avons pu rencontrés ont osé le dire mais il l'aime comme ça. Cette amitié est importante pour moi. L'humanité n'est peut-être pas morte pour moi. C'est un bon signe. Pour lui, c'est suffisant que l'on se soutienne l'un comme l'autre, que l'on s'aide. Malgré ce que je fais, j'ai un soutien, c'est vraiment incroyable ce que peut provoquer le destin. Pour lui, je compte énormément à ses yeux aussi car je lui fais oublier sa solitude. Je suis une étincelle qu'il n'a plus ressenti depuis la mort de Jillian et cela l'avait manqué. Il s'en rend compte aujourd'hui. Il me remercie pour tout.

Nathan : C'est vrai que notre amitié est hors norme selon certaines personnes mais je l'aime aussi comme ça. Tu m'as montré qu'il existait encore de l'humanité et je te remercie pour ça. Je suis moins seul également grâce à toi. Tu es une étincelle également pour moi. Merci de vouloir m'aider à trouver la vérité. C'est important pour moi.

Il était toujours enfoncé dans mes bras. Il disait qu'il était quand même capable de commettre la pire bêtise rien qu'en pensant qu'il m'avait définitivement perdu. La mort ne veut pas de moi. La vie peut-être ne veut même pas de moi non plus. Je suis au milieu tel un monstre. La perspective de le voir demander à un inconnu qu'il venait à peine de rencontrer de lui ôter la vie rien que pour soulager sa souffrance lui faisait peur car cela ne lui ressemblait pas du tout. Ce n'était en rien ce qu'il était, la personnalité qu'il s'est dessiné au fil des années de sa vie. Il a eu peur. Finalement, je lui cause encore plus de tort. Je ne pensais pas du tout que je pouvais changer quelqu'un à ce point-là. Il ne voulait plus vivre si j'étais mort. Je ne souhaite pas que l'on se sacrifie pour moi. Je ne tiens à entraîner personne dans ma chute. Si je dois chuter, je dois le faire seul.

Nathan : Cette histoire est derrière nous Tyler. Je refuse que tu te sacrifies pour moi. Je ne pense pas mériter une telle chose. Cela ne te ressemble pas et je peux le comprendre. Ne t'inquiète pas maintenant, je suis là et je vais bien.

Quelle est ma place dans ce monde finalement ? Je me pose sans cesse cette question. L'humanité existe toujours. Je pensais que c'était une illusion. Il y a un espoir. Mais une autre partie de moi est en colère. Un jour, je ne pourrais peut-être plus me contrôler et là, j'aurais peur pour toutes les personnes de ma famille mais surtout, j'aurais peur de moi-même car je serais devenu le monstre à part entière que mon père voulait que je devienne.

# WARRIOR #

Dans ses bras, je regagnais la tranquilité grâce à la présence de Nathan auprès de moi. Ma conscience pertubée le paraissait beaucoup moins désormais. Ma volonté primaire était désormais de profiter de cette tranquilité bien méritée. Peu importe ce que les autres pensaient de notre amitié un peu hors norme, cela m'était complètement égal. Il était là et c'était tout ce qui me fallait pour oublier mes problèmes, beaucoup trop présents dans ma vie. Nathan était un refuge, et je n'avais pas encore la force de le quitter, je ne l'aurais certainement pas.

- J'espère vraiment que tous nos problèmes sont finis pour aujourd'hui. Je ne souhaite pas vivre une autre pincée de malheur, pas maintenant.

Nous venions juste de retrouver un semblant de tranquilité dans nos vies. Je souhaitais simplement le garder et non l'échanger au profit du châtiment émotionnel qui n'était autre que le malheur pure. Je n'étais qu'un humain, bien que ma personnalité était celle d'un pyromane angélique. J'avais les mêmes souhaits que les autres, une meilleure vie, plus de bonheur, plus de sérennité, une absence d'obstacle.

- Cette volonté de me sacrifier a existé sous le berceau de la souffrance qui animait mon âme lors du passage de cet individu. Je ne sais pas si j'aurais été capable d'une chose pareille si la situation était différente de celle d'aujourd'hui. Aurais-je été capable du pire ou bien aurais-je préféré vivre ma souffrance sans pour autant quitter ce monde ? J'ai l'impression parfois de ne plus me reconnaître lorsqu'une personne de mon entourage fréquente la douce présence de la mort au point de la suivre ou juste au point de souffrir et d'affronter cet obstacle qui secoue leur existence.

Maintenant qu'il était parti et qu'il nous avait laissés tous les deux, quel évènement pourrait bien encore prolonger cet instant que je n'arrêterais pour rien au monde. Je serais même prêt à lui demander de rester avec mais je pensais que ce serait une meilleure chose que de garder ceci pour ma conscience, même si je le souhaitais réellement.

- Tu voudrais peut-être quelque chose, à boire ou même manger, juste histoire d'oublier pour une fois que nous sommes la cible de tous ces obstacles ? J'aimerais vraiment que l'on profite d'un instant de tranquilité bien mérité, juste entre nous et personne d'autre que nous.

La façon dont cette invitation était sortie de ma bouche était bien sûre un peu maladroite, mais j'espérais tout de même qu'il accepterait de rester, juste histoire de rester zen au moins quelques minutes, quelques heures, tout dépend de la tournure des évènements et de sa réponse. Je ne souhaitais juste que ceci, être tranquille et partager cette tranquilité trop occasionnelle avec Nathan, qui le méritait amplement.

# WARRIOR #

Il espère vraiment que tous nos problèmes sont finis pour aujourd'hui. Il ne souhaite pas vivre une autre pincée de malheur. Je ne veux pas non plus. On a quand même besoin de respirer. Zen, restons zen comme on le dirait si bien !

Nathan : Je l'espère aussi Tyler. On a besoin de respirer. Tout le monde a besoin d'être tranquille y compris nous. Il n'y a pas de raison à ce que l'on vive autre chose.

Il ne méritait pas de souffrir. C'est moi qui lui provoque tout ça. C'est de ma faute. Je suis conscient de ça. Tout ce qu'il souhaite c'est de pouvoir m'aider. Et il l'a fait. J'ai fait un grand pas en avant. Seulement, voilà, est-ce que je vais arriver jusqu'à la fin ou bien est-ce que je vais trébucher en cours de route. Il dit que cette volonté de se sacrifier a existé sous le berceau de la souffrance qui animait mon âme lors du passage de cet individu. Il ne sait pas si il aurait été capable d'une chose pareille si la situation était différente de celle d'aujourd'hui. Non, je sais une chose, c'est qu'il n'aurait pas été capable de faire ça. Il a l'impression de ne plus se reconnaître lorsqu'une personne de son entourage est en face de la mort au point de la suivre ou juste au point de souffrir et d'affronter cet obstacle qui secoue leur existence.

Nathan : Je sais que tu te battrais pour les personnes qui te sont proches. Tu le fais pour moi et je te remercie. Je ne pense pas que tu te sacrifierais si jamais ils leur arrivaient quelque chose. Je pense par contre que tu ferais tout pour qu'il y ait une justice.

Il me demandait si je voulais quelque chose à manger ou à boire histoire d'oublier ce qui s'est passé. Il aimerait profiter d'un instant de tranquilité bien mérité, juste entre nous. Je suis d'accord.

Nathan : J'aimerais bien de l'eau. Mais j'ai aussi faim. Qu'est-ce que tu as à manger ?

Là, on était entre amis et c'est ce qui m'importait le plus. J'attendais quelque part une invitation afin qu'on soit tous les deux tranquille et seul. Je ne sais pas combien de temps, je vais rester mais j'ai envie quand même de respirer un peu. On le mérite quand même ! Zen, restons zen !

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Enfin, cette tranquilité, que j'espérais depuis un moment, avait enfin su pointer le bout de son nez dans mon humble appartement. Nathan avait accepté de rester avec moi. Il voulait de l'eau. Je me dirigeais donc vers la cuisine afin de chercher la grande bouteille, celle qui n'avait pas l'utilité première de calmer mes angoisses et l'apporta près de lui. Je remplis deux verres, un pour moi et un pour lui. Il ne restait plus qu'à savoir ce qu'il souhaitait manger. Peu importe ce qu'il demandera, je peux satisfaire toutes les exigences, étant un grand maniaque de l'approvisionnement qui ne servait pas à grand chose.

- Qu'est-ce qui te ferait envie comme plat ? J'ai un peu de tout dans la cuisine, il suffit simplement de demander. Je suis capable de réaliser n'importe quelle fantasie culinaire rien que pour le plaisir de ce moment de tranquilité que l'on peut enfin vivre.

En attendant sa réponse, je buvais un peu d'eau de la bouteille d'eau de Nathan et non de celle que j'avais posée pas loin. J'avais légèrement mal à la tête mais ce n'était rien comparé à ce que j'avais ressenti tout à l'heure, cette sensation qui avait failli par me tuer. Vu le regard intrigué que Nathan me lançait, je devais lui expliquer ce qui m'arrivait.

- J'avais juste un peu mal à la tête mais rien de grave. Ce n'était rien comparé au mal de tête de tout à l'heure. C'est parti comme c'était venu.

Je ne mentais pas. A peine j'avais bu cette quantité d'eau, que mon mal de tête était parti. Ce n'était donc que passager, heureusement.

- Alors, quelle fantasie culinaire te ferait plaisir ? Demande-moi n'importe quoi et je te le servirai.

Sans rire, j'étais vraiment capable de le faire. Il suffisait de vérifier les placards de ma cuisine pour voir les moyens techniques et culinaires dont je dispose. C'était en plus l'occasion de montrer à quelqu'un le fruit de mes deux mois d'apprenti cuisinier.

# WARRIOR #

Il va chercher une bouteille dans la cuisine et l'apporte près de moi. Il remplit deux verres qu'il avait pris soin d'amener aussi. Je prends le verre. J'en bois une gorgée. Il me demande ce qui me ferait envie comme plat. Il me précise qu'il a un peu de tout dans sa cuisine, il suffisait simplement de demander. Il me dit qu'il est capable de réaliser n'importe quelle fantaisie culinaire rien que pour le plaisir de ce moment de tranquilité que nous pouvons vivre. C'est dur de choisir. Je ne sais pas quoi prendre.

Nathan : Dur de choisir. Je réfléchis attentivement. Il n'y a donc que l'embarras du choix.

Il buvait de l'eau en attendant ma réponse définitive mais attention, dans la bouteille que je lui avais donnée à notre rencontre. Quand je le regarde, j'ai l'impression que quelque chose n'allait pas, c'était évident. Il a remarqué que j'étais en train de me poser des questions. Il me dit qu'il avait juste un peu mal à la tête mais ce n'était rien de grave. Ce n'était rien comparé à tout à l'heure. Il dit que c'est fini.

Nathan : Je te crois. Merci de me l'avoir dit.

Il me demande encore ce qui me ferait envie. Je peux lui demander n'importe quoi et il me le servira. Ah, je sais ce qui me ferait plaisir. C'est mon pêché mignon. Ce serait des lasagnes.

Nathan : Des lasagnes, cela fait tellement longtemps que je n'en ai pas mangées. Tu peux ?

J'espère vraiment qu'il peut le faire. Je ne souhaite vraiment pas lui compliquer la vie.

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Pourquoi m'attendais-je à cette réponse plus qu'à une autre ? Pourquoi mon subconscient savait-il d'avance que les lasagnes allaient être retenues comme volonté de dégustation ? C'était peut-être une sorte d'intuition qui m'avait traversé l'esprit, car j'avais justement tous les ingrédients pour les faire, rangés quelque part dans ma cuisine, dans un placard.

- Des lasagnes ? Bien sûr que je peux, je t'ai dit que je pouvais satisfaire toute exigence venant de toi. C'est avec plaisir que je vais te les préparer tout de suite.

Je me dirigeais donc dans la cuisine et sortis tous les ingrédients du quatrième placard, tous en rapport avec les lasagnes. Oui, j'étais très méthodique en ce qui concerne le rangement, uniquement de ma cuisine bien entendu. Chaque placard avait une raison d'être et le quatrième placard était obligatoirement réservé aux lasagnes. J'en mangeais au moins une fois par semaine. Voici l'occasion de les partager avec un ami. Les étapes de la préparation passaient une par une jusqu'au moment final du début de cuisson. Il fallait désormais attendre afin de savoir si Nathan apprécie mes talents d'apprenti cuisinier. J'enlevai mes gants de cuisine et revins vers lui.

- C'est en train de cuire, il ne reste plus qu'à attendre la fin de la cuisson.

Je posais ma tête sur son épaule. J'étais vraiment heureux qu'il soit resté avec moi pour partager cet instant culinaire mémorable, enfin si le plat s'averait être réussi.

- Ca me fait vraiment plaisir que tu sois là avec moi. Je vais pouvoir te faire partager mon sens assez personnel de la cuisine. C'est rare que je fasse ceci avec quelqu'un. Tu dois être un des rares avec qui j'ose sauter le pas.

Ce que je disais n'était autre que la vérité. Je n'avais vraiment jamais osé jusqu'à aujourd'hui partager le fruit de mes deux mois en tant qu'apprenti cuisinier. J'espérais que ce moment allait être mémorable. Je pourrais avoir les impressions de quelqu'un d'autre que moi-même. Ne quittant pas son épaule, je commençais à attendre la fin de la cuisson. J'espérais quand même que Nathan apprécierait mes lasagnes. Il ne me restait plus qu'à prier pour que je n'ai rien raté. Ce serait bête si c'était le cas.

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Il me dit qu'il peut me faire des lasagnes. Je vais me régaler moi. J'ai très faim ! Il me dit qu'il pouvait satisfaire toute exigence venant de moi. Je ne peux être que flatté. Il va me préparer tout ça avec plaisir.

Nathan : Merci, Tyler. Merci beaucoup. Il me tarde d'y goûter !

J'allais manger des lasagnes, youpi ! Cela faisait vraiment très longtemps. La dernière que j'en avais mangé c'était la dernière fois que nous étions tous réunis ma famille et moi. Aujourd'hui tout a changé. Il va donc dans la cuisine et sort tous les ingrédients du quatrième placard. Je vois que cela a un rapport avec les lasagnes. Je devrais m'en inspirer. Il est très méthodique. Je le voyais en train de tout préparer. Il me tarde réellement de goûter à ses lasagnes. Il met tout ça à cuire tranquillement. Il me dit qu'il faut attendre la fin de la cuisson.

Nathan : Pas de problème. Je suis heureux d'être là.

Il pose sa tête sur mon épaule. Il était heureux. Il me dit que cela lui faisait vraiment plaisir que je sois présent avec lui. Il allait pouvoir me faire partager son sens assez personnel de la cuisine. C'est rare qu'il fasse ceci avec quelqu'un en tout cas, c'est ce qu'il dit. Je suis honoré d'être un de ceux avec qui il ose franchir le pas.

Nathan : Je suis ravi d'être là moi aussi. Il me tarde de manger. Je suis content que tu oses le faire pour moi. Je suis honoré.

On attendait tous les deux la fin de la cuisson. Il ne quittait pas mon épaule. Je retrouverais un semblant de tranquilité mais surtout un semblant de foyer ce qui me manque depuis tellement longtemps, depuis le jour où j'ai décidé de me venger.

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S'il y avait ne serait-ce qu'une chose, où le fait d'être honoré me faisait vraiment plaisir, c'était bien ceci. Cette belle parole que Nathan avait dite juste devant moi avait animé mon sourire, à une mesure de la joie que j'aimais ressentir, cette joie de la tranquilité humaine si rare mais si magnifique. Nathan était vraiment une des rares personnes, voire même une des seules, avec qui j'osais franchir le pas pour partager quelque chose de particulier dans ma vie, quelque chose que je ne disais pas ouvertement devant n'importe qui. Jamais personne n'avait pu connaître le sens personnel que je me faisais de la cuisine, personne. Aujourd'hui, cela allait enfin changer. J'avais osé préparer un plat afin de le faire goûter à Nathan. Recevoir un avis de sa part au sujet de ma cuisine était une occasion assez particulière, qui n'aurea que très peu de chances de se reproduire au moins une fois.

Quelques minutes plus tard, la cuisson était enfin terminée. Je me dirigeais vers la cuisine, enfilais mes gants afin de sortir le plat du four. C'était pile poil l'heure de le sortir. Il était ni trop cuit, ni trop froid, c''était juste ce qu'il fallait. Le moment était donc venu de passer à table afin de déguster ce plat que j'aimais beaucoup pour la facilité déconcertante que j'avais pour le préparer. Depuis mon travail temporaire le plus marquant, j'en préparais au moins une fois par semaine, le jour où je n'avais pas envie de m'embêter, et c'était une dégustation simple et pas très chère juste devant ma télévision. J'espérais que Nathan allait apprécier ce que j'avais fait.

Je guettais ne serait-ce qu'une réaction, quelque chose de sa part montrant son avis. C'était quelque chose d'important pour moi. J'attendais avec impatience ce qu'il allait dire sur mon plat fait maison.

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Il souriait. Il était vraiment ravi que je sois content de manger avec lui. J'étais pour une fois heureux de faire plaisir à quelqu'un et ce pour une chose aussi simple mais dont je raffole : les lasagnes. C'est mon pêché mignon vraiment. Je ne ratais pas une occasion moi-même d'essayer d'en faire afin de les manger. C'était au moins une chose de vrai que j'appréciais beaucoup quand j'étais petit. Quelques minutes plus tard, les lasagnes étaient cuites. Youpi ! Je vais pouvoir en manger. Tyler sort le plat du four. Il le posait sur la table. Pour aider, il fallait bien que je mette justement les assiettes et les couverts afin de goûter cette merveille. C'est le meilleur plat que je n'ai jamais mangé. Je devais y goûter. C'est un rituel. Il attendait avec impatience mon avis. Il guettait ma réaction. Je souriais. J'étais plus que ravi de manger des lasagnes. L'aspect était déjà appétissant. Il fallait maintenant les manger. Hum, j'ai faim !

Nathan : Il me tarde vraiment de les manger !

La table était mise. Tyler allait servir. C'était fait. On s'asseyait tous les deux. Maintenant, on pouvait manger. Il attendait que je goûte d'abord. C'est ce que je fais, c'est un délice.

Nathan : Bravo, au chef ! C'est un régal.

Je le pensais sincèrement. C'était vraiment un régal. C'est un bon cuisinier.

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Ce compliment venant de Nathan alla droit au coeur et anima mon sourire. Il pensait que mon plat était un régal, c'était merveilleux d'entendre ça. C'était une pincée de tranquilité dans un monde qui ne l'était malheureusement pas, enfin pas pour nous. J'avais réussi une sorte de pari que je n'avais jamais pu tenir depuis tant d'années, depuis toujours même. Nathan avait réussi à forger ce qui était, pour ma conscience, une victoire personnelle. Je ne pouvais pas espérer mieux comme cadeau. Je ne savais pas comment remercier Nathan comme il le méritait vraiment, un merci qui comblerait cette joie qu'il me faisait vivre, ce bonheur qui était ma nouvelle maison.

- Merci Nathan pour ce compliment. Cela me va droit au coeur. J'avais tellement peur d'avoir raté ma cuisine. Cela te plait vraiment autant que ça ?

Mon dieu, mais pour quelle raison cherchais-je encore à me rassurer sur une chose que je venais d'entendre venant de Nathan ? J'étais un peu surpris malgré tout par cette extrême gentillesse qui était ce compliment. Je savais que je voyais directement mes capacités à un niveau plus faible que dans la réalité, je me sousestimais à une mesure inégalable. J'étais un pur perfectionniste dans mon âme lorsqu'il s'agissait d'un quelconque travail, de quelque chose à faire. J'aimais que l'on me dise que ce que je faisais était bien, j'ignore pourquoi. Peut-être est-ce pour soulager cette pincée de perfectionnisme qui sommeillait.

- A vrai dire, j'ai travaillé pendant deux mois en tant qu'apprenti cuisinier dans un restaurant du coin. Comme quoi, j'ai encore des restes.

Je dégustais mon plat tout en regardant Nathan déguster le sien. Mais après ceci, que se passera-t-il ? Irons-nous tenter l'expérience du dessert ou bien choisirions-nous une autre issue pour ce repas hors norme qui était le nôtre ?

- Je vais remplir la bouteille d'eau, je reviens.

Je prenais la bouteille d'eau, me leva de table et me dirigea vers la cuisine pendant les quelques secondes qui étaient le fondement de ce que je faisais. Enfin fini, je retournais enfin m'asseoir. Le plat était presque terminé, en même temps, j'en avais juste fait pour deux, histoire d'éviter un quelconque gaspillage inutile.

# WARRIOR #

Il me remercie pour le compliment que je lui avais fait. Cela lui allait droit au coeur. Mais c'est vraiment sincère. J'adore ses lasagnes. Merci Tyler. Il avait peur d'avoir râté sa cuisine. Il me demandait si cela me plaisait autant que ça. C'est un oui ! Je souriais en prenant bien sûr d'autres bouchées.

Nathan : Bien sûr, j'aime ça ! C'est délicieux. Tu n'as rien raté du tout.

Il était quand même un peu surpris que je puisse lui dire que c'était bon. Je pense qu'il aime le détail. C'est un peu comme moi. J'aime tout contrôler. Il n'avait en aucun cas besoin de se dévaloriser. Je dois le rassurer. Il me disait qu'il avait travaillé pendant deux mois en tant qu'apprenti cuisinier dans un restaurant du coin. Il avait encore des restes selon lui.

Nathan : Tu es un bon cuisinier, un très bon d'ailleurs. Bravo, au chef. Tu as travaillé pendant deux mois en tant qu'apprenti cuisinier mais pourquoi avoir arrêter ?

On dégustait tous les deux notre repas. Manger des lasagnes est un délice. Il faut absolument goûter à cette merveille ! Je me demande par contre comment va continuer ce dîner. Il me dit qu'il va remplir sa bouteille d'eau. Je l'attendrais. Il prenait la bouteille d'eau, se leva de table et se dirigea vers la cuisine. Il retourne s'asseoir après avoir fini. On avait fini presque le plat. C'était en tout cas délicieux.

Nathan : Vraiment, c'était délicieux, bravo. Comment continuer ce dîner maintenant ? Je laisse l'honneur au grand chef de choisir.

Il va sûrement m'épater, je le sais.

# WARRIOR #

Je souriais toujours même si la question était un peu existencielle. C'était vrai que je ne voulais pas arrêter le fait d'être apprenti cuisinier. Le fait que ce n'était qu'un travail temporaire avait joué une grande partie sur ma décision. Ce n'était pas un choix mais plutôt une sorte de contrainte. En plus, je préférais garder la cuisine comme une simple passion personnelle. Je n'aurais jamais su suivre la cadence du restaurant dans lequel je travaillais pendant plus de deux mois. Cela aurait été une tâche plus impossible.

- A vrai dire, ce n'est pas vraiment moi qui a été à l'initiative de cette décision. Ce travail n'était qu'un travail temporaire défini dans le temps pour combler mon manque d'activité. J'y testais un nouveau mode de vie qui n'était autre que la cuisine dans un restaurant. Ils disaient qu'ils acceptaient les débutants alors j'ai foncé pour être finalement accepté pendant deux mois, en remplacement d'un autre apprenti cuisinier qui était cloué au lit à cause d'un accident. J'ai vu comment était le rythme traditionnel d'un restaurant et je pense que je n'aurais pas pu suivre cette cadence pendant plus de deux mois. J'aurais craqué bien avant. Grâce à ce travail, j'ai découvert un domaine dans lequel je suis doué, et rien que ceci est une bonne expérience. Cela m'a appris plus de choses sur moi-même et m'a fait du bien dans un bon sens. Je pourrais retenter l'expérience mais pas plus de deux mois. J'en serais incapable.

Après avoir expliqué tout ce qui avait conduit au fait d'avoir arrêté mon travail d'apprenti cuisinier, il fallait déterminer comment poursuivre ce diner. J'allais d'abord demander à Nathan sa préférence, et ensuite je trancherais.

- Voudrais-tu autre chose en plus des lasagnes ou bien souhaiterais-tu que l'on passe directement au dessert ?

Tout dépendait de sa réponse maintenant. De toute façon, dans les deux cas, j'aurais quelque chose à lui proposer.

# WARRIOR #

Il m'expliquait dans quelles conditions il avait exercé le métier d'apprenti cuisinier. Il n'était pas à l'initiative de cette décision. Ce n'était qu'un travail temporaire bien défini afin de combler son manque d'activité. Je peux comprendre mais contrairement à Tyler, j'ai toujours travaillé. J'ai toujours eu une activité, celle qui m'a permis d'arriver jusqu'ici mais j'ai toujours été guidé par la volonté de faire plaisir à mon père. Voilà, où j'en suis aujourd'hui. Je déteste ce qu'il m'a fait subir. Il testait un nouveau mode de vie qui n'était autre que la cuisine dans un restaurant. Ils disaient qu'ils acceptaient les débutants alors il a foncé pendant deux mois, en remplacement d'un autre apprenti cuisinier qui était cloué au lit à cause d'un accident. Il a vu comment était le rythme traditionnel d'un restaurant et il pensait qu'il ne pouvait pas suivre cette cadence pendant plus de deux mois. Il aurait craqué selon lui. Grâce à ce travail, il a découvert un domaine dans lequel il était doué, et rien que ceci est une bonne expérience. Cela lui a appris plus de choses sur lui-même et lui a fait du bien dans un bon sens. Il pourrait retenter l'expérience mais pas plus de deux mois. Selon lui, il en serait incapable.

Nathan : C'est vraiment impressionnant. Je pense que tu peux faire de grandes choses, Tyler. Tu es doué en cuisine, vraiment. J'avais en ce qui me concerne une carrière bien définie comme tu le sais. Tu as réussi à faire tes propres choix.

Il me demande si je veux quelque chose d'autre en plus des lasagnes. Ou sinon, si on pouvait passer directement au dessert.

Nathan : Passons au dessert alors. Qu'as-tu à me proposer ?

J'attendais sa réponse. Je me demande quelles sont les possibilités.